voxnr
trident
site_nr_s
ttl ttr

sommaire
..::à la une
..::politique
..::étranger
..::tribune libre
..::documents

..::envoi d'articles
..::résistance::le mél
..::présentation
..::soutien
..::contactez-nous
..::les forums
..::répertoire
..::diffusion libraire
..::nos engagements
..::archives
..::recherche
..::accueil site
tbl tbr
ligne
ttl ttr

réseau
..::communiqués
..::crb : contact
..::tracts
..::affiches
..::adhérer
..::
point presse
..::site abonnés

tbl tbr
 
cbl
cbr
ligne_b    
 
ligne
étranger
suite

EDIT :: DELETE Le week-end agité de M’sieur Paul

29/10/03 8.45 t.u.
François-Xavier Massa

Comme elle l’a dit elle-même : l’Administration US admet avoir été " surprise par l’ampleur et l’intensité " de la Résistance irakienne. En d’autres termes, le proxénète US, venu surveiller l’état de son cheptel et la tutelle de son “territoire” est reparti la queue entre les jambes, digérant comme il le pouvait sa (mauvaise) surprise.

Évidemment, avec près de trente roquettes tirées, à l’aube, sur l’hôtel Al-Rachid de Bagdad où logeait le n°2 du Pentagone, Paul Wolfowitz, on le serait à moins…

Deux heures après l’attaque, Wolfowitz – ou plutôt “M’sieur Paul”, comme on appelle les “tenanciers” de haut-vol (au-delà du vulgaire “julot-casse-croute”) vivant des rentes que lui procure sa piétaille qu’il envoie sur le trottoir – est apparu, visiblement secoué, la voix altérée et sans… cravate, pour tenter de nous convaincre, le temps une conférence de presse improvisée, que ses boys tenaient bien le bout de macadam qu’on leur avait confié.

" Nous continuerons notre travail en dépit des actes désespérés d’un régime moribond ", a lancé M’sieur Paul, hagard, estimant que les Américains actuellement en Irak, civils ou militaires, étaient des " héros ".

Il est vrai que M’sieur Paul, en connaît un rayon en matière d’ “héroïsme”. Rappelons ici que lui et ses petits camarades de jeu (de guerre) les Donald H. Rumsfeld, Elliot Abrams, Paul Kagan, Richard Perle et autres Rubin, n’ont aucune idée de ce que peut être une guerre. Tous, ou presque, ont fui, Debeuliou en tête, le fracas des armes (si ce n’est la conscription). Seul le chef de la diplomatie américaine, le général (CR) Colin L. Powell, a un passé militaire (certes controversé, voir l’épisode de Mi-Lay) mais un passé militaire tout de même…

M’sieur Paul, lui, la guerre y connaît pas ! Comme tous les “Faucons mouillés” [néologisme US mêlant l’oiseau de proie et la “poule mouillée”, dépourvue de la plus petite once de courage, Ndlr] de Washington, ce commanditaire de la prostitution planétaire ad majorem America gloriam mène ses combats au stylo et au micro. Laissant à d’autres le soin de massacrer sous les bombes femmes et enfants…

Question bilan, là, ça commence aussi à se gâter. " Un soldat américain a été tué. Sept civils américains ont été blessés ainsi que quatre militaires et quatre ressortissants étrangers ", a déclaré un responsable de l’armée d’occupation US, commentant l’épisode pyrotechnique de la visite agitée de M’sieur Paul. En passant, le " soldat américain " est, quand même, un colonel, expédié ad patres deux étages en dessous de celui de M’sieur Paul. Les “Faucons mouillées” commencent à avoir sérieusement chauds aux basques.

Cerise sur le gâteau de la Résistance, Londres a annoncé qu’un Britannique travaillant pour l’Autorité provisoire de coalition (CPA), autrement dit les prostituées kollaborationnistes de l’Oncle Sam, avait été grièvement blessé puis opéré.

Source de tous ces aléas, sur un trottoir près du Zoo de Bagdad, qui fait face à l’hôtel, les Forces d’occupation de l’Axe américano-sioniste ont découvert un lanceur multitubes de roquettes katiouchas dans une remorque transportant habituellement un groupe électrogène de travaux publics. Selon un officier yankees, 29 roquettes de 85 mm et 68 mm ont été tirées.

Quoiqu’en dise M’sieur Paul, l’attaque de Bagdad est toutefois la plus spectaculaire et la plus audacieuse parmi celles qui ont visé les forces d’occupation en Irak depuis le début de sa visite, vendredi.

Depuis, M’sieur Paul, plus que sonné, et ses massacreurs en série tentent de se raccrocher aux branches. Et le moins qu’on puisse dire est que le surhomme blanc anglo-saxon et biblique a perdu de sa superbe. Les Rambos ressemblent plus à une bandera de cloportes suant de peur dans leurs treillis trop bien repassés. Tu voulais la guerre Paulo ? Ben, c’est réussi, tu en as pour ton argent, non ?

