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La machine de guerre démocratique

06/01/03 15.34 t.u.
François Ryssen

Ils étaient nombreux, une fois de plus, ceux qui, parmi les patriotes français, désiraient ardemment engager notre armée aux côtés de « nos amis américains ».

Ils étaient nombreux, une fois de plus, ces braves patriotes, à frémir au son du tambour de la République, à penser que cette nouvelle guerre des démocraties était une bonne occasion d’aller toucher deux mots à ces musulmans arrogants et de leur montrer la « supériorité de notre civilisation ». Ils étaient nombreux, une fois de plus, ces jobards de l’extrême-droite, à agiter leurs petits drapeaux, à palpiter devant leur téléviseur en admirant les exploits des courageux pilotes de l’aviation américaine.

Au premier roulement de tambour

Le peuple est ainsi fait. Il réagit d’abord de manière affective. Il a besoin de déterminer clairement les protagonistes et de définir les « méchants » et les « gentils ». Les méchants doivent être châtiés sévèrement, et les gentils doivent être applaudis. On les embrasse alors à l’occasion du défilé de la victoire, tantôt sur les Champs-Elysées, tantôt sur la cinquième avenue. Pourquoi lui demander davantage ? Son rôle n’est pas de comprendre, mais de jouir et de se sacrifier. Encore faut-il que ce soit pour une bonne cause. Encore faut-il que ce soit dans son propre intérêt.

Nous comprenons fort bien que les électeurs de la droite nationale puissent tomber dans le panneau et applaudir des deux mains aux bombardements sur l’Afghanistan. La vengeance populaire ne connaît pas le discernement, et les rancœurs accumulées contre les musulmans en France interdisent à beaucoup toute sympathie envers leurs coreligionnaires afghans. Cela peut se comprendre aisément.

Une simple stratégie politique

Il y a aussi, pour rester dans la mouvance nationale, ceux qui font semblant de ne pas comprendre les positions de certains dirigeants politiques nationalistes en faveur de l’intervention américaine et qui ont manifestement besoin de quelques explications. Nous leur dirons donc ceci : le jeu démocratique oblige les hommes politiques, quels qu’ils soient, à se placer au niveau des masses, au niveau de ces millions d’individus dont ils briguent les voix. Promettre, rassurer, flatter, est la seule méthode efficace dans pareil système. L’homme qui l’a accepté, par conviction ou par nécessité, doit s’y contraindre sous peine de disparaître du jeu politique. Dans ces conditions, un communiqué public ne reflète pas nécessairement les convictions profondes de ce dirigeant. Un chef de parti ne peut se permettre de dévoiler ouvertement sa pensée si il pense que ses propos risquent d’être incompris de son électorat. Est-ce clair ?
Lors de la guerre du Golfe engagée contre l’Irak en 1990, les positions du Front national contre l’intervention américaine avait occasionné une chute considérable des ventes de l’hebdomadaire du parti et la perte de nombreux sympathisants. C’est justement ce type d’erreur qu’un parti politique d’avenir ne doit pas renouveler.

De part et d’autre de l’Atlantique

Il nous faut maintenant considérer d’un œil un peu moins complaisant ces militants et cadres nationaux qui soutiennent sincèrement la diplomatie américaine, par fraternité, disent-ils, avec un peuple qui nous est proche. Leur argument essentiel est ici tout entier : les Américains nous sont culturellement plus proches que les Talibans. La belle affaire ! Evidemment, ceci est indiscutable. Nous leur accorderons bien volontiers aussi que la menace islamiste se fait de plus en plus prégnante dans nos vieux pays d’Europe et qu’il importe de toute urgence d’y mettre un terme.

Soit.

Nous pouvons néanmoins répondre à ce dernier point : ce n’est pas tant l’islamisme radical qui nous menace, que l’immigration en général, musulmane ou pas, qui tend à nous submerger, et qui est encouragée, planifiée, subventionnée, par les gouvernements qui se succèdent à la tête de nos pays, et par les grandes organisations internationales aux ordres des lobbies mondialistes.

Quant à ce qui concerne la parenté culturelle avec les Etats-Unis, il nous faut bien reconnaître la pertinence de ce constat aujourd’hui, puisque nous leur sommes inféodés politiquement et culturellement. Ce sont les cultures européennes qui traînent dans le sillage de la culture hollywoodienne. Mais les choses n’ont pas toujours été ainsi. En 1795, Talleyrand, futur ministre des Affaires étrangères de Napoléon nous livre ce témoignage : « Dans ce pays-là, l’affaire de tout le monde, sans aucune exception, est d’augmenter sa fortune. Ainsi, l’argent est le seul culte universel. La quantité qu’on en possède est la mesure de toute distinction. » Et encore : « Ne me parlez pas d’un pays où je n’ai trouvé personne qui ne fût prêt à vendre son chien » (Voir la biographie de Talleyrand, de Jean Orieux). Sont-ce là les valeurs sur lesquelles était fondée la culture européenne traditionnelle ? Nous ajoutons aussi, à l’intention des atlantistes, que ce n’est pas au nom de Nietzsche, de Mozart, de Shakespeare ou de Renoir que les démocraties mènent la guerre actuelle, mais au nom de Disney, de Coca, de Marek Halter, d’Elie Wiesel, de Hollywood et de la World Compagny. Bref, tous ce que nous combattons.

