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:::::::: histoire :: france et pays francophones ::

Une biographie de Robert Poulet

01/12/03 9.34 t.u.
Extraits d’un article du Soir (24-09-2003)

Jean-Marie Delaunois est l’auteur d’une biographie fouillée de Robert Poulet que l’on peut acquérir sur www.librad.com. Nous publions ci-dessous des extraits d’une analyse de ce livre publié dans la presse quotidienne belge et signé Jacques de Decker.

C’est un livre qui risque de passer inaperçu. Il paraît chez un éditeur discret, qui n’a pas massivement accès aux tables des librairies. Surtout, il traite d’un sujet des plus délicats, que l’on pourrait même qualifier de tabou. Robert Poulet est un maudit des lettres belges, à la différence de son frère, Georges, considéré internationalement comme un des géants de la « nouvelle critique » française. Son œuvre, elle aussi principalement critique, quoiqu’à l’opposé, par l’esprit et la méthode, de celle de son cadet, risque d’être totalement occultée par sa figure historique.

Poulet, en effet, a été un des grands intellectuels inciviques belge de la seconde guerre mondiale. Il fut condamné à mort, et aurait été passé par les armes s’il n’avait été admirablement défendu par quelques esprits généreux et sa femme, en particulier, qui obtinrent qu’il fut forcé à l’exil. Frappé de mort civile en 45, il vécut jusqu’en 1989 à Paris, année où il mourut à l’âge de 96 ans, s’étant imposé comme un pamphlétaire de première force et un chroniqueur de pointe, dont Paul Morand a pu dire, non sans exagération, qu’il était « probablement le plus perspicace des analystes littéraires de langue française. »

Jean-Marie Delaunois est l’auteur de cette biographie qui mérite le coup de chapeau a bien des égards. D’abord parce qu’elle s’attaque à un sujet particulièrement ample : on n’expédie pas la vie d’un presque centenaire comme celle de Radiguet. Ensuite parce que le modèle n’est pas ragoûtant : fasciste de fond, arrogant et méprisant, Poulet n’a rien de très avenant. Enfin parce qu’à propos de personnages de ce genre, les témoignages ne sont pas simples a recueillir : qui va se vanter d’avoir connu celui qui fut un temps l’ennemi public numéro un ?

Delaunois inspire donc du respect à son préfacier, Jean Vanwelkenhuyzen, caution particulièrement flatteuse qui le traite d’ « historien-galérien ». Il nous donne en effet la plus vaste information réunie à ce jour sur un écrivain qui aurait pu déployer une belle œuvre (son roman Handji, paru en 1931, en témoigne) s’il n’avait pas été saisi à ce point par le démon de la politique. Plus naïf que rusé, il fut sans doute la dupe de plus retors que lui.

(...)

Quarante-quatre ans de survie à la condamnation ne suffirent pas à lui rendre la sérénité. Son travail éditorial et critique, quoique animé d’un talent indéniable, resta marqué par le revanchisme et le ressentiment.

Mais enfin : voilà une figure de notre littérature dont il nous est enfin loisible de mieux estimer le parcours et l’apport : il était temps. En France, Céline ou Drieu sont traités avec moins d’embarras. Seuls Rebatet et Brasillach inspirent encore une gêne comparable, parfaitement légitime sur le plan idéologique, pas du tout du point de vue de l’historiographie littéraire. Delaunois a eu le courage et l’obstination de rapatrier en quelque sorte ce « corps étranger », comme il dit, et il faut lui en savoir gré.

(...)

Jacques de Decker

 
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