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La Russie, Israël et les silences des médias

07/03/05 7.54 t.u.
Alison Weir

Comme bien souvent avec l’agence Associated Press lorsque des informations ont quelque chose à voir avec Israël, on déplore de graves omissions dans la manière dont elle a relaté la connexion Israël – Russie, en dépit du fait qu’elle n’est pas sans rapport avec les Etats-Unis et le pétrole.

Au lendemain du discours de Bush sur l’état de l’Union, deux fuyards recherchés par Interpol ont assisté au « Déjeuner national de prière » tenu à Washington DC. La veille, ces deux fugitifs avaient eu les honneurs d’une rencontre d’une durée d’une heure du Comité des Relations Internationales sur la colline du Capitole, à l’invitation du représentant Tom Lantos [démocrate, Californie].

Vous auriez sans doute pensé que lorsque des hommes recherchés et poursuivis par toutes les polices européennes font soudainement leur apparition inopinée aux Etats-Unis, et en particulier sur la colline du Capitole, à des réceptions auxquelles le président des Etats-Unis assistait en personne, c’est ce qu’on appelle habituellement « un scoop » ?

Eh bien détrompez-vous : Associated Press n’a pas publié une seule dépêche à ce sujet [1]. Pas une seule chaîne de télévision ni aucune station de radio n’ont mentionné ces événements. De fait, les recherches effectuées au moyen des moteurs de recherche Google et LexisNexis, ne faisaient apparaître que trois articles de presse, quatre jours après ces événements, pour l’ensemble des Etats-Unis [2].

Qui sont ces fuyards hors-la-loi, recherchés par Interpol, et qui rencontrent les officiels du gouvernement américain au plus haut niveau ? Et pourquoi avons-nous été frustrés, nous qui aimerions tellement en savoir un peu plus à leur sujet ?

Voici l’histoire. Ces deux hommes, semble-t-il, ne sont que la partie émergée d’un colossal iceberg. Et cet iceberg n’a pas, comme de coutume, seulement 90 % de sa masse cachée sous la surface de l’eau. Non : cet iceberg-là est immergé pratiquement en totalité !

Il s’agit de Mikhail Brudno et de Vladimir Dubov, des partenaires israélo-russes du géant pétrolier russe Yukos. Ils sont recherchés, avec un certain nombre de leurs potes, par Interpol au motif qu’ils auraient extorqué des milliards de dollars à des citoyens russes. Afin d’échapper aux poursuites des tribunaux russes, ces hommes sont allés s’installer en Israël [3].

Comme l’explique le quotidien israélien Ha’aretz : « Depuis quelques années, les autorités russes enquêtent sur la firme Yukos, ses dirigeants et ses principaux actionnaires, dont beaucoup sont d’origine juive. Les interrogatoires ont amené plusieurs hauts dirigeants à fuir vers Israël, et ils ont abouti à l’arrestation de Khodorkovski et à une attaque du Kremlin contre Youkos.

Il est indéniable qu’Israël est un facteur majeur dans la lutte de pouvoir qui fait aujourd’hui rage à Moscou, et qui secoue l’ensemble du pays. Toutefois, l’agence Associated Press n’écrit pratiquement jamais aucun reportage sur cette connexion. Ainsi, il y a quelques mois de cela, dans un article typique de cette agence sur cette lutte de pouvoirs, Associated Press écrivait : « La Russie accuse de nouveau Berezovsky » [4] ? Le chef du bureau d’Associated Press à Moscou, Judith Ingram, ne mentionne nulle part que Berzsovksy est un citoyen israélien, ni qu’il a de multiples rapports avec Israël.

Ce genre d’omissions d’Associated Press et d’un large éventail des médias américains constitue un sérieux handicap pour les Américains, qui ont bien du mal à déchiffrer ce qui se passe en Russie et la signification profonde de ces événements pour la marche du monde.

Pour trouver les raisons de cette lutte pour le pouvoir en Russie, et comprendre son importance pour tout le monde, il est nécessaire de comprendre le substrat israélien généralement passé sous silence. Lorsqu’on a compris cela, l’amitié de responsables du Congrès pro-israéliens, tel le Représentant Lantos, pour des magnats pétroliers russes en fuite devient plus compréhensible.

