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:::::::: histoire :: france et pays francophones ::

François Duprat, présent !

18/03/04 5.35 t.u.
Hervé Van Laethem

Au matin du 18 mars 1978, sur une route de Normandie, François Duprat (37 ans) meurt dans l’explosion de son véhicule et son épouse, elle, sera gravement blessée et mutilée.

Cet assassinat sera revendiqué par le « Commando du Souvenir » qui termina son communiqué de revendication par « N’oublions pas Auschwitz !»

A l’occasion du 26è anniversaire de la mort de François Duprat, je pense utile de rappeler qui il fut. Démarche d’autant plus nécessaire à une époque où la mouvance nationaliste a la mémoire particulièrement courte.

François Duprat, c’était avant tout un militant de toujours. D’Occident au Front National, en passant par le GUD ou Ordre Nouveau (et j’en oublie), on voyait toujours Duprat là où les choses se passaient.

Mais François Duprat était aussi un idéologue, on peut d’ailleurs le considérer comme le théoricien principal du nationalisme révolutionnaire moderne. Et à l’instant où les nationalistes recommencent à se diviser sur le fait de déterminer qui « est l’ennemi principal ou secondaire », les positions avant-gardistes de Duprat doivent nous faire réfléchir.

Activiste anti-gauchiste de premier plan, il est aussi un de ceux qui poussent, dans les années 70, le FN à se positionner contre l’immigration. En effet, à l’époque, le problème de l’immigration, déjà bien réel, ne se posait pas avec autant d’acuité, et certains au sein de la droite nationale, par réflexe colonialiste, ne trouvaient pas utiles de rejeter les populations originaires des anciennes colonies françaises.

Duprat, avant tout le monde, dénonçait les risques que faisait peser l’immigration sur l’identité des peuples européens. On peut donc lui reprocher des choses mais certainement pas de ne pas avoir vu clair tôt assez.

Mais ce qui était remarquable chez Duprat, c’était cette capacité d’analyser les phénomènes de société et d’en analyser les causes profondes. Et pour lui, dénoncer l’immigration n’était pas suffisant, il voulait aussi dénoncer les forces qui l’avaient provoqué.

Et il n’hésitait pas à les désigner comme étant les forces de l’argent cosmopolite : le grand capital apatride et vagabond...

Il avait démonté les rouages d’un mécanisme qui avait des buts divers : main d’œuvre à bon marché, métissage des peuples, destruction des spécificités nationales et de l’esprit potentiel de résistance qui en découle, préparation au mondialisme, etc...

Et si Duprat avait bien conscience de l’intérêt d’une grande force politique électorale comme le Front National auquel il participait avec les Groupes Nationalistes Révolutionnaires en tant que « tendance », il n’en négligeait pas la formation de cadres révolutionnaires.
Sa formation d’historien et les nombreux ouvrages de référence dont il fut l’auteur l’aidèrent beaucoup dans cette tâche.

On peut se demander où en serait la mouvance nationaliste en France et en Europe, s’il n’avait pas été assassiné. Et c’est d’ailleurs sans doute car ses assassins connaissaient sa valeur qu’ils avaient décidé de l’éliminer lui et non pas des gens plus médiatiquement connus.

Car il est indispensable de se le rappeler :
François Duprat était un des nôtres et il fut assassiné pour cela.
François Duprat était un des nôtres et sans lui, nos idées seraient toujours figées dans des schémas dépassés.
François Duprat était un des nôtres et ses assassins ne sont pas de la racaille de banlieue, mais bien ceux auxquels, certains de notre camp, essaient de faire aujourd’hui les yeux doux.

Mais nous voulons avoir la mémoire longue et la dent dure.

Et nous n’oublions pas qui fut Duprat : anti-impérialiste mais aussi pionnier de la lutte contre l’immigration. Et nous n’oublions pas non plus qui l’a assassiné ni pourquoi.

Une chose est sûre, en tous les cas : il aura fait école ! Notre existence et notre conception du monde en sont la preuve.


Hervé Van Laethem






 
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