13/05/03 14.17 t.u. Philippe Randa

Quel est le meilleur moyen de collecter des fonds pour une organisation caritative ? Se masturber, évidemment ! Non, ce n¹est pas un gag douteux, mais une Reality connerie californienne !

Qui aurait pu imaginer qu¹un jour serait organisé un « marathon de la masturbation » ? Cela s¹est pourtant passé à San Francisco, « ville californienne connue pour son ouverture d¹esprit et son anticonformisme ».
Pour ma part, cette information, relayée par l¹agence Reuter, me laisse songeur. Non pas sur le fond de l¹affaire : plus rien ne peut vraiment m¹étonner depuis l¹invasion de nos écrans télévisés par les « reality show » dans lesquels monsieur vient avouer en direct qu¹il n¹honore plus madame parce que « c¹est son choix ! » et que celle-ci préfère plutôt se taper son chien que sa concierge afin que « ça reste en famille ».
Ce qui m¹interpelle dans cet événement d¹un genre tout de même assez particulier, c¹est l¹explication qu¹en donne Thomas W. Laqueur, professeur d¹histoire à l¹Université de Berkeley, et auteur d¹un livre récemment paru sur la question : « Nous tentons d¹affronter plusieurs siècles de censure, de rendre la masturbation plus amusante et plus accessible ».
D¹accord pour les siècles de censure : aujourd¹hui, la masturbation reste encore honteuse pour nombre de gens qui avouent plus facilement avoir partouzé ou s¹être fait sodomiser que de s¹être un jour « étranglé le chinois ».
Mais comment diable peut-on rendre la masturbation « plus amusante » ? Pour ma part, je n¹ai jamais pensé à m¹esclaffer lorsqu¹il m¹est arrivé de pratiquer la chose. Si même j¹avais dû alors me bidonner pour une raison ou une autre, il me semble bien que l¹effet en aurait été le contraire de celui recherché par cette pratique.
Quant à « rendre la chose plus accessible », cela me laisse pour le moins plus perplexe encore : personne ne m¹avait jamais appris, ni montré comment m¹y prendre et j¹ai pourtant su d¹instinct ce qu¹il me fallait faire. On dit bien d¹ailleurs que c¹est une pratique où l¹on se cherche. He bien ! Je me vante de m¹être chaque fois trouvé, tout seul, comme un grand, sans l¹aide de personne.
Il paraît que la centaine de participants à ce marathon californien ont ainsi « surmonté leurs inhibitions dans un ³environnement sûrs² ». C¹est que d¹habitude, ses braves gens se paluchaient sans doute au milieu d¹un champ de mine ou d¹une voie d¹autoroute !
On regrettera toutefois que le nom du vainqueur du « masturbathon » de San Francisco n¹ait pas été rendu publique. Mais y en a-t-il seulement eu un ? Si l¹important est de participer, j¹avoue nettement, d¹expérience, préférer une participation féminine pour gagner le 7e cielŠ



Philippe Randa
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