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:::::::: evola et spiritualité européenne ::

Les peuples de l’espace carpatho-danubien ont-ils conquis le Japon?

30/08/04 19.59 t.u.
dacia.org

Pendant l’été 1997, alors que je visitais les îles de la Mer Egée, parce que je m’intéressais surtout à la petite île de Santorin, je disais à mon collègue et ami, le Dr. Cocioba, que nous étions sur les traces du “Grand Empire Pélasgien”.

L’île de Santorin possède une caractéristique unique : elle conserve, sous les cendres volcaniques qui la composent, les traces d’une civilisation, morte mille ans avant l’arrivée des Grecs, venus de l’Est de la Caspienne (cette migration s’est opérée entre 1900 et 1400 av. J. C., en quatre vagues, les Achéens, les Ioniens, les Doriens et les Eoliens).

Nous avons identifié une spirale dace sur une amphore haute de un mètre, d’origine pélasgienne, et, sur une fresque, nous avons vu le “Soleil d’Alexandre le Grand”, peint quelques milliers d’années avant la naissance du grand conquérant. Nous savons que les Grecs ont revendiqué ce symbole dans leur campagne contre la nouvelle république de Macédoine. Mais, comme j’ai eu souvent l’occasion de le dire, l’histoire peut se montrer “étrange” et tout semble dépendre de l’identité de celui qui l’écrit et de l’identité de ceux pour qui il l’écrit. Un soir, je conversais avec un Serbe sur l’histoire de notre peuple (roumain). Je lui parlais du livre de V. Gordon Childe, The History of Civilisation, où il évoque les “Aryens”, en pages 176 et 177, et présente une carte de l’expansion des peuples proto-européens (les Aryens, les Carpatho-Danubiens, les Pélasges, mais peu importe le nom que vous souhaitez leur donner), tous issus des montagnes balkaniques, et qui se sont élancés vers la Mésopotamie, vers l’Empire perse, vers le Sud de la Chine, vers l’Inde et les montagnes de l’Himalaya, pour atteindre les îles de l’archipel qui constitue le Japon actuel.

La réaction du Dr. Cocioba fut spontanée, comme d’habitude, et il partit de son rire bonhomme, pour me dire : “Allons, Miky, nous avons tous fait des efforts pour tâcher de te comprendre quand tu écris que nous ne sommes pas issus de Rome, mais que nous en sommes les prédécesseurs. Je te comprends parfaitement, et je te soutiens, quand tu dis que nous sommes le premier peuple d’Europe, c’est-à-dire les Proto-Européens, et que nous constituions une civilisation pré-sumérienne. Maintenant, tu me dis que nous avons envahi l’Asie, le Caucase puis la Chine et, plus tard, l’Inde, que nous avons même conquis l’Egypte et la Mésopotamie. Nous nous sommes habitués à tes théories, mais, maintenant, n’exagères-tu pas quand tu racontes que nous avons conquis le Japon?”.

Notre conversation s’est poursuivie pendant une bonne partie de la nuit, sur cette terrasse volcanique de Santorin. La Mer Egée, de bleue, était devenue rouge, pendant un bref laps de temps, et, après avoir avalé le soleil, était passé à un bleu très foncé, plus foncé que la lave du volcan tout proche, refroidi depuis des milliers d’années, tandis que, dans le ciel, des dizaines de millions d’étoiles, minuscules petites lanternes, se mettaient à scintiller. Finalement, à moitié convaincu, mon ami m’a dit : “Si tu écris sur notre conquête du Japon, leur gouvernement ne va pas être content...”. “C’est pourquoi je te demande de garder le secret”. En 1993, les éditions Barnes & Noble ont publié “The Aryans”. Je constatai qu’une carte de ce livre présentait l’espace carpatho-pontique, avec le bassin du Dniestr, comme l’espace originel des peuples européens et des cultures du monde... Je savais que ces peuples de l’aire carpatho-danubienne avaient donné une puissante dynastie à la Mésopotamie vers 1500 av. J. C., et puis qu’ils avaient conquis la Perse, l’Anatolie, l’Asie et l’Inde, en diffusant de la sorte leur langue, leur religion et leur culture, dans des contrées aussi éloignées que l’Himalaya, mais je ne pouvais pas affirmer qu’ils avaient débarqué dans l’archipel japonais.

Je me suis donc attelé à l’étude de la préhistoire du Japon. Je vous résume ici ce que j’ai découvert : la population Yayoi, les ancêtres des Japonais actuels, est arrivée au Japon en 300 de l’ère chrétienne, assez tardivement comme vous pouvez le constater. Ils y découvrirent une population indigène, qu’ils ont nommé les “Emishi”, c’est-à-dire les “Barbares”. Leur véritable nom était les “Aïnous”, ce qui signifie “hommes”, un terme qui ressemble fort au mot “Aomu”. Ils étaient de simples chasseurs et pêcheurs. Ils s’appelaient eux-mêmes les “hommes” (le terme roumain étant “oameni”), comme le faisaient les Carpatho-Danubiens qui avaient envahi l’Inde et qui vénéraient le dieu védique ‘Om”. Ils aimaient se désigner eux-mêmes par le vocable “oameni”, soit les “hommes”, et sont considérés aujourd’hui comme les descendants des “peuples caucasiens”, c’est-à-dire carpatho-danubiens, qui ont envahi les îles constituant l’archipel japonais, il y a cinq mille ans (en 3000 av. J. C.). A la même époque, ils avaient déjà conquis l’Inde et vaincu les puissances qui occupaient la Chine actuelle. Jusque naguère, les Chinois se montraient très fiers de leurs “ancêtres”, les momies découvertes dans le Bassin du Tarim, mais ces momies sont de type europoïde et sont donc plutôt nos ancêtres, à nous Européens.

