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Pourquoi ce qui est possible en Israël ne le serait pas en France ?
Depuis 2005, l’afflux de clandestins, principalement des Erythréens et des Soudanais, pose un réel problème à l’Etat hébreu. Selon les statistiques officielles, on en compterait entre 30 000 et 70 000, parmi lesquels moins de 1000 bénéficient du statut de réfugiés politiques. Mais des responsables de la police ainsi que les ONG spécialisées estiment que le chiffre est beaucoup plus élevé et dépasse les 300 000.
C'est pour cette raison que, le 9 janvier dernier, la Knesset a approuvé une «loi sur la prévention de l’infiltration» autorisant la police, les gardes-frontière et les services de sécurité à incarcérer pendant trois ans tout immigré clandestin interpellé. La durée de cette détention peut être indéfinie si l’infiltré est originaire d’un pays hostile à Israël. Quant aux ressortissants de l’Etat hébreu qui les aideraient d’une manière ou d’une autre, ils risquent une peine de 5 à 15 ans de détention.
De plus, un camp de rétention pouvant contenir jusqu'à 50.000 personnes est en création, en plein désert, à Ketziot et divers travaux doivent rendrent les frontières d'Israël réellement infranchissables.
«Dans moins d’une décennie, nos frontières seront entièrement sûres et nous aurons réexpédié tous les clandestins chez eux», a récemment délaré Benyamin Netanyahou, «les Israéliens comprendront alors l’importance stratégique de ce qui a été fait.»
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