Putains en Terre sainte
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15/07/02 |
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7.37 t.u. |
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Rat noir |
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La lecture de la presse extérieure à nos milieux est souvent fort instructive. Ainsi en est-il de l’article de Samuel Katz, Hookers in the Holy Land (Putains en Terre Sainte) paru dans la revue Moment qui se définit comme un « Magazine de culture et d’opinion juive ». Celui-ci dénonce la « véritable institution nationale » qu’est la prostitution des femmes slaves dans l’entité sioniste. Katz qui s’intéresse aux motivations des clients relève le grand nombre parmi eux de juifs ultra-orthodoxes qui, avec une schikele (mot yiddish désignant à la fois une putain et une femme goy), peuvent s’affranchir des interdits de la loi religieuse juive limitant les rapports conjugaux dans certaines circonstances.
La veille des jours de sabbat, raconte Katz, on voit donc converger vers Tel Aviv des autobus pleins de fondamentalistes venus s’offrir un moment de détente avec une prostituée non-juive que toujours selon le journaliste, le tenancier a acheté dans une « auction house » (salle des ventes) où, des leur arrivée dans l’entité sioniste, les jeunes slaves en quête d’emploi sont mises aux enchères.
Quand à la demande de prostituées arabes elle n’est que circonstancielle : « Les clients juifs ne viennent à elles qu’après les attentats palestiniens pour assouvir un mélange de vengeance sexuelle mêlée de ferveur nationalistico-raciste ».
Un autre journaliste Michael Specter aborde le même sujet dans The New Orleans Times dans un article intitulé Slave-traders Lure Slavic Women (Les trafiquants d’esclaves piègent les femmes slaves). Il y décrit le sort des jeunes femmes russes qui, ayant accepté de s’expatrier pour échapper à la misère, et appâtées par de faux contrats de travail, se retrouvent quinze jours plus tard dans l’entité sioniste séquestrées dans un bordel. Il cite tranquillement un maquereau qui explique : « Les Israéliens aiment les femmes russes. Elles sont blondes, bien foutues et très différentes de nous ».
On attend toujours que les associations de défense des droits de l’homme et de la dignité des femmes se saisissent de l’affaire et que la grande presse française dénonce ces situations.
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