Afin d’explorer ce contexte, il est souvent d’une grande aide de lire la presse israélienne. En juillet, un important quotidien israélien, The Jerusalem Post, a publié un article intitulé : « Boris Berezovsky : « La Russie de Poutine est dangereuse pour Israël » ». Avant d’en étudier le contenu, examinons tout d’abord rapidement le contexte.

Les oligarques milliardaires

Boris Berezovsky est un des sept « oligarques », comme on les désigne généralement tant en Russie qu’en dehors de la Russie : immensément riches, ces puissants manipulateurs ont acquis, grâce à la violence, au vol et à la corruption, une part léonine (de 70 à 85 %) des richesses de la Russie : depuis ses gisements pétroliers jusqu’à l’industrie automobile, en passant par les principaux mass média.

Dans le même temps, ce groupe a su prendre le contrôle de la plus grande partie de l’appareil politique du pays. Grâce à des ressources financières extraordinaires et à des hommes liges à l’intérieur de celui-ci, les oligarques ont choisi des premiers ministres et des ministres à leur convenance, et ils se sont même dispensé de le faire dans les coulisses. En 1997, le fondateur de Yukos, Michail Khodorkovsky, un des sept, et homme le plus fortuné de Russie par intermittences (car plusieurs des autres oligarques l’ont parfois coiffé au poteau, puis rétrogradé derrière lui) a déclaré à un journaliste, peu avant son arrestation et son incarcération par Poutine, l’an dernier :

« Si nous classions tous les domaines de l’activité humaine en termes de profitabilité, la politique arriverait certainement en tête des affaires les plus juteuses. Quand nous constatons une situation critique dans le gouvernement, nous tirons à la courte paille pour savoir lequel d’entre nous ira se charger du pouvoir. » [5]

Il s’avère que presque tous ces oligarques ont des liens importants avec Israël. De fait, Berezovsky lui-même a la citoyenneté israélienne, ce qui a provoqué un scandale qui prit les proportions d’un Watergate à la russe, en 1996, lorsque ce fait a été divulgué par un quotidien russe. [6]

La loyauté duplice de Berezovsky a-t-elle une réelle importance ? Oui. Sous le règne de la domination planétaire, les intérêts d’Israël et ceux de la Russie divergent considérablement entre eux. Il est dans l’intérêt d’Israël de favoriser l’arrivée au pouvoir en Russie d’un régime ami d’Israël, de préférence au régime actuel, sous Poutine, qu’Israël considère favorable à ses ennemis. Ainsi, il n’y a pas très longtemps, Poutine a rencontré les dirigeants syriens, ce qui a inquiété au plus haut point Israël.

Du point de vue israélien, avoir un citoyen israélien aux plus hautes responsabilités du gouvernement russe est un must. En Berezovsky, ils disposaient de l’homme idoine. L’article du Jerusalem Post cité plus haut est révélateur. Il décrit Berezovsky en « Parrain des Oligarques » et en « Thaumaturge de la politique russe », et fait état de Berezovsky déclarant que « La Russie de Poutine est dangereuse pour Israël ». Berezovsky poursuit, affirmant que Poutine « soutient le terrorisme » au Moyen-Orient à travers ses relations anciennes avec l’Irak et ses relations actuelles avec l’Iran. [7]

Si les Israéliens n’avaient que des motifs de satisfaction à voir la position occupée par Berezovsky en Russie, il n’est en revanche nullement étonnant que les citoyens russes aient été un peu moins emballés. Découvrir qu’un dirigeant très puissant et un des membres du Conseil de Sécurité de la Russie était un citoyen israélien ne laissa pas de les déconcerter.

Résultat de la levée de boucliers dans les médias au sujet de la citoyenneté israélienne de Berezovsky et d’autres événements connexes : les connexions entre les oligarques et Israël furent plus largement connues en Russie et dans le reste du monde. En Israël, elles sont fréquemment évoquées par les médias, bien souvent avec adulation, comme cette série culte de la télévision israélienne, intitulés : « Les Oligarques ».

