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:: La race polynésienne aux cheveux roux
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15/01/05 |
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9.21 t.u. |
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Kerry Bolton |
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Depuis que les voyages d’exploration ont atteint cette région, les observateurs ont remarqué des éléments d’apparence européenne parmi les Polynésiens, incluant les Maoris… Durant l’époque coloniale, Ernest Dieffenbach, un naturaliste et chirurgien de la Compagnie de Nouvelle-Zélande, remarqua les apparences variées des Maoris, certains ayant le teint plus clair que les habitants du Sud de la France.
Les observations furent les mêmes dans toute l’étendue du Pacifique Sud. Cook et d’autres de son expédition remarquèrent le teint clair des Tahitiens, parmi lesquels « plusieurs avaient les cheveux roux »…
Ceux de l’expédition hollandaise Roggeveen remarquèrent l’apparence caucasienne [= blanche] des habitants de l’Ile de Pâques. Un chroniqueur écrivit des Makatéens qu’ils étaient aussi blancs que les Hollandais. Une expédition russe vers la lointaine île de Rapa signala un jeune avec des cheveux clairs, rougeâtres, des yeux bleus, un nez aquilin, « et la peau claire de l’Europe du Nord »… Et nous pourrions continuer (1).
URU-KEHU
Les observations concernant la souche aux cheveux roux à travers toute la Polynésie se réfèrent à ce qui est appelé kehu, signifiant cheveux roux. D’après Peter Buck, l’anthropologue maori, les individus et les familles uru-keru (comme les nomment les Maoris) parmi les Maoris sont considérées comme venant du croisement entre les Maoris et les mythiques Patupaiarehe ou Turehu, le soi-disant peuple des fées. Comme ces gens se voient souvent attribuer des traits surnaturels, leur réalité historique est écartée par l’académie orthodoxe. Cela est pourtant une simplification excessive. De nombreuses légendes décrivent souvent ce peuple de fées en termes de mortels, comme une race ancienne qui avait été dépossédée et repoussée dans les brumes des forêts et des montagnes. Les peuples de fées de nombreux mythes, comme les Pictes des légendes celtes britanniques, n’en étaient pas moins réels en dépit des histoires surnaturelles tressées sur eux.
NGATI HOTU, LA RACE URU KEHU
Une race de uru-kehu qui est décrite en termes très réels, historiques, sans éléments mythiques, est celle des Ngati Hotu. Si certains auteurs aiment aujourd’hui souligner la nature pacifique des légendaires races à peau blanche et à cheveux clairs qui furent submergées par des vagues de Polynésiens guerriers arrivés là vers le 14ème siècle, les Ngati Hotu au contraire étaient eux-mêmes un peuple guerrier européen. On dit qu’ils s’établirent en grand nombre dans la plus grande partie du centre de l’Ile du Nord, et pendant des siècles ils combattirent, devinrent cannibales ou se métissèrent. En fait les dernières batailles des Ngati Hotu furent livrées au moment de l’époque européenne des découvertes, établissant ainsi dans ce pays une présence continue de races européennes qui dura plusieurs milliers d’années, jusqu’à l’époque de la colonisation britannique.
Il est particulièrement intéressant, d’après nous, que les Ngati Hotu soient officiellement reconnus comme ayant été les habitants d’origine de nombreuses régions, par les rapports de recherche du Tribunal de Waitangi dans des audiences concernant des revendications de terre par des Maoris. Nous fournirons des extraits de ces rapports en une autre occasion.
F.O.V. Acheson, dont le roman historique sur le conflit entre les Ngati Hotu et les Te Arawa fut tiré de sources arawas, déclare qu’il y avait de nombreux uru-kehu aux yeux bleus parmi les Maoris, formant « une souche caucasienne ancienne et presque pure ». Il déclare qu’il a vu de nombreux individus aux cheveux clairs, à la peau claire et aux yeux bleus parmi les Maoris autour du lac Taupo et de la région de Tongariro, bien que l’isolement de ces tribus exclut un mélange avec les Européens de l’époque coloniale qui aurait pu expliquer ces anomalies (2).
Il se trouve donc que la région de Taupo était le centre des Ngati Hotu.
UN TRAIT RACIAL PERSISTANT : LES CHEVEUX ROUX
La présence d’individus et de familles urukehu parmi les Maoris dans des régions éloignées, qui ne peut pas être expliquée par un contact avec les premiers baleiniers ou les premiers colons européens, est un marqueur racial indiquant la présence ancienne de Caucasoïdes.
Seuls les Caucasoïdes ont des teintes de cheveux au-delà du noir et du brun sombre. Les cheveux roux sont donc un trait racial uniquement caucasoïde. La couleur des cheveux est aussi « strictement héréditaire ; il n’y a apparemment pas de variations dues à des facteurs environnementaux sauf que les cheveux peuvent être décolorés ou teints » (3).
Chez les humains, les cheveux roux sont un gène « dominant incomplet ». Cela signifie que le gène se mélangera avec un gène dominant, récessif ou dominant incomplet (4). Cela explique pourquoi le trait urukehu des cheveux roux peut persister génération après génération, pendant des siècles ; et cela semblerait être une preuve très convaincante indiquant un très ancien mélange entre des Maoris et des Europoïdes.
(1) Pour un compte-rendu de l’élément européen parmi les Polynésiens, voir la brochure du même auteur : Lords of the Soil, Renaissance Press, 1999.
(2) F.O.V. Acheson, Plume of the Arawas, Whitcombe and Tombs, 1938.
(3) An Introduction to Anthropology, R.L. Beals & H. Hoijer, MacMillan, NY, 1965, 3ème éd., p. 191.
(4) Science.ca online Canadian science resource.
Cet article est extrait de la brochure de Kerry Bolton: Ngati Hotu, The White Warrior Tribe, (Renaissance Press).
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