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La population immigrée, cible facile pour les donneurs d'ordres terroristes
Michel de Grandi |
Mondialisme
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Toujours prompt à défendre la ligne chinoise, le « Global Times » dans sa version en langue anglaise revient sur la tuerie de Nice en soulignant, dans un éditorial, que la France est, parmi les pays européens, l'un de ceux qui comptent la plus grande proportion de musulmans dans sa population. Environ 10 % souligne le quotidien précisant que les villes françaises ont longtemps fait de la diversité culturelle l'une de leur « fierté » ; à présent, les immigrés ont peur, le ressentiment à leur encontre ayant été attisé à de nombreuses reprises ces derniers mois. Cela est d'autant plus net que le pays a le sentiment d'un déclin.
Dans un contexte de ralentissement économique, où les ressources se font rares, les immigrés les plus défavorisés vont voir leur situation s'aggraver. Les conditions sont réunies pour permettre à des terroristes d'approcher ces minorités et de procéder à des lavages de cerveau, tissant ainsi un réseau dont le dénominateur commun reste la haine. Cette capacité à manipuler les esprits à distance, qu'il s'agisse de l'Etat islamique ou d'Al Qaida, rend la France encore plus vulnérable note le quotidien chinois.
C'est par cette immigration que le terrorisme grignote sans cesse l'espace européen. Cette situation inédite donne, paradoxalement, des gages aux partisans du Brexit qui ne peuvent que se féliciter d'avoir fait le bon choix. Car l'attaque de Nice est là pour apporter une nouvelle preuve : l'Europe n'est pas prête de se débarrasser de la question de l'immigration. Autant dire que la tuerie de Nice n'est pas le dernier événement de ce type sur le Vieux Continent. D'autres suivront, notamment si les conditions sociales se durcissent encore.
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