« Certains des épisodes [de cette série télévisée], explique l’écrivain israélien Uri Avnery, « sont tout simplement incroyables, ou plutôt seraient incroyables, si elles ne venaient pas en direct de la bouche du cheval même : les héros de cette histoire, qui se vantent avec délectation de leurs exploits pendables. La série a été produite par des Israéliens immigrés de Russie ». Avnery écrit que les oligarques ont eu recours « au vol, aux pots-de-vin et aux assassinats », en « exploitant la désintégration du système soviétique afin de piller les trésors de l’Etat et d’amasser un butin de plusieurs centaines de milliards de dollars. Pour assurer la perpétuation de leurs affaires frauduleuses, ils ont pris le contrôle de l’Etat russe. Sur les sept [oligarques], six sont juifs. » [8]

D’après un article du Washington Post, sous la plume de David Hoffman, le groupe des oligarques a acheté et contrôlé des responsables du gouvernement russe au plus haut niveau. Après avoir financé l’élection de Poutine, en 1996, écrit Hoffman, « Les magnats se sont réunis et ont décidé de placer l’un des leurs au gouvernement. Ils ont débattu entre eux, puis ils ont choisi [Vladimir] Potanin, qui devint vice-premier ministre. Une des raisons de leur choix était que ce Potanin n’était pas juif, alors que la plupart des autres l’étaient, et qu’ils avaient peur d’un retour de manivelle contre les banquiers juifs. » [9]

En Russie, les oligarques sont profondément honnis, ils sont considérés comme des malfrats qui se sont ingéniés à saigner le pays à blanc ; sous leur règne, beaucoup de citoyens russes ont vu les économies de toute leur vie disparaître du jour au lendemain. Un mot nouveau a été créé spécialement pour décrire leur domination : « semibankirshchina » [= le règne des sept banquiers], et il est amplement connu qu’ils ont mis sur pied des milices particulièrement criminelles. Des rumeurs courent sur Berezovsky, qui a fait l’objet d’un reportage plein de déférence de l’Associated Press, indiquant qu’il serait même responsable de l’assassinat d’un journaliste américain, Paul Klebnikov, rédacteur en chef de l’édition moscovite de la revue Forbes.

While no one has been charged with the murder of Klebnikov, who had written a book on Berezovsky, many suspect a Berezovsky connection. As a friend of Klebnikov wrote: "Experienced expatriates in Russia shared an essential rule: Don't cross these brutal billionaires, ever, or you're likely to go home in a box." [10]

Même si personne n’a été convaincu de l’assassinat de Klebnikov, auteur d’un ouvrage consacré à Berezovsky, beaucoup soupçonnent une « Berezovsky connection ». Comme l’a écrit un ami de Klebnikov : « Les expatriés en Russie un peu au courant des dangers qu’ils encouraient avaient en partage une règle essentielle : « Ne croise jamais un de ces milliardaires brutaux, sinon tu rentreras sans doute à la maison dans une boîte en sapin. » [10]

La Chechnya Connection

Les indices d’une responsabilité encore bien plus grande de Berezovsky dans la mort et la tragédie ne manquent pas.

« Berezovsky se vante d’avoir causé la guerre en Tchétchénie », écrit Avnery, « une guerre dans laquelle des dizaines de milliers d’innocents ont été massacrés et un pays entier dévasté. Il était intéressé par les richesses minérales et un projet de pipeline dans cette contrée. Afin de les obtenir, il a fait capoter l’accord de paix qui accordait à la Tchétchénie un semblant d’indépendance. Les oligarques ont déboulonné et détruit Alexander Lebed, ce général très populaire qui avait mis sur pied l’accord de paix, et la guerre n’a jamais cessé depuis lors. »

« Enfin », poursuit Avenery, « il y a eu une réaction : Vladimir Poutine, l’agent taciturne et brutal de l’ex-KGB a pris le pouvoir, puis il a pris le contrôle des médias, il a mis un des oligarques [Mikhaïl Khodorkovsky] en tôle, et il a contraint les autres à prendre la fuite [Berezovsky en Angleterre, Vladimir Gusinsky en Israël, tandis qu’un autre, Mikhaïl Chenoy, se cache sans doute ici (en Israël, ndt)] »

Toutefois, mis à part le Washington Post, les médias américains n’en disent pratiquement rien. Au contraire : la couverture médiatique aux Etats-Unis portraiture largement Berezovsky et sa bande comme des hommes d’affaires au style américain, qui sont pourchassés par un gouvernement russe dont les actions à leur encontre, pour reprendre la phrase type seraient « déterminées par des motifs (purement) politiques ».

