Et qui va contrôler ?
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20/03/03 |
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15.58 t.u. |
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Philippe A. Renko |
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Les avions de la coalition conduite par Washington basés à Inçirlik pas autorisés à bombarder l'Irak, tente de nous faire croire Ankara -
Les avions américains et britanniques basés à Inçirlik (sud de la Turquie) " ne seront pas autorisés " à participer à des bombardements en Irak, en cas de guerre, a appris Anatolia (20 mars 03), de source proche du gouvernement turc.
Aucun des quelque 50 appareils militaires, qui participent actuellement aux missions de reconnaissance et de surveillance dans la zone d'exclusion aérienne du nord irakien, " ne pourra bombarder l'Irak ", a déclaré, péremptoire ce responsable.
Une déclaration qui n’engage, bien évidemment, que son auteur.
En effet, l'opération Northern Watch, autorisée par le Parlement turc, n’a jamais empêché, bien au contraire, le décollage des chasseurs-bombardiers des forces de l’Axe américano-sioniste.
Or, concrètement, on voit mal des bidasses turcs (cantonnés à la stricte surveillance du périmètre des bases, pour en éloigner les curieux) aller vérifier que l’armement emporté par les F-16C/D Fighting Falcon US et Tornado britanniques cadre, ou non, avec les opérations précédentes.
Et comment, d’ailleurs ?
Celles-ci depuis des mois étant, non pas des opérations de simple interdiction de vol (impliquant un armement air/air d’autodéfense des appareils), mais des opérations de saturation et de suppressions des sites de défense anti-aérienne irakiens, donc passant par l’emport des mêmes engins sol/air que précédemment.
Quant au contrôle aérien, il est dévolu aux E3A Sentry de veille aéroportée de l’Otan et de l’USAir Force, sur lesquels les militaires turcs n’ont aucune autorité.
Naturellement, vous vous en doutez, la même analyse prévaut pour les appareils stationnés en Arabie Séoudite…
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