Cette guerre n’est pas la nôtre, cette guerre ne peut pas être la nôtre. Nous ne serons jamais les soldats de la démocratie multiculturelle. Est-ce bien compris ? Nous n’irons jamais crever dans les tranchées des Flandres ou dans les sables du désert pour défendre les turpitudes des multinationales et des banques occidentales.

Les erreurs du passé

Il nous paraît important, à cet égard, de revenir sur la tragédie de la Première guerre mondiale. A cette époque,
l’Action française mobilisait le gros des troupes nationalistes. La lutte contre le régime, contre la « Gueuse », qui avait été la priorité du combat national, passait soudain au second plan à la veille de la guerre. La haine du « Boche » reprenait le dessus, et c’est en toute bonne conscience que les nationalistes allaient garnir les tranchées et pourrir par centaines de mille dans les trous d’obus, aux côtés de leurs frères d’armes socialistes et républicains. Tout cela pour quel résultat ? La France sortait de la guerre considérablement affaiblie par le plus cruel massacre qu’elle ait jamais connu dans son histoire. Le régime républicain, lui, en sortait renforcé. La disparition tragique d’une partie de la jeunesse française dans cette boucherie, conjuguée avec une natalité vacillante, entraîna un appel massif à l’immigration : Polonais et Italiens s’intégrèrent sans grands problèmes. Mais 1918 fut aussi le point de départ de l’invasion progressive de notre pays par les masses afro-asiatiques. Les Arabes, d’abord : ils sont 37.000 en 1921, 72.000 en 1926, plus de 150.000 en 1935. Les Jaunes, ensuite, Chinois et Indochinois : ils étaient 1200 en 1920 ; ils sont 43.000 en 1926 sur notre territoire. Les Noirs ne sont encore que quelques milliers, mais les mariages mixtes sont déjà suffisamment fréquents pour ne pas faire retourner la tête des badauds.

Sur le plan international, l’Empire russe s’était effondré et laissait place à l’immonde régime judéo-soviétique, à ses famines organisées, à ses déportations en masse, à ses goulags glacés. L’Autriche-Hongrie catholique éclatait, pulvérisée par la franc-maçonnerie ; le Reich allemand autoritaire était remplacé par une république du type le plus déliquescent. Au total, les nationalistes français s’étaient bel et bien fait trouer la peau pour des intérêts qui n’étaient pas les leurs, et ce, parce que cette vieille roublarde de république avait fait vibrer en eux la corde du patriotisme et de la défense sacrée du territoire.

Un peu de bon sens

Bientôt, notre pays connaîtrait les joies sans bornes du Front populaire : « Pain, Paix, et Liberté ». Nous accueillerions à bras ouvert ces centaines de milliers de Juifs d’Allemagne et des ghettos d’Europe centrale odieusement persécutés. Tous frénétiquement socialistes ou communistes. Tous poussant à une nouvelle guerre contre l’Allemagne. Où étaient nos intérêts dans ces conditions ? Dans le pacifisme, ou dans le bellicisme ? Et où fallait-il s’engager après la défaite? Dans la Résistance ou dans la Collaboration ? Les républicains s’étaient-ils gênés en 1870 pour applaudir à la défaite des troupes de Napoléon III ? Et jettent-on l’opprobre aujourd’hui sur l’Alliance du Nord afghane qui entre dans Kaboul dans les fourgons des Américains ? Sont-ils des « collabos », eux aussi ?
Une fois encore, nombreux furent les nationalistes français en 1940, qui, au nom des trois couleurs, entrèrent dans la Résistance et œuvrèrent au rétablissement de la république. Le résultat est assez joli. Soixante ans plus tard, nous pouvons le regarder sous tous les angles. Et nous ressentons une envie ambivalente : celle de fuir ce pays où nous nous sentons de plus en plus étranger, ou de prendre le fusil d’assaut pour rétablir nos droits sur cette terre qui nous appartient.

Après toutes ces épreuves, il est vraiment consternant d’entendre encore des gens de notre mouvance se faire les défenseurs des démocraties occidentales. Nous sommes rongés de l’intérieur. Et tant que nous resterons soumis à ce régime étranger, le bon sens nous commande de considérer chaque défaite de notre pays comme une victoire, et chaque victoire comme une défaite.

Le prodigieux aveuglement des occidentaux

Il s’agit, vous l’avez compris, de prendre une bonne fois pour toute la mesure de l’agression que sont en train de subir les Occidentaux. Nous ne parlons pas, bien entendu, des attentats du 11 septembre, qui, si tragiques qu’ils soient, n’en représentent pas pour autant un événement majeur dans le rapport des forces entre les peuples libres et le mondialisme destructeur des traditions. Cinq mille morts, c’était le bilan d’une petite après-midi dans un coin quelconque de la ligne de front en 1917. Non, nous voulons parler de la formidable agression spirituelle, culturelle et biologique que représente le système politique plouto-démocratique qui domine nos sociétés et qui organise et planifie la dissolution de nos peuples dans la masse afro-asiatique.