Les reportages publiés aux Etats-Unis, même quand ils abordent à l’occasion certaines pratiques douteuses, ont une fichue tendance à user d’expressions telles « de jeunes capitalistes fringants » lorsqu’ils parlent des oligarques. [11] Ainsi, une longue série coproduite par Frontline et le New York Times qualifie ces malfrats d’ « hommes d’affaires avisés » et font mine de s’interroger : « Quelle impression cela fait-il d’être jeune, russe, et plein aux as depuis peu ? » [12] La violence massive, les loyautés duplices et le contrôle de secteurs entiers de l’économie russe figurent rarement dans le tableau (si elles y ont jamais figuré un jour).

La responsable du bureau moscovite de l’Associated Press, Ingram, questionnée sur cet article faisant allusion à la citoyenneté israélienne de Berezovsky, a affirmé qu’elle n’en savait rien : curieuse assertion, venant de quelqu’un qui est rédactrice en chef de l’AP à Moscou depuis 1999. Lorsqu’on lui a de nouveau posé la question, elle nous a raccroché au nez.

Un examen plus approfondi du reportage d’Ingram sur Berezovsky (cité plus haut) soulève de sérieuses questions. Bien qu’elle réside à Moscou, Intram n’a interviewé que deux personnes pour rédiger son article : Berezovsky, qui vit pourtant à Londres, et Alex Goldfarb, associé de Berezovsky résidant à New York. On se demande bien pourquoi elle n’a interviewé aucun des oligarques russes, à deux pas de son bureau.

De la même manière, on se perd en conjectures sur les raisons pour lesquelles Associated Press n’a jamais fait la moindre allusions aux connexions notoires de Berezovsky avec Israël.

Plus grave : jamais l’article d’Ingram ne fait la moindre allusion à la brutalité des agissements des oligarques, ni à l’importance de leurs pouvoirs financiers, notamment sur les médias, qu’ils contrôlent. Passé inaperçu également, le fait que la vedette de son article et son collègue l’oligarque Vladimir Gusinsky se trouvaient être les deux plus puissants magnats des médias en Russie.

Avant le coup de torchon de Poutine, indique le Washington Post, les oligarques avaient réussi à prendre en main « les rênes des médias écrits et radiodiffusés en Russie, vitaux pour l’évolution de la démocratie chancelante dans ce pays et le développement de sa société civile naissante. » Le bras droit de Berezovsky, Gusinsky, un ami très proche de Rupert Murdoch, qui était sur le point de lancer un réseau de télévision par satellite, s’est enfui en Israël, lorsqu’il devint évident qu’il allait être arrêté. » [13]

D’une manière ou d’une autre, tout cela semble avoir échappé à la responsable du bureau moscovite d’Associated Press…

Pour les Américains, est-ce grave ?

Associated Press est la principale source d’information pour des milliers de publications, dans l’ensemble des Etats-Unis, qui ne peuvent se payer leurs propres correspondants. Quand Associated Press décide de ne pas couvrir une information, cette omission a des conséquences dans l’ensemble des Etats-Unis. Quand des réseaux d’information nationaux et d’autres laissent dans l’ombre un même fait, le black-out est quasi total.

La Russie, en dépit du chaos qui y règne actuellement, renferme une puissance énorme. Ses ressources naturelles sont gargantuesques : ce pays possède les plus grandes réserves de gaz naturel au monde, les secondes réserves de charbon, et les huitièmes réserves de pétrole. La Russie est le plus grand exportateur mondial de gaz naturel, le second exportateur de pétrole, et le troisième pays au monde en matière de consommation d’énergie. [14] L’importance de la Russie aujourd’hui, sur la scène mondiale, n’est pas moins immense que par le passé.

