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EDIT :: DELETE Article 1 : Tout antisémite aura la tête tranchée

23/11/03 11.16 t.u.
François Ryssen

Insécurité, islamisme, immigration : voilà de quoi nous a entretenu gravement le ministre de l’Intérieur ce 20 novembre 2003, comme s’il s’agissait maintenant d’une urgence. On voit que les sujets traités sont symptomatiques et reflètent bien l’image de la France d’aujourd’hui, outragée, ravagée, martyrisée par ces trois fléaux.

Ajoutons à cela le sujet brûlant de l’antisémitisme, et l’on aura fait cette fois complètement le tour du problème. Cependant, on vous prévient tout de suite : une fois que vous aurez fait le tour, vous serez revenus au point de départ et vous n’en serez pas plus avancés. Vous pourrez regarder la soucoupe volante, de près, de loin, l’examiner sous tous les angles : tant que l’antisémitisme restera un sujet tabou, vous ne comprendrez jamais-jamais-jamais… pourquoi cette soucoupe a atterri dans votre jardin.

La réaction de M. Nicolas Sarkozih est vraiment révélatrice de cette ahurissante hypocrisie, de cette lâcheté pitoyable et écœurante des élites politiques et intellectuelles des sociétés démocratiques. Face à la montée de la violence antisémite, le ministre ne trouve rien de mieux à dire aux Français, pour expliquer ce phénomène, qu’ " il n’y a aucune explication à l’antisémitisme ". Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne manque pas d’air, monsieur Sarkozih ! Deux synagogues viennent d’exploser à Istanbul, une école juive vient d’être détruite par un incendie, les incidents antisémites se multiplient depuis plusieurs années, et tout ce que monsieur Sarkozih trouve à nous dire, c’est " qu’il n’y a pas d’explications à l’antisémitisme " ! !

Après la Shoah, cette formidable impudence est une insulte aux Juifs du monde entier, et plus particulièrement aux Juifs de France, à qui l’on doit des explications sur ce qu’il se passe réellement. Expliquez-vous, monsieur ! et dîtes-nous un peu, pour voir, pourquoi les Juifs sont en butte à la malveillance universelle.

Quelques jours auparavant, le gouverneur Chirac n’avait pas été plus clair. Le 17 novembre, il déclarait avec componction : " Quand on s’attaque à un Juif en France, c’est à la France toute entière que l’on s’attaque ". La formulation assurément était mal choisie. Nous comprenons parfaitement que tous les habitants vivant sur notre sol doivent être protégés par la loi, Français ou étrangers, et qu’après tout, s’attaquer à un Juif ou à un Français de souche sur le territoire français, c’est s’attaquer à l’ordre républicain. Nous regrettons simplement que formulé ainsi, le propos rendait un honneur excessif, voire servile, à une communauté certes influente, mais qui ne représente jamais qu’ 1 % de la population.

Il est certain que ce genre de déclaration solennelle évite là encore d’apporter des explications sur la nature des problèmes liés à la présence des Juifs dans notre pays. Ces problèmes existent, manifestement. Il ne faut pas les nier, mais ouvrir un vrai débat démocratique sur ce sujet. Personne ne niera que l’installation d’un camp de tziganes à côté de chez vous engendre souvent certains problèmes spécifiques. Personne ne niera que l’immigration musulmane et les revendications de cette communauté toujours plus exigeante au fur et à mesure qu’elle s’accroît, pose aussi toute sorte de problèmes. Eh bien il n’y a pas à nier que la communauté juive en pose elle aussi. Et si l’on veut les résoudre, il faut cesser de mentir aux Français et ouvrir le débat (on peut toujours rêver).

Dans son lamento compassionnel envers la communauté juive, le gouverneur Chirac a poussé le mensonge imbécile assez loin : " depuis des siècles, a-t-il affirmé, nos compatriotes juifs sont en France chez eux ". Il aurait été bien inspiré, en vérité, de relire son manuel d’histoire de cinquième.

Depuis leur expulsion de 1394 pour les raisons que l’on peut imaginer, il n’y eut plus de Juifs en France et ce, jusqu'à la conquête de l’Alsace par Louis XIV en 1678. Le Roi Soleil cependant, ni aucun autre souverain européen, ne leur accordèrent le droit de citoyenneté, qu’ils n’obtinrent qu’à la faveur du chaos général généré par la révolution française.

La seule exception, en 1615, fut l’arrivée à Paris d’un médecin juif vénitien, Montaldo, qui amena avec lui quelques coreligionnaires protégés par Concini. Il faut connaître cette histoire intéressante : Henri IV avait été assassiné quelques années auparavant, et la reine Marie de Médicis, qui assurait la régence, était littéralement tombée sous la coupe de l’Italien et de son épouse, la " noireaude hystérique " Léonora Galigaï. Pendant sept ans, de 1610 à 1617, ce couple d’origine étrangère accumula une fortune colossale et régna sur la France par la terreur. L’impiété et la corruption avaient gagné tout le pays.

" On avait jamais vu jusque-là dans ce pays un aussi grand pouvoir, exercé pendant tant d’années, avec une telle absence de scrupules. " (biographie de Marie de Médicis, Michel Carmona).