C’est par la culpabilisation de l’Homme européen d’abord, que se réalise le machiavélique projet de domination mondialiste. Point n’est besoin d’insister sur ce point : esclavage des noirs, massacre des Indiens d’Amérique, camps de concentration, pillage des richesses du Tiers-Monde, pollutions multiples, guerre d’Algérie : l’homme blanc est chargé de tous les péchés par un système médiatique parfaitement verrouillé par différents lobbies. La machine marxiste fonctionne ici à tout berzingue. C’est le rôle qui lui est dévolue aujourd’hui par le Système, par la matrice. Bien niché au cœur de la démocratie, le marxisme fait enfin correctement le travail de destruction que l’on attend de lui ; et de manière beaucoup plus efficace que lorsqu’il opérait sous une forme bureaucratique et étatiste. « A bas la guerre raciste et impérialiste ! », peut-on lire dans les journaux communistes. Du beau travail, en vérité. Le film culte de la génération des années 1990, « Mattrix », présentait les « libérateurs » sous l’angle multiracial, tandis que les « oppresseurs », les fameux agents Smith, étaient tous des hommes blancs habillés proprement. Tous s’éclaire évidemment si l’on veut bien tenir compte de cette simple évidence. Le film a été produit et réalisé par la matrice. Et quoiqu’il fasse, l’homme blanc sera toujours déclaré coupable par le Système.

Le résultat ne s’est pas fait attendre, puisque bon nombre d’Occidentaux aujourd’hui en viennent à souhaiter leur propre disparition en encourageant de toutes leurs forces l’invasion de leur nations par les allogènes. Dans ces conditions, nous voyons mal comment, par quelle extraordinaire tour de passe-passe, nous nous ferions soudainement les défenseurs de ce système – nous n’osons pas dire : de cette « civilisation » – sous le fallacieux chantage au patriotisme. Nous avons trop bien compris que depuis longtemps, mais seulement dans certaines circonstances, nos pires ennemis chantent la marseillaise plus fort que nous.

L’Europe joue et perd

Le sort que viennent de subir les Talibans avait déjà été celui de l’Irak en février 1991. La Lybie, le Vietnam ou l’Allemagne avaient eux aussi subi la rage destructrice des maîtres de New-York, il n’y a pas si longtemps. Il s’agit, à chaque fois, d’écraser par tous les moyens les peuples qui refusent de se soumettre au matérialisme occidental et à la société de consommation. Quand ils peuvent être utile pour miner et affaiblir le monde européen, en qui elle voit son plus redoutable adversaire, la matrice n’hésite pas à subventionner les mouvements islamistes, à former ses cadres et à intervenir militairement pour les soutenir. Bosniaques, Albanais et Tchétchènes ont ainsi profité pleinement de l’aide du « Grand Satan » américain et de ses estafiers que sont les différents gouvernements européens. Ben Laden lui-même avait été le fidèle serviteur des potentats de New-York et de Jérusalem lorsqu’il menait avec acharnement sa lutte contre le Russe. Mais quand elle juge ces mêmes islamistes trop envahissants ou trop agités, la matrice utilise les troupeaux de goyms décérébrés, armés jusqu’aux dents, pour aller réduire en bouillie les trublions d’Allah. L’Europe, dans cette histoire, apparaît véritablement comme le dindon de la farce, puisqu’elle est la seule à perdre à chaque fois sur tous les tableaux. Défigurée par la sous culture américaine, tenue fermement en laisse par la diplomatie anglo-saxonne, minée de l’intérieure par une immigration massive, agressée militairement par l’islam à sa périphérie, trahie en permanence par ses gouvernements, l’Europe, à l’heure de la monnaie unique, tel un gros pachyderme blessé, semble n’avoir qu’une envie : celle de s’étendre dans la boue et d’attendre la mort.

Plutôt rouge que démocrate

Nous le répétons encore une fois, pour ceux qui en douteraient encore : Notre pire ennemi est niché à l’intérieur de nos nations. Il a pris les leviers de commandes et nous utilise pour arriver à ses fins. Dans cette situation schizophrénique, la confrontation avec le monde musulman apparaît véritablement comme une bénédiction, puisqu’elle va nous permettre de prendre la mesure du danger et de réagir. Mais alors que le Système entretient ce danger dans nos murs pour nous affaiblir, et le combat à l’extérieur pour s’en protéger, nous considérons au contraire qu’il nous faut le combattre chez nous, en Europe, et non sur la scène internationale, où il s’oppose efficacement à l’axe américano-sioniste.

Notre objectif est très clair : d’abord et avant tout, libérer les peuples d’Europe du mondialisme, les tirer de la torpeur démocratique où ils sont enfoncés, les délivrer une bonne fois pour toutes des chimères des droits de l’homme et de l’aliénation hollywoodienne. Nous sommes près à tous les sacrifices pour nous débarrasser de ce qui est pour nous notre pire ennemi : la démocratie occidentale, qu’il faut bien considérer, maintenant, comme la plus formidable machine de guerre contre nos peuples.

François Ryssen

 
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