De manière similaire, les Etats-Unis sont aujourd’hui le pays le plus puissant sur terre. Il est par conséquent fondamental que les citoyens de ce pays soient correctement informés des questions d’importance. Les citoyens israéliens, russes et les citoyens de toutes les nations de par le monde connaissent l’information exposée plus haut. Il est très dommageable que les citoyens américains soient moins bien informés que ceux des autres pays.

Pendant des années, le fait que les néocons aient poussé à la guerre contre l’Irak a été tu par les médias américains. Depuis plus longtemps encore, les rapports étroits entre les néocons et Israël ont été dans une très large mesure camouflés par les informations des principaux médias consensuels américains. Il en est résulté que très rares sont les Américains à savoir à quel point beaucoup de ceux qui sont responsables des tragiques invasion et occupation de l’Irak par les Etats-Unis ont été motivés par des préoccupations essentiellement israéliennes.

Les omissions, dans la couverture médiatique de l’Irak, sont profondément désastreuses, tant pour le Moyen-Orient que pour les Américains. De fait, il est fort vraisemblable que seule l’histoire montrera quelle est la véritable étendue de ce désastre. Il est profondément dérangeant de constater le même genre de silence délibéré sur ce qui est en train de se passer en Russie.

[Alison Weir est présidente de l’association If Americans Knew [Si les Américains savaient ça !] :: lien :: Cet article est une traduction de :: lien ::]

Notes :

[1] Curieusement, un reportage de l’AP envoyé seulement sur son fil mondial (c’est-à-dire destiné aux journaux d’Europe continentale, de Grande-Bretagne, de Scandinavie, du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Inde, d’Asie, mais pas
des Etats-Unis) comprenait une information à ce sujet, à la fin.

[2] Washington Post : « Le déjeuner de prières a des convives fugitifs russes » [Prayer Breakfast Includes Russian Fugitives] (le Post a été l’unique exception au black-out général sur ce sujet) ; le Seattle Times, qui a repris le reportage du Post, et le New York Times y a fait allusion dans une courte information en page 12, le dimanche, soit trois jours après l’événement. Curieusement, le reportage du NY Times était daté de Moscou (et non de Washington), et il cite un « porte-parole » des deux hommes, Charles Krause, qui a travaillé comme correspondant en Israël pour le journal News Hour, avec Jim Lehrer. Dans le reportage du Times, les tentatives du gouvernement russe pour poursuivre ces deux hommes en justice sont attribuées à « des motifs politiques ».

[3] Très bonne décision, étant donné qu’il est bien connu qu’Israël n’extrade jamais de citoyens juifs, quel qu’ait pu être leur crime. Même des requêtes d’une telle coopération, faite par les Etats-Unis, qui donnent pourtant à Israël plus de 10 millions de dollars chaque jour, sont ignorées par le gouvernement israélien. Des citoyens américains, recherchés pour assassinat aux Etats-Unis et réfugiés en Israël, par exemple, ne sont jamais extradés vers les Etats-Unis.

[4] Associated Press, Sept. 22, 2004

[5] "Tycoons Take the Reins in Russia," By David Hoffman, Washington Post Foreign Service, Friday, August 28, 1998; Page A01

[6] "Media and Politics in Transition: Three Models," Post-Soviet Media Law & Policy Newsletter, Issue 35, Benjamin N. Cardozo School of Law, Feb. 27, 1997

[7] "Boris Berezovsky: Putin's Russia dangerous for Israel.', Bret Stephens, The Jerusalem Post, July 5, 2005

[8] "The Oligarchs :: lien ::", Uri Avnery, CounterPunch, Aug. 3, 2004

[9] "Tycoons Take the Reins in Russia," By David Hoffman, Washington Post Foreign Service, Friday, August 28, 1998; Page A01,

[10] "Same Old Ruthless Russia," by Michael R. Caputo, Washingtonpost.com

[11] Washington Post, Aug 28, 1998

[12] October 2003, Sabrina Tavernise,

[13] "Powerful Few Rule Russian Mass Media," David Hoffman, Washington Post, March 31, 1997; Page A01

[14] :: lien ::

 
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