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EDIT :: DELETE Après le petit "clac" du 14 juillet

13/08/02 5.07 t.u.
Roland Gaucher

Hourrah - pour Le Pen ! Fidèle à une qualité que nul ne saurait lui contester, il a pris officiellement position contre la dissolution du mouvement Unité radicale suite au geste d'un de ses membres, contre le président de la République, le 14 juillet.

J'emploie à dessein le mot "geste", que je réduirais même à une gesticulation.À quoi se résume en effet, l'acte du jeune Maxime Brunerie, sur les Champs ? À un petit "clac", qui rate le corps du "Chi-chi". Lequel n'en paraîtra guère ému puisque, lorsqu'on lui annonce qu'il a failli mourir, sa seule remarque est un impassible " Ah ! bon ! ".

Une impassibilité qui veut mettre en évidence médiatique son sang-froid, son courage, mais qui ne se justifie guère. Car, cher Monsieur le président, la balle qui vous a raté, aurait dû, logiquement, tuer ou blesser, un des milliers de spectateurs qui formaient une masse compacte.

Il n'en fut rien. Grâce à qui ? Non pas à un des policiers de l'ineffable Sarkozy, dont aucun, dissimulé dans la foule, n'a remarqué ce jeune homme qui dissimulait son arme dans un étui à guitare très visible, et n'a pas eu l'idée de lui demander : " Pardon, Monsieur, pourriez-vous ouvrir cet étui ? "

Heureusement, un des spectateurs qui se trouvait aux côtés de Brunerie, un nommé Weber, Alsacien, eut la présence d'esprit de relever l'arme. Et le projectile de se perdre dans le ciel. Un vrai miracle !

Un vrai miracle, et puis aussi, un magnifique scénario pour ce 14 juillet et son président, décidément miraculeux, avec son 18 % minable au premier tour, et son 80 % prodigieux, mais frelaté au second. Un candidat de la fausse "Droite", sonné dans le premier round et qui ne doit son second souffle qu'aux socialistes, aux écologistes et aux anciennes putes staliniennes.

Le cas Brunerie

Il est trop tôt pour se prononcer sur le cas de Maxime Brunerie. Mais il est permis de faire à son sujet quelques remarques. D'abord, il s'agit manifestement d'un personnage désaxé. Il avait déjà suivi un traitement psychique. Il avait adhéré, un moment, au PNFE, mouvement extrémiste soumis à des infiltrations policières. Notamment celles d'un certain Huy-Decloet, membre de la DGSE, détenteur d'explosifs du PNFE et mêlé à des attentats contre des foyers SONACOTRA de la Côte D'Azur en 1988(1).

Je n'ai lu nulle part un rappel de cette affaire.

Richard Durn et l'extrême-gauche

La seule présence à Unité radicale du quasi inoffensif Maxime Brunerie a suffi pour provoquer la dissolution de ce mouvement par un gouvernement dit de droite ?

Rien, par contre, après l'attentat de Richard Durn à Nanterre. Il était décrit, lui aussi, comme un cas psychique. Pourtant, on le lui retirera pas sa détention d'armes. Et, comme tueur, c'est autre chose que le pauvre Brunerie. La preuve : à Nanterre, il "dessoude" huit personnes et il en blesse une vingtaine, dont certaines grièvement.

Durn appartient à la Ligue des droits de l'Homme, et aux Verts. Va-t-on, pour autant, dissoudre ces mouvements ? Ah - non, jamais. Ce serait l'horreur, même aux yeux de la droite sarcozienne.

La dissolution est réservée à l'extrême-droite. Pourtant, sur le plan du terrorisme, elle est loin d'égaler l'extrême-gauche. Déjà, avant la révolution, d'Octobre, Lénine écrivait que le marxisme n'excluait " aucune forme de lutte " (donc, ne rejetait pas le terrorisme). Les terroristes n'ont cessé de se manifester avec des groupes comme les Brigades rouges, Action Directe, les entreprises de Che Guevara et bien d'autres.

Cela n'a guère provoqué d'indignation dans les colonnes du Monde, de Libération ou de L'Humanité.

Dernière remarque. Je conçois parfaitement qu'un chef de mouvement politique prenne ses distances avec l'acte manqué de Brunerie. Mais faut-il, comme l'a fait Mégret, adresser une lettre pleurnicharde au rescapé du 14 juillet.

Sûrement pas.

Note

(1) cf. Le Journal du Dimanche (5 septembre 1999).

 
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