Internet dans la ligne de mire de Christiane Taubira !
Mme Taubira va nous concocter une loi pour bâillonner ce merveilleux espace de liberté qu'est Internet. Mais sous un faux prétexte et en nous cachant l'essentiel...
Dimanche, en clôture des Assises de la lutte contre la haine sur Internet organisées par l’Union des étudiants juifs de France, Christine Taubira a réaffirmé sa détermination à lutter contre toutes les dérives des réseaux sociaux.
Ce qui est illégal dans l’espace public devra l’être dans l’espace Internet. C’est net et sans bavures ! Après les souhaits exprimés dans ce sens par le triumvirat au pouvoir – Hollande, Valls et Cazeneuve -, voilà le garde des Sceaux qui s’en mêle…
Son jeune public, il est vrai, lui était acquis d’avance sur un tel thème. Les étudiants juifs ne sont-ils pas les premiers à subir l’antisémitisme et le racisme ?
Mme Taubira, qui semble s’accrocher à la place Vendôme malgré de multiples rumeurs sur sa disgrâce, est donc décidée à trouver les réponses adaptées pour mener à bien une « lutte sans merci » contre ce double fléau répandu, selon elle, à longueur de journée via le petit écran.
Plus de juge, donc. Une autorité administrative suffira pour faire taire les sites, blogs, tweets et autres posts indélicats envers les races et les religions. La République sera sans faiblesse avec ces actes comme elle l’est (ah bon ?) avec le djihadisme.
Dorénavant, la liberté d’expression pourra être officiellement bafouée sans recours possible. Finis les commentaires acides. Terminés les tweets qui permettent de se défouler en 140 signes. Enterrés les éditoriaux politiquement incorrects. Personne n’oserait affirmer ici que tout ce qui circule sur Internet est « dans les clous ». Que rien ne franchit jamais la ligne jaune. Mais quand même, une telle loi, si elle était votée, serait le prétexte à tous les abus. Car n’en doutons pas, l’objectif du garde des Sceaux n’est ni plus ni moins de mettre au pas notre plus élémentaire liberté en foulant de ses petits pieds la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Avec un oubli majeur : celui d’oublier les actes antichrétiens. Car si l’islamophobie et l’antisémitisme existent bien, la christianophobie, elle, envahit notre espace. À 1 contre 100 ! Vient de sortir un très épais rapport de 506 pages émanant de la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme), disponible ici en un clic : [PDF]
Tous les avis ont été demandés à toutes les associations, mouvements, ministères, etc., sauf à l’Église catholique. Des centaines de pages de sondages, de témoignages, de descriptions, de tableaux sur les actes racistes et antisémites. Un seul tableau évoque les 602 atteintes à des sites chrétiens alors que cette même année, 26 sites israélites et 75 sites musulmans ont été dégradés ou tagués. Rien qu’en janvier 2015, 45 dégradations d’églises et de cimetières ont été rapportées. Et l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne), qui veille à tous les actes de racisme antifrançais, est totalement ignorée par la République.
Selon le ministère de l’Intérieur, il y aurait eu, sur Internet, 12.916 signalements de la parole raciste ou xénophobe, sur 130.000 signalements. Mais aucune statistique ne concerne les paroles antichrétiennes qui s’expriment pourtant à longueur de Twitter !
Alors, oui, Mme Taubira va nous concocter une loi pour bâillonner ce merveilleux espace de liberté qu’est Internet. Mais sous un faux prétexte et en nous cachant l’essentiel…
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