Le Ministre de l’Intérieur, veut « changer un système qui s’est mué en machine à fabriquer des clandestins ». On va voir ce qu’on va voir, donc ! Alors que les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur 70 000 demandeurs d’asile pour la seule France, 1 sur 5 seulement est reconnu comme tel, tandis que 40 000 déboutés restent ensuite sur notre territoire… Soit un coût de « plus de 650 millions d’euros par an en 2014, auxquels il faut ajouter les coûts médicaux de ces populations souvent fragilisées. Le chiffre effarant d’un milliard d’euros dépensés annuellement est évoqué pour cette seule frange de la population étrangère, composée de milliers de Syriens, de Libyens, d’Érythréens, d’Albanais », rapporte Le Figaro.

Que préconise alors Bernard Cazeneuve pour remédier à ce scandale économique (et humain) ? Réduire le délai de traitement des dossiers de deux ans environ à neuf mois, voire même trois mois pour la procédure accélérée. Soit, mais après ? Que deviendront les déboutés ?
Car les longues procédures actuelles évitent, reconnaissons-le, d’avoir à répondre à cette question. Question qui fâche, certes, mais dont la réponse ne peut être, à l’évidence, que très politiquement incorrecte !