La réaction des Français de souche fut énergique. Le Parlement de Paris renouvela solennellement l’édit d’expulsion des Juifs par lettres patentes enregistrées le 12 mai 1615.

On vivait dans une atmosphère de guerre civile. Pour intimider les Parisiens, Concini fit dresser 50 potences en divers points de la capitale. Les gardes-françaises furent remplacés par les Suisses allemands, peu portés à fraterniser avec la population, et des Italiens, tout dévoués à leur compatriote (aujourd’hui, la loi Chevenement favorise l’intégration des Suisses-Africains et des Suisses-Arabes dans la police, probablement pour mieux contrôler les dérives racistes des Français de souche).

C’est finalement le baron de Vitry, capitaine des gardes du corps, qui allait se charger de l’affaire avec l’accord de Louis XIII, qui n’avait alors que 15 ans. Le 24 avril 1617, dans la cour du Louvre, Vitry et ses gardes s’approchèrent de Concini, isolé de son escorte :

– " De par le Roi, je vous arrête. " dit-il d’une voix forte.

Vitry ajusta son pistolet et le signore Concini se prit trois décharges dans la tronche : une balle entre les deux yeux, une dans la gorge et une troisième dans l’œil. Pour plus de sûreté, on lui larda le corps de coups de dague avant de le dépouiller complètement (Maxime, si tu nous entends…).

Dans la salle des gardes, on entendit à peine les quelques mots que prononça Louis XIII :

– " Merci ! Grand merci à vous ! A cette heure, je suis Roi. "

Quant à la Galigaï, " elle enfouissait son or, ses pierreries, son argenterie en sa paillasse, se couchait dessus comme une bête protège sa couvée. " (biographie de Louis XIII, Ph. Erlanger). Elle s’avilit jusqu’à dire de son mari qu’ " il l’avait mérité ", mais cette dernière bassesse ne lui sauva pas la vie.

La moralité de cette histoire, c’est qu’en France, on aime bien les étrangers, mais faut pas trop nous prendre pour des cons. (Nota bene : cette histoire n’est pas fictive. toute personne, tout ministre ou gouverneur qui se sentirait visé peut ouvrir une bonne bédé, s’éponger le front ou aller au cinoche pour se détendre).

Le guignol de l’Elysée traficote l’histoire à sa guise. Il la tord dans tous les sens pour parvenir à la plier à ses partis pris idéologiques et la faire rentrer dans sa petite boîte bleu-blanc-rouge étiquetée " République française ". Dans le même registre, il a déclaré que " la France était aussi musulmane que chrétienne ". Quand on parvient à ce degré de mauvaise foi et de bassesse, on doit avoir du mal à se regarder dans la glace sans un profond dégoût de soi. Si ce n’est pas encore le cas, cela lui viendra, comme au sénateur Bailey parvenu au sommet de sa puissance, dans Il était une fois l’Amérique ou comme à Monglat dans Uranus. Il finira sous les mâchoires d’une benne à ordures, au moins au regard de l’histoire. Cet homme a probablement assez d’intelligence malgré ses carences certaines, pour comprendre qu’il est un minable, un lâche de l’espèce la plus vile et un malfaisant.

C’est tout de même lui qui a ouvert les vannes de l’immigration. Là où il n’y avait qu’un mince filet d’eau dégoulinant le long du mur, sa loi sur le regroupement familial de 1976 nous aspergea la façade. Trente ans plus tard, l’immigration est devenue le problème majeur de notre pays.

Si monsieur Sarkozih entend briser le communautarisme musulman, ce n’est certainement pas dans le but de préserver le peuple français de l’immigration, mais bien pour conforter la société plurielle black-blanc-beur, encouragée par les communautés juives du monde entier. Ils appellent cela la " société ouverte ", paraît-il, mais il serait plus juste de l’appeler " société éclatée ", qui nécessite un " Etat fort " comme nous prévient Sarko, pour se maintenir malgré tout.

Nicolas Sarkozih, qui revendique ses origines immigrées, est le modèle parfait d’une intégration ratée. Il ne se sent pas français ou européen, de toute évidence : il ne lui suffit plus d’encourager l’immigration légale, d’organiser l’islam en France et de faire pourchasser par sa justice les militants patriotes qui n’entendent pas se laisser faire ; il lui faut encore mettre en place une " discrimination positive " en faveur de ses protégés. Pas de doute, on vous a reconnu, monsieur Sarkozih, et on regrette beaucoup de vous avoir donné la nationalité française.

Peut-être trouvera-t-il ces propos trop irrévérencieux ? Comme Léon Poliakov le dit si bien dans son histoire de l’antisémitisme après 1945 : " Souvent, l’antisémitisme est un symptôme de folie, sinon, individuelle, du moins collective ". Notre ministre n’aura qu’à faire enfermer les dissidents en asile psychiatrique, à la mode stalinienne. A moins qu’il ne préfère user de l’article 1 de la constitution. Celle dont il rêverait pour la France, pour l’Europe… pour un monde sans frontière !

François Ryssen

 
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