22/09/03 8.09 t.u. Philippe A. Renko

Décidément, les mensonges des Pol-Pot du Potomac et de la Tamise font eau de toutes parts.

On connaissait déjà les vives attaques de l'ancien ministre de Hit(B)lair, Michael Meacher, réduisant à néant le propaganda staffel de son ex-employeur.

Ainsi, dans le Guardian du 6 septembre – sous le titre Cette guerre au terrorisme est une duperie et sous-titre, " Les attaques du 11 septembre ont donné aux États-Unis un prétexte idéal pour utiliser la force afin d'assurer leur domination globale " – Meacher avertissait d'emblée que " la vérité pourrait être bien plus trouble ".

Et de rappeler, en ce qui concerne les mobiles de la guerre d'Irak, qu'on ne le pense généralement. " Nous savons désormais qu'un projet de création d'une Pax Americana a été élaboré pour Dick Cheney (aujourd'hui vice-président), Donald Rumsfeld (ministre de la Défense), Paul Wolfowitz (adjoint de Rumsfeld), Jeb Bush (frère cadet de George W. Bush) et Lewis Libby (chef de cabinet de Cheney). Ce document, intitulé Rebâtir les défenses de l'Amérique, a été rédigé en septembre 2000 par le groupe de réflexion néoconservateur Projet pour le nouveau siècle américain (PNAC) ".

Il s'agit, précisait Meacher, de l'élaboration du Guidance Document du Pentagone, datant du début des années 90 et " attribué à Wolfowitz et Libby ", où il est notamment écrit en toutes lettres que les États-Unis devaient " décourager les nations industrielles avancées de défier notre leadership ou même d'aspirer à un rôle régional ou mondial plus important ".

Toujours aussi bien inspiré, le quotidien londonien vient de remettre le couvert sur les fausses accusations des ténors de l’Axe américano-sioniste.

Et, cette fois-ci de citer un militaire américain affirmant que " les allégations concernant la libération de l'Irak constituent le plus grand mensonge de l'Histoire ".

Ce militaire yankee, Tim Predmore, affirme que l'existence d'armes de destruction massive en Irak n'était " qu'un prétexte " que les Etats-Unis et l'Angleterre ont avancé pour justifier leur offensive contre l'Irak et " faire main basse sur les ressources pétrolières " de ce pays.

Faisant allusion aux prétentions des militaires nazis-uniens de poursuivre l'occupation de l'Irak, Predmore d’estimer que la présence militaire des forces étrangères dans ce pays était " injustifiable ".

C’est de le dire, mon petit Tim…

Au fait que reste-t-il VRAIMENT des accusations proférés par le Moloch nazi-unien, dans la foulée des attaques aériennes du 9/11 ?

Rien de bien sérieux.

Notons ainsi que, comme le rapporte Chronique de Guantanamo - http://quibla.stcom.net/ -
n°28 (18 sept. 03), " la juge fédérale US Leonie Brinkema a donné jeudi jusqu'au 29 septembre au parquet, à la défense et à l'intéressé pour exprimer leur point de vue sur la possibilité de prononcer un non-lieu concernant Zacarias Moussaoui, seule personne inculpée aux USA dans le cadre des attentats du 11 septembre ".

" La juge avait initialement fixé le 25 septembre comme date limite pour ses consultations, mais elle l'a reportée au 29 septembre à la demande de la défense ".

" La veille, le gouvernement US avait reconnu que son refus d'autoriser Moussaoui à interroger trois membres présumés d'Al Qaïda détenus par les USA pourrait déboucher sur un non-lieu.
Cette option aurait pour conséquence que Moussaoui serait probablement jugé par un tribunal militaire devant lequel il bénéficierait d'une protection moindre, dit-on de source proche du dossier ".

En fait, les Nazis-Unis (appelés par certains États-Unis), seraient bien inspirés de méditer l’avertissement lancé par le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution (Pasdaran), le général Yahya Rahim Safavi, qui a prévenu Washington qu’ " En prolongeant leur présence militaire en Irak, les États-Unis cherchent à remodeler l'atlas de la région ".

" Les États-Unis tentent de faire de l'Irak une nouvelle base politique, sécuritaire et militaire au Moyen-orient afin de marginaliser, les pays arabes de la région et affaiblir même la position de la Turquie ", a déclaré Safavi.

Mais " Les dirigeants de la Maison-Blanche doivent tirer leçon du bourbier irakien où il s'enfonce et recourir à une politique raisonnable et pacifiste ", a précisé Safavi, rappelant que les Américains sont incapables de fournir aux besoins du peuple irakien, d'autant plus que, sur le terrain, l'Irak s'est transformé " en un cauchemar au coût astronomique ".

" L'ère des dictateurs est belle et bien finie et les États-Unis ne pourront guère poursuivre leur unilatéralisme ni dans le monde ni dans la région ", car aucune nation du monde ne permet aujourd'hui, aux étrangers de décider de son sort. " Les États-Unis ne pourront, non plus, mettre sur pied un gouvernement américain en Irak ".

© https://voxnr.com (22 sept. 03).