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Mercredi, 6 Décembre 2006
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Julien Quemener et Alain Soral, deux exemples de « démocratie communautaire »
Christian Bouchet
Éditorial
Julien Quemener et Alain Soral, deux exemples de « démocratie communautaire »
Dans ma précédente chronique, écrite « à chaud », ou presque, après le meurtre de Julien Quemener, je faisais ressortir qu’aux yeux des médias et du système, les citoyens ne sont pas égaux : il y a les « élus » et le vulgum pecus, c’est à dire vous et moi, les mal-pensants et les mal-nés.

Depuis, un certain nombre d’éléments ont été révélés qui montrent que l’affaire est encore plus glauque et plus instrumentalisée par les merdias et les lobbyistes des ligues de vertu.

Parmi ces éléments qui remettent totalement en cause tant la thèse de la légitime défense que celle de l’antisémitisme, il y a eu le témoignage fondamental de l’autre victime du policier meurtrier – Mounir Bouchaier, un beur supporter du PSG – rapporté par Le Figaro.:

" Le Figaro : Que s’est- il passé après le match entre le PSG et Hapoël Tel-Aviv ?

M Bouchaier : Mes souvenirs sont un peu flous. (…) Je ne connaissais pas Julien Quemener. Je m’apprêtais à rejoindre mes amis après le match quand j’ai vu un attroupement. Je suis allé voir par curiosité.

Le Figaro : Le policier a été frappé, il vous a tiré dessus alors qu’il était à terre.

M Bouchaier : C’est complètement faux. La trajectoire de la balle est droite parce que le policier m’a tiré dessus à bout portant, alors qu’il était debout. Elle m’a perforé le poumon et m’a fracturé une côte. J’ai frôlé la mort.

Le Figaro : Vous poursuiviez pourtant un supporteur avec un drapeau israélien ?

M Bouchaier : Pas du tout. Je n’ai rien contre les juifs, je suis Marocain, j’ai horreur du racisme. J’en ai moi-même été victime. Ma femme est française (…).

Le Figaro : Vous êtes pourtant fiché comme hooligan.

M Bouchaier : C’est un grand mot. J’ai été interdit de stade trois mois dans le Pas-de-Calais à la suite d’un match PSG-Lens, parce que la police m’a trouvé en possession d’un fumigène ramassé dans le stade. Cela fait six ans que je ne suis plus abonné au Parc. »

Par ailleurs, on avait appris la veille que le policier homicide était un bien étrange personnage, qui devait comparaître le 6 mars 2007 au tribunal correctionnel de Paris pour « escroquerie et dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ». Notre homme ayant dérobé la carte de crédit de son beau-père et s’en étant très largement servi, avait expliqué, quand il avait été démasqué, qu’il avait été séquestré par des malfaiteurs, qui auraient abusé de lui et l’auraient obligé à effectuer ce délit. Naturellement ces faits, ont été totalement démentis par l’enquête. Comme aurait du l’être, si une enquête sérieuse avait été menée, la version des faits de ce menteur pathologique concernant la soirée du meurtre.

On comprend donc ainsi que le Rassemblement des étudiants de droite ait publié sur son blog cette excellente analyse que je partage pour l’essentiel :

« En regardant cette affaire de plus près, beaucoup de détails sont particulièrement troublants. Les médias ont parlé d’une horde de hooligans pourchassant un supporter de Tel Aviv; le policier (dont les origines antillaises sont sans cesse mises en avant) aurait voulu le protéger et aurait tiré face à cette horde déchaînée.

- Pourquoi supporter de Tel aviv, qui ne portait pas de signe confessionnel, a-t-il lui même dit qu’il n’avait pas eu affaire à une horde de cent cinquante personnes mais à deux ou trois personnes tout au plus ? Selon des témoins, la « horde » ne s’est approchée qu’après avoir entendu le coup de feu.

- Pourquoi le match PSG/Tel-Aviv n’a-t-il pas été classé à haut risque ? Seuls sept cents policiers étaient mobilisés, pour un match PSG/OM, trois fois plus de policiers le sont. Des groupuscules violents, LDJ en tête étaient attendues, et les supporters de l’Hapoël Tel-Aviv sont classés parmi les trois groupes de supporters les plus violents, dangereux, et racistes en Israël. Mais les médias se gardent bien de nous le dire, seul le KOB est mis en cause.

