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« Demain, Quelle Europe ? »

06/07/03 22.24 t.u.
Tahir de la Nive


L’harmonie avec les autres peuples et civilisations, le rétablissement de l’équilibre Nord-Sud notamment, auront pour effet de créer dans les pays en voie de développement des conditions de vie honorables pour leurs peuples et donc de mettre fin aux flux migratoires. Il conviendra en particulier de mettre en vigueur le système monétaire, économique et social islamique excluant totalement l’Usure et le prêt à intérêt, mais fonctionnant selon les principes de solidarité, de co-prospérité et du partage des risques tout autant que des gains. Ainsi abattrons-nous à jamais le système capitaliste basé sur le profit au mépris des gens, des nations, des lois naturelles. Il s’agira alors de donner à tous l’égalité absolue des chances en matière d’éducation, de santé, de développement et d’accès à la culture.

En matière de Défense, de créer une véritable force européenne, non seulement libérée, mais tournée contre l’Atlantisme. Selon la définition clausewitzienne, l’ennemi, c’est celui qui veut nous contraindre à sa volonté. Aujourd’hui, cet ennemi n’est ni la Chine, ni l’Iran, ni le Pérou, qui n’ont ni la volonté ni les moyens d’un tel projet, ni je ne sais quel péril jaune ou autre ânerie ; mais la puissance d’Outre-Atlantique qui entend aujourd’hui confisquer le monopole mondial de la puissance. Quiconque se pique en Europe de géopolitique, de stratégie et refuse de voir cette évidence est un aveugle ou un traître. Nous rétablirons donc la primauté de la fonction militaire. Certes, la conscription telle que nous l’avons connue récemment avait sombré dans la caricature du bidasse. Mais nous rejetons systématiquement le mercenariat, l’armée coupée du peuple, pire, l’armée contre le peuple. Nous prônons une armée à trois échelons : une armée de métier, constamment maintenue sur pied de guerre, formée d’unités d’élite sur le modèle britannique, en même temps qu’elle fournit l’encadrement de l’échelon suivant. L’échelon suivant, c’est la Garde Nationale, l’Armée populaire sur le modèle suisse. C’est le soldat citoyen, des régiments à recrutement local. Les lecteurs de Centurio se souviendront sans doute des théories de l’Italien Marazzi, de l’Allemand Von der Goltz et bien sûr de Guibert, Servan, etc. qui tous ont prôné l’armée populaire, l’armée citoyenne. Non pas, je m’empresse de le dire, une quelconque milice de pépères bedonnants qui participent à des pique-niques en uniforme pendant le week-end, mais l’expression du peuple en armes, prêt à défendre son sol ainsi que les acquis de la révolution qu’il aura accomplie. Et puis vient le troisième échelon, où la Gendarmerie jouera un rôle primordial, un organisme de vigilance contre les forces de la subversion, formé aux bonnes théories du Français Trinquier, de l’Espagnol Diaz de Villegas, du Suisse Dach et autres théoriciens de la lutte anti-subversive. Il est intolérable qu’existe en Europe un dispositif de déstabilisation activable de l’étranger et soumettant nos peuples et nos dirigeants aux méthodes de la mafia. Je rappelle ou signale qu’en 1919, un autre général allemand, Erich von Ludendorff, dans son ouvrage Der totale Krieg, renversa, sans pour autant en changer le sens profond, la maxime la plus connue de Clausewitz en écrivant : La politique est la continuation de la guerre par d’autres moyens.

La doctrine islamique du Tawhid rétablira l’Unité de Temporel et du Spirituel, l’Unité primordiale dont parle Guénon et qui unissait Brahmanes et Kshatryas. Il n’est pas question d’imposer aux Européens une théologie particulière, mais de fournir à tous le cadre matériel et social de l’authentique éveil spirituel, qui ne relève pas de la croyance particulière, qui pour moi n’a strictement aucun intérêt, mais de l’accès à la science sacrée, à la Métaphysique. Ceci afin qu’aussi bien les drapeaux de nos régiments que les symboles de l’Etat procèdent de la Métaphysique de la Nation, cependant que le Peuple retrouvera conscience de sa mission historique. Vous me direz : je parle en Musulman. Certes ! Mais nos ancêtres Celtes, dont les Druides étaient à la fois guides spirituels, guérisseurs, chefs de guerre, nos ancêtres Romains, dont les Légions conservaient leurs Enseignes dans le Temple de Janus, les Germains et leur Walhalla, les Grecs qu’Homère définissait comme les Serviteurs de Jupiter – ce qui correspond exactement à la traduction du mot Musulman – tous donc vivaient selon les mêmes principes. Le concept d’Eurislamisme ne conduit donc pas à l’adoption d’une « religion étrangère » en lui donnant un vernissage couleur locale, mais c’est au contraire l’accomplissement du Cycle, le retour de nos peuples à leurs origines les plus pures. Ceci, non pas dans un quelconque folklore désuet et stérile, mais avec toute la force de l’Islamisme qui, n’en doutez pas, marquera – il l’a déjà marqué – l’aube de ce nouveau millénaire.

