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politique
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Conférence de presse de Bruno Gollnisch (extraits)

17/10/04 6.39 t.u.
www.gollnisch.com

LE 11 OCTOBRE 2004

La « police de la pensée » ne s'intéresse guère au discours de haine que tiennent par exemple les fanatiques islamistes qui voulaient faire sauter la cathédrale de Strasbourg et le marché de Noël, et qui sont jugés au Tribunal Correctionnel de Paris. Au fait, pourquoi le Tribunal Correctionnel de Paris, et non la Cour d'Assises de Colmar ?

Non, ce nest pas cela qui retient l'attention des censeurs. C'est l'existence de 5 ou 6 « dissidents » à l'Université de Lyon. Entendez par là des universitaires suspects d'être « politiquement incorrects ».

C'est ainsi que Jack Lang, alors ministre de l'Education, avait nommé, fait inouï dans l'université française un enquêteur dans la personne de M. Rousso. Imagine-t-on un ministre de droite nommer quelqu'un pour enquêter sur les recrutements passés de communistes, trotskystes, maoïstes et autres qui ont consciencieusement noyauté l'université française depuis cinquante ans ? Il y aurait de quoi faire !

Première surprise, le rapport de M. Rousso na pas été communiqué au Président de l'Université et aux mis en cause, mais publié dans Libération.

Certains pouvaient craindre qu'une mission aussi extravagante, n'enfreigne l'adage « nemo judex in causa sua propria », « personne ne saurait être juge en sa propre cause ». Car M. Rousso, historien estimable d'origine juive, directeur de l'Institut dHistoire du Temps Présent, adversaire déclaré des « révisionnistes » dont on disait - à tort que l'université lyonnaise était truffée, aurait pu être considéré comme un historien engagé contre ce qu'il avait pour mission d'étudier. Et cependant, il semble que son rapport soit, sinon la montagne qui accouche d'une souris, du moins une douche froide pour les persécuteurs de la liberté de pensée.

En effet, si on lit entre les lignes la déception de la presse « bien pensante », il semblerait que le rapport soit très sévère pour les associations extrémistes du type « Hippocampe », « René Cassin », UEJF, etc, et aussi pour l'indigne traitement médiatique réservé à l'une des meilleures universités françaises. Il reconnaît aussi une évidence : l'existence du pluralisme politique dans l'université de Lyon III, celle qui était particulièrement visée.

Recrutement :

Tout au plus mettrait-il en cause quelques recrutements. J'ignore ce quil en est. Ce dont je suis sûr cest qu'en ce qui me concerne, avant d'y être nommé je ne connaissais rigoureusement personne à l'Université Lyon III et que j'ai appris la création d'une chaire de japonais par le « Journal officiel de la République » où les vacances sont publiées pour que chacun puisse faire acte de candidature.

Quant à mes titres, au risque d(être prétentieux, je les compare volontiers avec ceux de mes collègues de gauche ou d'ailleurs : quand en 1980 j(ai été candidat à cette chaire, j'étais maître de conférences à Metz, docteur en droit, lauréat de l'Université de Paris, diplômé des Sciences politiques, diplômé des Langues orientales en Japonais, Malais, Indonésien, ancien research fellow à l'Université de Kyoto, membre de la société japonaise de Droit International et de diplomatie.

À lâge de vingt-cinq ans j'avais créé les cours de droit du Japon, à l'Institut des Langues Orientales, et de droit des pays d'Extrême-Orient. à la faculté de Droit de Paris. Mes maîtres étaient alors : Jacques Robert, ancien président de l'Université de Paris II, nommé au Conseil Constitutionnel par Laurent Fabius (une personnalité d'extrême-droite ?), René Rodière, éminent juriste, et les deux plus grands japonologues français : René Sieffert, ancien président des Langues Orientales, et Bernard Frank du Collège de France.

La seule personnalité du Régime de Vichy à avoir joué un rôle dans ma carrière à été François Mitterand, qui, comme Président de la République, a signé mon décret de nomination.

D'ailleurs et contrairement à ce qui est dit, si le nombre d'enseignants sympathisants de la droite nationale à l'Université était au prorata du nombre de voix Front National aux dernières élections sur le département du Rhône, leur effectif ne serait pas de 5 ou 6 enseignants sur 400, mais devrait être de 80 environ. Ce serait le cas normal, si l'Université était représentative dans ses opinions de la diversité du corps social. On voit là le sectarisme habituel de la gauche, qui a noyauté sans vergogne depuis cinquante ans l'Université française, et qui trouve encore le moyen de s'indigner que quelques sympathisants de la droite nationale aient pu se frayer un chemin dans une carrière académique, à Lyon ou ailleurs.

Les Français en général, et les Lyonnais en particulier sont peu informés de la réalité des persécutions et des mensonges.

Ils devraient savoir par exemple :

Que le Conseil Supérieur des Universités a ordonné que M. Notin fasse cours. Et que seule la crainte des milices violentes conduit l'administration à violer le droit en lui demandant de rester chez lui !

Que M. Plantin a été rétabli dans tous ses titres par les juridictions administratives après la pitoyable pantomime d'annulation rétroactive de ses diplômes par une administration et des enseignants terrorisés, dont il avait été la victime.

Que M. Roques, auteur de la fameuse thèse de Nantes, était considéré publiquement comme le meilleur spécialiste de la question par le célèbre historien Alain Decaux, académicien, et ancien Ministre socialiste.

Que la Cour des Comptes a parfaitement validé le paiement par l'Université de l'imprimeur de la revue de l'Institut d'Etude Indo-Européenne, (au sujet duquel on avait déclenché un scandale contre le Président Guyot), ce qui était bien le moins, puisque l'Université avait repris le produit des abonnements à cette revue !

Tout cela, et bien d'autres choses, devrait tourner à la confusion des délateurs qui prennent toute une Université en otage, ses enseignants et ses étudiants.

Qui, enfin, osera le leur dire ?

Site : Gollnisch / Quotidien

 
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