:: Méthode coué ?
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31/10/02 |
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8.36 t.u. |
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Harb al-Amin |
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Il ne reste que 600 terroristes actifs, selon un responsable de l'armée algérienne…
De qui est cette bonne blague, que ne risquent guère d’apprécier les familles des victimes ?
Mais du chef d'état-major de la 1ère Région militaire, le sémillant général Maiza, qui a déclaré samedi à Alger que le terrorisme en Algérie vivait depuis 1998 sa phase de déclin " avec seulement quelque 600 terroristes actifs "(1), concentrés aujourd'hui dans les régions boisées et montagneuses.
Intervenant lors d’un colloque international sur le terrorisme, le général Maiza a affirmé, péremptoire, que le déclin des groupes terroristes était le résultat d'une " lutte plus organisée menée par les forces combinées de sécurité et de la crise de direction au sein des rangs des terroristes ".
Selon l'officier, de quelque 6 ou 7 groupes apparus au début des années 90, il ne reste plus que deux :
1. le Groupe islamiste armé (GIA) ;
2. le Groupe salafiste pour prédiction & le combat (GSPC). Ce dernier étant présumément lié au groupe Al-Qaïda de Bin-Laden.
Difficile d’y voir clair dans les nombreuses prédictions de l’establishment algérien qui dit à peu près tout et son contraire.
A noter toutefois que celui-ci sait (parfois) de quoi il parle de la structure des GIAs.
En effet, comme nous l’a rapporté (de vive voix) une de nos sources algériennes, lors d’une tentative de reddition d’un élément armé, tenant à profiter des mesures d’amnisties mises en place lors du processus dit de Concorde nationale, ce dernier – amené à la porte d’une caserne par un de ses proches lui-même officier de l’armée algérienne – a eu la surprise d’y reconnaître son ancien “émir” qui venait donner les instructions opérationnelles à son groupe…
Rien de bien étonnant, direz-vous.
A cela près que l’ex-émir arborait ce jour-là son uniforme de général de l’armée de l’air algérienne, et qu’il était en tournée d’inspection…
Notes
(1) APS (27 oct 02).
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