Moins d’argent pour Bronfman, moins d’argent pour l’occupation, en somme
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17/07/02 |
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15.02 t.u. |
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Aurora Uzas |
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Finalement l’affaire Vivendi n’aura pas eu que de mauvais côté. En effet, à lire Actualité Juive n°756 (11 juillet 02), on apprend que le clan Bronfman aurait déjà " perdu entre 1 et 2 milliards de dollars ", dans la déroute de J2M.
Au-delà de la joie de voir les requins de la haute finance que sont les sieurs, Edgar, Charles et Edgar Bronfman Jr – à contrario des estimables hommes (et femmes) de paix et de dialogue que sont Amira Hass, Unri Avnery, Israël Shamir, à qui va toute mon estime – perdre de l’argent, le tableau de ne serait pas complet si l’on n’avait pas le plaisir d’apprendre que :
" Ce qui se passe chez les Bronfman n’intéresse pas seulement Wall Street. Ceux à qui Peter C. Newman a consacré un livre intitulé La dynastie Bronfman : les Rothschild de New York sont aussi une famille de mécènes. Edgar Bronfman Sr, qui est président du Congrès juif mondial, finance de nombreux projets communautaires par le biais de la Fondation Samuel et Saidye Bronfman. Edgar Bronfman Jr, qui ne semble pas avoir la même fibre communautaire que son père, est associé aux décisions de la Fondation. En 2001, la Fondation a donné 5,2 millions de dollars à des œuvres juives. En plus du CJM, Edgar Bronfman est directement investi dans le programme Birthright Israel (connu en France sous le nom de Taglit), les bourses pour jeunes et les Centres Hillel pour étudiants ".
Qu’autrement dit, à lire entre les lignes de ce tableau idyllique, le clan Bronfman est bien un des supports financiers de l’État raciste israélien.
Donc, si, effectivement, grâce à la déroute vivendesque, la pompe à phynances sioniste pouvait se tarir quelque peu, ça serait toujours ça de pris…
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