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:::::::: histoire :: france et pays francophones ::

L’histoire de Rivarol

12/12/03 5.59 t.u.
Guitry/hebdomadaire ‘t Pallieterke

Rivarol est le doyen de la presse non conformiste française. La définition du non-conformisme me semble ici évidente. Non conformistes sont les journaux et périodiques qui échappent à toute mainmise des entreprises du seul fait qu’ils ne profitent pas de la publicité desdites entreprises. Non conformistes sont les journaux et périodiques qui luttent contre le système en place qui oscille actuellement entre la gauche et la droite. Non conformistes sont les journaux et périodiques qui sont poursuivis et boycottés par ce même système par leur refus de s’agenouiller devant lui. Non conformistes sont les journaux et périodiques qui sont régulièrement traduits en justice pour leur faire rendre gorge en parvenant traduire en amendes ce qui reste de leur pauvre trésorerie et cela par les apôtres de la tolérance ! Non conformistes sont les journaux et périodiques Non conformistes sont les journaux et périodiques qui crient dans le désert en devant se contenter de modestes tirages dont la plus grande partie est couverte par abonnements. C’est pour toutes ces raisons que Rivarol mérite cet honorable adjectif. Voici déjà plus de quinze ans que cet hebdomadaire à faible tirage sévit sur une barricade de droite réactionnaire comme son titre le laisse deviner. Dans cette optique, Rivarol est bien le doyen de Présent, Minute, Défense de l’Occident, Le Choc du Mois, National Hebdo, Écrits de Paris et tant d’autres titres de la presse nationaliste dont, au cours des années, plusieurs se sont vus contraints de disparaître par manque de moyens financiers ou à la suite de sévères condamnations dont, par ailleurs, Rivarol n’a pas manqué d’être également victime. Je songe ici à la Présidence de Charles De Gaulle sous laquelle notre petit hebdomadaire a été condamné pour « offense envers le Chef d’État. »

Sorti d’un roman de Dickens

Il y a deux ans, à l’occasion de son quinzième anniversaire, j’ai comparé ici même Rivarol à ‘t Pallieterke, toutes pro^portions gardées bien sûr ! Les deux gazettes ont à peu près le même âge. Les deux gazettes ont, dés leur naissance, voulu donner voix aux victimes de la répression, à ceux qui n’avaient aucune raison de faire un jour férié du 8 mai. Ce n’est leur seul point de convergence. Notre petit hebdomadaire doit, lui aussi, subsister sans profiter de la manne publicitaire fournie par des grandes industries. L’indépendance a son prix ! Les locaux de Rivarol sont aussi « luxueux » que ceux de la Chaussée de Malines. Au milieu des années quatre-vingt, en tant qu’étudiant visitant paris, j’ai eu l’occasion de profiter du privilège de pouvoir faire un saut à la rédaction de Rivarol située au numéro 9 du Passage du Marais, à proximité de la Place de la République. Robert Poulet, qui était chargé à l’époque de la rubrique littéraire paraissant en pénultième page de l’hebdomadaire, m’avait, donnant suite à une visite faite à son domicile, écrit un mot amical d’introduction à l’attention de la rédaction la priant de me laisser pénétrer dans les locaux de Rivarol et consulter ses archives. Je n’ai plus jamais depuis lors rencontré un tel capharnaüm empli de livres, de dossiers de presse, de relents de cigarettes, de tasses à café vides, de crépitements de machines à écrire désuètes et de puantes ronéos. Bref, un décor sorti d’un roman de Charles Dickens. Un décor qui par ailleurs a souvent été la cible d’attentats noctures. Rivarol a déménagé depuis lors. Il n’en est pas devenu plus riche !

(Et, en ce qui concerne les attentats, je m’en réfère volontiers au scoop le plus fameux de l’histoire de Rivarol. Car c’est en première page de cet hebdomadaire que les Français, quelques jours après le 16 octobre 1959, ont pu lire comment un sénateur de l’opposition avait fait organiser un attentat bidon contre sa personne dans les jardins de l’Observatoire. Le nom de ce sénateur est par la suite devenu mondialement célèbre. Il s’appelle François Mitterrand.)

Porte-parole de l’opposition de droite

Il y a peu, j’ai parlé ici en termes élogieux de Marc Laudelout, l’éditeur littéraire du Bulletin célinien. C’était à l’occasion de la sortie de son opuscule sur Brasillach et Céline. Il me plaît de renouveler avec encore plus d’insistance cet éloge aujourd’hui devant les éléments que Laudelout a collationnés dans son livre sur Rivarol hebdomadaire de l’opposition nationale. Le résultat n’est pas une histoire scientifique de l’hebdomadaire mais un bouquet impressionniste d’articles et d’intervouves de collaborateurs et d’amis extérieurs. Pas une thèse mais un hommage en pointillé venu du cœur. Certains collaborateurs étaient présents à la naissance de l’hebdomadaire. Je pense en premier lieu à l’infatiguable rédactrice en chef Marie-Camille Galic. Je me dois également de citer Martin Peltier, Francis Bergeron, Jean-Paul Angelelli, Marcel Signac, Pierre-Louis Moudenc, Philippe Colombani, François Brigneau, en priant ceux que j’oublie de m’en excuser. Tous parlent abondamment de leurs prédécesseurs des débuts de Rivarol. Ce sont eux qui ont créé la réputation de l’hebdomadaire national combatif : René Malliavin, Maurice Gaït et Pierre Dominique qui en ont été les premiers rédacteurs en chef. Les collaborateurs condamnés à mort Lucien Rebatet et Pierre-Antoine Cousteau, les écrivains Jean raspail, Claude Jamet, Albert Paraz, Roger Peyrefitte, Maurice Martin Du Gard e tant d’autres. Robert Poulet, grand ami de Karel Dillen, également décédé il y a quatorze ans. Ils revivent tous dans le livre de Marc Laudelout, par ailleurs richement illustré de leurs portraits. Il n’entre pas dans mes habitudes de conseiller aux lecteurs de ‘t Pallieterke l’achat d’un livre dont il est ici question. Je fais volontiers une exception pour Rivarol. Les pestiférés le méritent !

Guitry

Marc Laudelout présente Rivarol hebdomadaire de l’opposition nationale, Déterma éditions (en vente en ligne sur www.libras.com) 225 p., 23 €.



 
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