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Mardi, 29 Décembre 2015
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Déchéance de nationalité : entre Hollande et la gauche, c'est le divorce
Nathalie Schuck @NathalieSchuck
Politique
Déchéance de nationalité : entre Hollande et la gauche, c'est le divorce
Le maintien assumé de la déchéance de nationalité dans la réforme constitutionnelle pourrait être le point de non-retour entre la gauche et le président, qui regarde déjà à droite et au centre pour l'après-2017...

L'acte de rupture ? Jamais la gauche n'avait connu une telle ébullition depuis 2012 ! Même après la fermeture des hauts-fourneaux de Florange. Même après l'affaire Leonarda. Même après le virage propatronal assumé de François Hollande début 2014. C'est bien de cela qu'il s'agit : d'un nouveau virage, non plus social-libéral, mais transcourant. Le chef de l'Etat ne parle plus à son camp, mais joue l'opinion. Préparant sa posture de candidat en 2017, il se veut désormais l'homme de « la France unie », « au-dessus des partis » quitte à braconner sur les terres de la droite.

La déchéance de nationalité, maintenue hier à la surprise générale, ne passe pas. Et pour cause : c'est, à l'origine, une idée du FN. La gauche a la nausée, elle suffoque, hurle à la trahison. Pour Martine Aubry, c'est ni plus ni moins qu'une « remise en cause du droit du sol ». « Pourquoi ? », a tweeté Arnaud Montebourg, qui juge la mesure « contraire aux fondements de la République ». Mais c'est Eva Joly, ancienne candidate à l'Elysée et ex-magistrate, qui a eu les mots les plus durs hier : « Ce gouvernement n'est plus de gauche ». Pour l'eurodéputée écolo, Hollande « va perdre son âme et les élections de 2017 ». Tout aussi virulent, Daniel Cohn-Bendit suggère même au chef de l'Etat... de se présenter à la primaire de la droite. « Persister dans cette voie est une folie », s'époumone Cécile Duflot, qui a remisé au placard sa proposition de constituer une « coalition de transformation » entre écolos, communistes et socialistes.

«Il prépare le gouvernement d'union nationale de son deuxième quinquennat»


De quoi faire fléchir le président ? De toute évidence, il a fait son deuil de la gauche plurielle et prépare à marche forcée une recomposition. Il regarde avec intérêt ce qui se passe en Espagne autour des mouvements citoyens Podemos et Ciudadanos. « Il est en train de faire de la dentelle », se délecte un ténor du PS, qui décrit le plan de bataille pour aller vers une « sociale-écologie centriste ». « Tout se passera au soir du premier tour de la présidentielle, si Hollande est qualifié. C'est là que tout se recompose. » Un fidèle abonde : « Il prépare le gouvernement d'union nationale de son deuxième quinquennat. Il sait que, s'il est réélu face à Marine Le Pen, ce ne sera pas avec les 82 % de Chirac en 2002. Il devra en tenir compte. »

De fait, Hollande fait passer des messages à François Bayrou, notamment par Manuel Valls, qui répète que ne pas tendre la main au chef du MoDem en 2012 a été le péché originel du quinquennat. « Hollande a compris qu'il avait besoin du centre. Mais Bayrou est têtu comme une mule ! » s'agace un habitué de l'Elysée. Jean-Louis Borloo, aussi, est cajolé. L'homme du Grenelle a passé beaucoup de temps avec l'exécutif lors de la COP21. Déjà, certains spéculent sur d'incroyables rebondissements. « Si Hollande fait un premier tour faiblard à la présidentielle, vous verrez qu'il proposera Matignon à Bayrou ! » imagine un vieux compagnon de route. Ségolène Royal en avait fait autant en 2007. D'ici là, Hollande et Valls ne chercheraient pas à débaucher des ministres dans l'opposition, mais à tendre des ponts. Un ténor du PS décrypte : « On a besoin de majorités interpartisanes sur certains textes de loi symboliques. On a bien vu que la moitié de l'UMP et les deux tiers des centristes avaient voulu voter la loi Macron... »

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Le Parisien :: lien
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Citation 30/12/15
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