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L’orientation sexuelle n’est pas l’identité sexuée. Une mise au point à propos des positions d’Irène Théry
Pierre Le Vigan
Tribune libre
L’orientation sexuelle n’est pas l’identité sexuée. Une mise au point à propos des positions d’Irène Théry
Dans L’Express du 2 octobre 1997, Irène Théry, sociologue, répondait à des questions concernant ce qu’on appelait alors le contrat d’union civile (CUC). Elle notait avec beaucoup de bon sens : « Mais pourquoi ne pas respecter le désir de la minorité [homosexuelle] qui souhaite un statut et un engagement de couple ? Il n'est pas question d'ouvrir aux homosexuels le mariage, qui institue la différence des sexes. Mais on pourrait leur proposer un «contrat de vie de couple», aussi protecteur, aussi digne que le mariage, mais différent sur un point capital: les enfants. »

Question : Donc, à vos yeux, les homosexuels n'ont pas le droit d'avoir des enfants ?

I.T : « Chacun fait ce qu'il veut en privé. Mais on ne peut demander au droit de dire qu'un enfant peut avoir deux pères ou deux mères. Or, en filigrane du projet de CUC - là encore, on joue avec le flou - il y a l'idée qu'à terme des homosexuels pourraient adopter. On ne peut pas demander au droit de légitimer l'usage de l'autre sexe comme simple ventre ou étalon. Ce serait une régression très grave vers le biologisme. »

Question : Un «contrat» juste pour les homos... N'est-ce pas les enfermer dans le ghetto du communautarisme ?

I.T : « A travers le CUC, certains prônent l'indistinction en droit parce qu'ils souhaitent que les différences s'expriment dans les mœurs et la culture. Moi, je prône le contraire: reconnaître les différences dans l'ordre symbolique et, dans les mêmes quartiers, permettre à tous de s'asseoir aux terrasses des mêmes cafés. Il ne faut pas, sous prétexte de républicanisme, céder à la tentation moderne de la désymbolisation. »

Les positions de Irène Théry semblent avoir perdues de leur clarté. Maintenant, Irène Théry écrit : « Je pense que le genre masculin ou féminin n’est pas une identité de la personne, mais une modalité de l’action et des relations, une manière d’agir » (La distinction des sexes. Une nouvelle approche de l’égalité, Odile Jacob, 2007). Pour Iréne Théry on n’est pas un homme ou une femme on agit comme un homme ou une femme. Ainsi, pour ne pas essentialiser les identités, ou, pour être précis, ne pas essentialiser la composante sexuée des identités, Irène Théry essentialise les rôles. Elle confond l’identité sexuelle – l’appartenance au genre masculin ou féminin – et alors il vaut mieux parler d’identité sexuée pour éviter toute confusion, et l’orientation sexuelle, c’est-à-dire les goûts et les pratiques sexuelles, les préférences érotiques, qui ne changent rien à l’appartenance à un genre masculin ou féminin, – contrairement à ce que croient les homophobes (qui croient bêtement qu’un « pédé » n’est pas « un vrai homme »)– , et qui ne changent rien à l’identité sexuée. Irène Théry ne voit pas que la différence des orientations sexuelles n’a rien à voir avec l’identité sexuée. La sexuation a quelque chose à voir avec l’identité de chacun et c’est cette identité de chacun qui peut permettre d’avoir des rôles sexuels différents, voire différents dans le temps pour une même personne. Un hétérosexuel qui devient adepte de pratiques homosexuelles devient sans doute ce qu’on appelle un « homo », ou un « bi », mais il reste le même homme (ou la même femme), et en tout cas il reste un homme (ou une femme). Son identité sexuée ne change pas. Il articule différemment son identité entre son ipséité et ses rôles. C’est en tant que son identité existe qu’il peut rester toujours lui (toujours elle) tout en ayant des rôles (sexuels) différents. Et il est bien évident qu’il en va de même pour les rôles sociaux et leur articulation avec l’identité de chacun.
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