Je vais donc à présent, pendant les quelques secondes qui me restent, ayant été tour à tour pessimiste et optimiste, de Droite et de Gauche, aller de l’avant et être réaliste. Les événements de ce printemps, je veux dire l’agression yankee contre le peuple irakien, se sont déjà soldés par une défaite de l’Oncle Sam. Que les Yanks finiraient par entrer dans Bagdad, ça, tout le monde le savait. Ce que Bush, le boucher de peuples, n’avait pas prévu, c’est le tollé mondial et l’opposition des gouvernements français, allemand, russe… On a donc vu, grâce à Mr Bush, se profiler l’axe Paris-Berlin-Moscou qui fut celui de la politique napoléonienne, cependant que le voyage de Jacques Chirac à Alger prolongeait cet axe par ce qui doit être la relation privilégiée entre la France et l’Algérie. On a dit que cette politique française avait été dictée par le désir de plaire à l’électorat musulman français. Personnellement, je crois qu’il y a des raisons plus profondes. Mais si c’était vrai, cela confirmerait le poids croissant du facteur islamique en Europe et que ce facteur joue, tout au moins objectivement, dans le sens de l’Européisme, même si, paradoxalement, la composante ethnique de ce facteur est souvent d’origine extra-européenne. Ayant à nouveau recours à la doctrine clausewitzienne, je dirai que le mouvement eurislamique naissant est destiné à constituer l’élément politique de l’équation de la conduite de la politique et de la guerre, autrement dit, d’être le partenaire des Forces Armées dans la défense du Peuple et de la Nation, de notre continent tout entier. Le contraire montrerait seulement, soit la carence idéologique de ce mouvement, soit le passage de nos armées au mercenariat, et de l’ensemble de notre société à la féodalité.

Le tir au but d’un char yankee sur l’hôtel des journalistes internationaux à Bagdad, de façon délibérée, sans aucun excuse, marque bien toute l’arrogance de l’Oncle Sam. Le sheriff de la Planète a droit à quelques bavures exterminatrices ! Tous les droits, y compris et surtout celui du plus fort ! Eh bien, les peuples du monde ont compris. Le masque de l’Oncle Sam est à jamais tombé, découvrant sa gueule de monstre sanguinaire et de mafioso international. J’ai parlé tout à l’heure de sa brutalité, évoqué quelques-uns de ses chefs d’œuvres civilisateurs. Pourtant à Hiroshima, il mourut encore moins de monde qu’à Dresde et à Tokyo du fait des bombes au phosphore. Les Yanks savaient que Tokyo était alors bâti essentiellement en bois, que la ville flamberait comme une boîte d’allumettes. On peut parler à la fois de sadisme et de la Schadenfreude du Dr Freud : il n’y a plus de porcelaine à Dresde, ni de Bouddhas en Afghanistan, depuis que les Talibans payés et armés par Washington les ont dynamités, ni de musée à Bagdad. La doctrine militaire yankee se résume dans la formule : If you can’t beat them, bomb them ! Si vous n’êtes pas capables de vous battre en soldats contre leurs soldats, bombardez au napalm ou à l’atome leurs femmes et leurs enfants pour les contraindre à se rendre. En Irak comme jadis en Somalie, pour ne pas parler bien sûr de l’offensive des Ardennes ou des combats dans le Pacifique, ou encore de Cuba en 1898, on a bien vu que le Yankee se débalonne dès qu’il a face à lui des gens décidés à vaincre ou à mourir. En Somalie, les patriotes avaient abattu deux hélicoptères : ça a suffi à ce que les cow-boys plient bagage !

Je vais donc conclure par un slogan que l’on pouvait lire sur les murs de Paris, à l’époque où le peuple français adressait son oraison nationale à l’Etre Suprême.

Les Grands ne sont grands que parce que nous sommes à genoux !

Au nom de l’Unique, levons-nous ! Revendiquons devant Lui comme devant le reste de l’Humanité le droit des peuples d’Europe à vivre, à prospérer et s’il le faut à vaincre !

Tahir de la Nive

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