Dimanche soir, un haut responsable américain a affirmé que l’attaque du Al-Rachid était en préparation depuis " un ou deux mois ", assurant ainsi qu’elle ne visait pas M’sieur Paul. Qui nous sort cette bonne blague ? Mais, le général Dempsey, pardi…

Deux mois, pour faire passer des roquettes d’un camion couleur sable à une remorque couleur bleue ? Ben voyons !…

Apparemment, les Ricains, eux – à contrario de Résistance irakienne, qui, elle, a visiblement médité les exploits du FLN viêtnamien [sur le site www.geostrategie.com, j’ai appris que l’appellation Viêt-Cong était erronée, cette terminologie étant celle des psy-ops du Sud] – ont oublié les leçons de la Guerre du Viêt-Nam. Notamment le choc de l’Offensive du Têt qui fit prendre conscience, de la réalité du bourbier indochinois, à l’ensemble du peuple américain.

À part ça, bien sûr, à entendre le général Dempsey, bien que M’sieur Paul se soit trouvé, pile-poil, dans l'hôtel au moment de l'attaque, celle-ci " ne le visait pas car son emploi du temps n'était pas connu ", pas plus que " l'itinéraire de son voyage ".

Du général Dempsey, en tout cas ! Dempsey poursuivant à propos de M’sieur Paul : " Je ne peux vous dire [exactement] où il était. Il était dans l'hôtel. Est-ce que je pense qu'il était visé ? Non, je ne le pense pas ".

Difficile de croire à une coïncidence. D’autant qu’à quelques mètres près, c’est notre sémillant M’sieur Paul qu’on ramenait dans un sac-poubelle du plus bel effet…

Autre grand spécialiste des déclarations débiles (il serait temps que quelqu’un lui dise qu’il n’existe pas de Prix Nobel de l’autisme géopolitique), le secrétaire d’État américain, le général (CR) Colin L. Powell, a réagi, sur la chaîne de télévision NBC en affirmant que " Nous ne nous attendions pas à ce que ce soit si intense et si long (…). Nous sommes dans une période très difficile ".

Mais, je suis dur avec M’sieur Colin…

Dans le registre “tout dans les godillot et rien dans la citrouille”, ses anciens petits camarades en tiennent, semble-t-il, un sacré couche.

Et, ça n’est pas moi qui le dit ! Mais, cité par le Washington Post, le très sérieux Center for Army Lessons Learned [Centre des leçons apprises de l'armée ! Mais où sont-ils allés pêcher un nom pareil ?, Nldr], basé à Fort Leavenworth, qui, dans un rapport a affirmé que les agents des Renseignements militaires et soldats n'étaient pas préparés pour une tâche, dont ils ne " comprenaient pas la procédure ", ne possédant que " très peu voire même aucune capacité d'analyse ".

Du coup, les opérations militaires en Irak " pâtissent de graves déficiences dans la collecte et le traitement du renseignement militaire, alors que les équipes de reconnaissance déployées sur le terrain ne réalisent qu’à peine le quart des rapports quotidiens demandés ", selon ce rapport, également mentionné par L’Orient-Le Jour, en date du 27 octobre 20003.

Selon ses conclusions, les unités qui occupent l’Irak " reçoivent souvent des informations périmées, qui ont été bloquées dans les canaux de traitement et de communication des services de renseignements, et en raison de disfonctionnements au niveau du commandement ". Pourtant, pas moins de soixante-neuf équipes de reconnaissance tactique ont été déployées en Irak depuis le début de la guerre.

Elles devaient fournir au moins 120 rapports de Renseignements par jour, mais elles ne sont capables actuellement que d’en délivrer une trentaine. Or, selon le document, " le manque de rapports n’est pas dû à un manque d’activité, mais a pour raison le manque d’orientation et d’indication fournies " par les quartiers généraux.

Évidemment, comme ça on comprend mieux pourquoi M’sieur Paul est arrivé à être le n°2 du Pentagone…

Allez, on vous garde le meilleur pour la fin. À en croire deux membres du US Senate, le US Departement of Defense (mais si, vous savez la grande bâtisse font M’sieur Paul est le n°2) n’est même pas foutu de prendre soin de ses blessés.

Qui assène de telles obscénités ? Mais le Sén. (Républicain) du Missouri, Chistopher Bond, et son collègue (Démocrate) du Vermont, Patrick Leahy, qui affirment que " Près de 650 Marines blessés, appartenant à l'Armée ou à la Garde nationale sont gardés, à Port Stewart, en Géorgie, dans des conditions inacceptables ". Ces Marines " souffrent de différents troubles et manquent de soins, à tout point de vue ".

Viêt-Nam, avez-vous dit…

 
lgne
derniers_titres
ttl ttr

dot
14/04/05
..::Les Fonds gouvernementaux ternissent l'objectivité d'une organisation
Au cours de l'année dernière, les articles dans la presse états-unienne portant sur la...::..
Diana Barahona

dot
14/04/05
..::La polarisation Lula / Chávez en Amérique latine
Le dernier Forum social mondial (FSM) de Porto Alegre aura été l'occasion d'une polarisation...::..
François Sabado

dot
14/04/05
..::Recouvrer mon humanité
Jeudi 17 février 2005 J'ai été envoyé en Irak en avril 2003 et je suis rentré chez moi...::..
Camilo Mejia

tbl tbr
accueil_rubrique
imprimer
envoyer
haut
    cbl cbr