La découverte récente des “machines PCR” (pour déterminer les réactions en chaîne polymérisées), capable de lire et d’interpréter les résidus chromosomiques stockés dans l’ADM mitochondrique, a provoqué des surprises archéologiques et historiques. Les résultats obtenus, par l’application de ces techniques sur ces momies du Bassin du Tarim, dans le Turkestan chinois, ont attesté l’origine européenne de ces corps momifiés et leur apparentement aux Tokhariens. Une surprise de taille!

Revenons aux Aïnous du Japon, très probablement d’origine carpatho-danubienne. Les envahisseurs Yayoi les ont obligés à se retirer toujours plus au Nord, car l’accroissement démographique des nouveaux arrivants avait été considérable. En l’an 805, l’Empereur Yayoi reçoit toutefois un rapport signalant que les “Aïnous se rassemblent en grand nombre, comme les fourmis, et disparaissent ensuite aussi rapidement que les oiseaux”. La population aïnoue, bien que repoussée vers les îles au climat froid que sont Hokkaïdo et Sakhaline, a pu maintenir son indépendance jusqu’en 1799, lorsque les Japonais décidèrent d’occuper ces territoires insulaires pour se “protéger contre toute agression russe”. Jusqu’à une date récente, personne ne s’est vraiment intéressé aux origines de ces Aïnous barbus, à la pilosité claire. Personne n’a fait de recherches chromosomiques (par le truchement de la technique PCR) parce que personne ne s’intéressait à dépenser de 5000 à 10.000 dollars pour connaître la vérité. Quant aux Japonais, ils préfèrent l’ignorer.

L’anthropologue américain Carlton Coon considérait que les “Caucasiens”, arrivés là-bas il y a cinq mille ans, étaient les mêmes que ceux qui avaient occupé les Kouriles et les îles aléoutiennes, devenant de la sorte les premiers à découvrir l’Amérique, ainsi que le bassin du fleuve Amour et la Mandchourie. D’autres pensent que ce peuple aïnou est le même que celui qui a migré à travers l’Asie et qui est constitué de ces “Caucasiens” qui ont atteint la Mongolie actuelle et qui, après avoir traversé le Détroit de Bering, se sont répandus dans les deux Amériques. Cette théorie semble confirmée par la découverte, en 1958, sur la côte équatorienne, de plusieurs vases en céramique, très semblables à ceux que fabriquait la population aïnoue.

Je ne crois pas que c’est exagéré de dire que les Carpatho-Danubiens, Aryens, Pélasges et Aïnous, ou quels que soient les autres noms qu’on leur donne, sont les ancêtres des peuples qui ont suscité la “Légende de l’Homme Blanc” ou de l’”Homme à barbe claire”, arrivé au Mexique et au Pérou, il y a cinq mille ans, soit, à peu près, à la même époque.

Il semble bien que cette population aïnoue d’origine carpatho-danubienne, quand elle a envahi le Japon, a rencontré une population que l’on appelle généralement le peuple de la “Culture de Jomon”, dont les preuves de l’existence sont sporadiques et insuffisantes. Après avoir été repoussés par les Yayoi venus de Corée vers l’an 300 de notre ère, ces Aïnous ont été dispersés, massacrés ou simplement “assimilés”. Les Japonais sont très réticents à se souvenir de ces “peuples blancs”, qu’ils ont trouvés sur les îles, qui constituent aujourd’hui leur patrie. Seuls quelques 14.000 Aïnous vivent de nos jours dans de petits villages le long des côtes de l’Ile d’Hokkaïdo. En ce qui concerne leurs origines, personne ne s’y est intéressé scientifiquement.

Au début du 19ième siècle, les Aïnous ont adopté le costume traditionnel japonais. Aucune étude n’a été entreprise pour connaître leur langue, car les chercheurs japonais ont décrété qu’elle était “impossible à classer”. Nous espérons qu’un jour un homme aïnou, descendant des Carpatho-Danubiens, aura suffisamment d’argent et de curiosité scientifique pour investir quelques milliers de dollars dans un test PCR d’archéologie moléculaire, de façon à pouvoir déterminer leur trace génétique.

Si aujourd’hui une machine PCR coûte plusieurs milliers de dollars et n’est pas plus grande qu’un four à micro-ondes, dans un futur très proche, elle aura sans doute les dimensions d’un ordinateur de poche. Il sera possible d’en transporter sur les sites de recherche, où l’information obtenue pourra être analysée par un ordinateur spécialisé qui comparera les données stockées d’autres traces génétiques mitrochondriques, appartenant à différentes races et civilisations. Les Aïnous devront donc attendre pour voir confirmer leurs origines carpatho-danubiennes qu’une personne montre de l’intérêt pour eux et pour leur civilisation, en espérant qu’ils ne s’éteindront pas définitivement avant...

source : http://www.dacia.org

 
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