Qu’attendait le ministère de l’intérieur si ce n’est une bavure qu’il pourrait s’empresser d’attribuer aux « racistes d’extrême-droite » du KOB ?

- Pourquoi ce policier a-t-il si facilement fait usage de son arme, alors qu’il était en civil ? Rappelons qu’il appartient au SSRP qui est la police du métro, donc qu’il n’était certainement pas en service à ce moment, et qu’il ne portait pas de brassard. Le meurtrier a touché d’une balle à la poitrine le jeune Mounir (un « raciste » aussi probablement). La balle a traversé la poitrine de Mounir avant d’aller frapper le cœur de Julien.

- Pourquoi un policier sort-il si facilement son arme, et tire-t-il lorsqu’il se sent menacé alors que dans les cités il n’est pas question pour les policiers de tirer bien que leurs vies soient ostensiblement menacées, ce qui n’était pas le cas dans notre affaire. Craignent-ils de nouvelles émeutes ?

- Pourquoi le meurtre d’un jeune présumé nationaliste est-il si vite excusé, pourquoi l’auteur du coup de feu a-t-il été si vite relâché ? Souvenez-vous que très récemment un homme a été placé en détention préventive pour avoir tué accidentellement un malfrat venu l’agresser lui et sa famille, en retournant l’arme de son agresseur contre lui.

- Pourquoi les médias, avec la complicité du procureur de la république et de l’UMPS, se sont-ils empressés de faire un lien avec le Front National ? Pourtant ce dernier n’a rien à voir de près ou de loin, avec le KOB.

Tout ceci semble assez clair, en refusant de classer ce match à haut risque, la classe politique espérait bel et bien un dérapage à exploiter médiatiquement contre le Front National, en occultant certains faits les médias ont contribué à la diabolisation du Front National. »

On peut rapprocher du traitement de ce fait divers tragique celui de la récente expulsion de Sciences po d’Alain Soral.

Le célèbre polémiste auteur de nombreux best sellers avait été invité par le « Bureau des Arts » de Science Po, ainsi qu’une centaine d’autres écrivains, à l’occasion des « Journées dédicaces » de cet institut. La veille de l’événement, il était prévenu par la direction de l’école que celle-ci avait reçu des menaces, qu’elle ne pouvait pas assurer la sécurité de l’écrivain et qu’elle le priait donc de ne pas venir.

Ne se dégonflant pas, et en ayant vu d’autre, Alain Soral se rendait cependant sur les lieux où il commençait sa séance de dédicace. Il était alors pris à partie par René Descoings, Conseiller d’Etat et directeur de l’établissement, qui lui demandait de quitter les lieux et qui, après le refus de l’auteur de s’exécuter, faisait appel à la police française pour expulser l’écrivain pour… trouble de l’ordre public.

Alain Soral, c’est connu, est un proche de Dieudonné avec qui il s’est rendu aux derniers BBR. Homme de gauche, antisioniste résolu, il n’est pas totalement hostile à JMLP et il n’hésite pas à dire et à écrire bien des vérités que le lobby sioniste n’aime pas entendre. Cela explique qu’il ait déjà été agressé à deux reprises par des nervis de l’extrême-droite communautaire.

Cela ne dérange personne et il suffit de quelques menaces virtuelles pour qu’il soit exclu manu militari d’une enceinte universitaire.

Que ne s’appelle-t-il pas Robert Redeker ? Que n’insulte-t-il pas l’islam dans des chroniques incendiaires ? Que ne vante-t-il pas « Israël, le bastion de la démocratie » ?

Les agressions qu’il a subies, les menaces qu’il a reçues, seraient dénoncées sans tarder dans tous les médias (médias qui sont resté muets sur l’affaire de Sciences po), des écrivains et des universitaires se mobiliseraient, tiendraient des réunions et pétionneraient en sa faveur et Science po se serait fait un honneur d’accueillir en ses mur ce proscrit.

Julien Quemener par hasard et Alain Soral par choix, se sont retrouvé dans le mauvais camp, dans celui des mal-nés et des présumés mal-pensants et mal votant, dans le camp de ceux qui ne comptent pas aux yeux des médias et du système.

Telle est notre « démocratie communautaire », une variante moderne de la démocratie censitaire qui réserve le pouvoir à une caste et à ses prébendiers et qui exclu tous les autres.
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