Arguments contre la candidature turque
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26/08/04 |
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3.20 t.u. |
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Udo Voigt , Président du NPD |
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Udo Voigt a répondu aux questions de l’hebdomadaire munichois “National-Zeitung”
National-Zeitung: En décembre 2004, l’UE décidera si les négociations, en vue d’une adhésion de la Turquie, pourront commencer. Quelles réponses apportez-vous à ceux qui se montrent favorables à l’adhésion turque?
Voigt: D’un point de vue géographique, la Russie appartient jusqu’à l’Oural à l’Europe, sans aucun doute, mais ni la Turquie ni Israël n’en font partie. Les économies des pays membres de l’UE ne seront pas capables de surmonter les difficultés que représentent l’adéquation nécessaire, sur le long terme, des dix nouveaux Etats membres de l’UE. Il s’avère donc impossible d’intégrer encore davantage de pays étrangers à l’espace européen dans l’UE, rien qu’en ne tenant compte que des seuls critères économiques. Qui plus est, seuls 3% du territoire turc appartiennent à l’Europe; quant à la composition démographique de la Turquie, elle n’appartient pas à la communauté européenne, marquée par la civilisation chrétienne occidentale. Avec sa croissance démographique galopante, la Turquie constitue une menace pour l’existence future de l’Europe, car vu les dispositions qui prévoient le libre choix du lieu de travail et de résidence pour tous les ressortissants de l’UE, nous verrons, à moyen terme, plus de cent millions de personnes déferler dans toute l’Europe, ce qui conduira à un mixage généralisé des peuples, comme jamais l’histoire ne nous en a donné l’exemple. Si cette idée folle devient réalité, l’Europe sera menacée d’une islamisation définitive.
Il faut regretter le fait que les bonnes relations qui ont existé entre l’Allemagne et les peuples d’Orient, au cours de l’histoire, est remise en question, par négligence, à cause des conceptions folles qui animent les dirigeants de l’UE. Nous ne voulons ni d’une Europe eurocratique ni d’une adhésion de la Turquie à l’UE, parce que cela nous mènerait à imiter le modèle de l’impérialisme économique américain. En fin de compte, la nécessité de construire un nouvel ordre européen doit laisser ouverte la possibilité, pour nous tous, de trouver un juste équilibre entre nos intérêts et ceux de la Turquie, par des négociations bilatérales. Les instances européennes doivent toutefois se poser comme les garantes des valeurs culturelles et ethniques des peuples européens. Dans un tel contexte, l’Allemagne doit demeurer le pays des Allemands. A Bruxelles toutefois, sur base des clauses du Traité d’Amsterdam, les euro-technocrates concoctent des plans pour aliéner encore davantage l’Europe, par des politiques migratoires désordonnées. La part de la population, composée d’étrangers, risque d’ores et déjà de submerger les autochtones et hypothèque ainsi l’existence future de bon nombre de peuples européens. Toute politique étrangère européenne devrait avoir pour but de protéger les peuples d’Europe et de défendre le sol européen contre tous nouveaux flux migratoires et non pas de fabriquer une “société multiculturelle”. Pour toutes ces raisons, je demande à tous les Allemands de résister contre la menace que constitue une éventuelle adhésion turque.
[source : LIEN ]
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