presentation proposer convergences abonnmentsite abonnmentresistance soutien
 
actualite
blank
blank
Éditorial
Politique
Étranger
Tribune libre
theoriciens
Yockey
Thiriart
Douguine
Evola
Autres
histoire
France
Italie
Espagne
Amérique latine
Allemagne
Pays anglo-saxons
Europe de l'Est
Autres
imperialisme
Entretiens
Antiaméricanisme
Antisionisme
Varia
spiritualites
Alternatives religieuses
Tradition
Varia
liste
liste
detail
sites nc
snc
accueil
recherche
recherchez
avancee
Mardi, 28 Novembre 2006
imprimer
mail
Un goy et un beur, c’est à dire rien… ou presque
Christian Bouchet
Éditorial
Un goy et un beur, c’est à dire rien… ou presque
Il fallait ces derniers jours avoir l’estomac bien accroché pour lire dans les torchons du système, les différents papiers parus après la bavure qui a coûtée la vie à Julien Quemener et grièvement blessé Mounir Douchaer.

En soi, l’affaire n’aurait pu être qu’un banal et triste fait divers, le résultat d’une échauffourée intempestive d’après match. Ce qui la rend insupportable c’est sa gestion médiatique.

Rappelons les faits pour situer l’événement : à la suite d’un match opposant le PSG à une équipe israélienne, des affrontements entre supporters opposent, comme c’est souvent le cas, les partisans des deux clubs. Il n’y a rien là que de très banal et d’habituel. Ce qui l’est moins c’est que les forces de l’ordre, habituellement très présentes, sont quasiment absentes ce qui permet aux groupes antagonistes non canalisés de se rencontrer, d’où des invectives et des échanges d’horions.

Un supporter du club de Tel Aviv qui s’était trop aventuré en « zone ennemie » est coursé par des tenants du PSG. Cela aussi est habituel et banal.

Ce qui l’est beaucoup moins, c’est qu’un policier, en civil et donc non identifiable comme tel, présent sur les lieux intervient et ouvre le feu, à hauteur de poitrine, sur la foule.

En temps normal on parlerait de la bavure d’un flic qui a disjoncté…

Mais c’est là que tout change. En effet le supporter poursuivi était un français, de confession juive, supporter d’un club sioniste. Ses poursuivants ne peuvent donc être que des … nazis ! (1)

Le procureur de la République les accuse immédiatement d’avoir scandé le nom de Le Pen, le directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, annonce que « des associations de supporteurs du Paris SG pourront être et seront dissoutes », le CRIF, « condamne le comportement ouvertement raciste et antisémite de ces supporters du PSG dont l’attitude violente a finalement entraîné la mort d’un homme ».

Quant à Libération, un de ses plumitif dénonce le président du club parisien, Alain Caysac, qui a promis de payer une partie des frais d’hospitalisation du supporteur blessé et « marqué de la compassion pour la famille de la victime, (en se gardant bien) de signaler publiquement que ce supporteur était à l’origine d’une agression antisémite ».

Et tout est à l’avenant.

Le policier est immédiatement blanchi de tout soupçon de bavure et ce sont les victimes qui deviennent les accusés.

Dans l’Italie des années de plomb, un slogan gauchiste proclamait : « Tuer un fasciste ce n’est pas un crime, c’est un sport », dans la France de Sarkozy, c’est le système qui déclare : « Tuer un présumé lepéniste ce n’est pas une bavure, c’est de la légitime défense »…

Quant à Mounir Douchaer, on se rend compte que son cas n’étant pas instrumentalisable par les laquais d’extrême gauche du système, il n’intéresse personne.

Maintenant pensons à ce qui se serait passé si le policier avait tiré pour protéger un supporter du PSG poursuivi et menacé par des partisans fanatiques du Hapoël Tel Aviv et tué un de ceux-ci… On imagine sans mal les condoléances officielles, l’enterrement grandiose, les manifs de protestation, la carrière du policier brisée, etc.

Une fois de plus, face aux yeux des médias et du système, les citoyens ne sont pas égaux. Il y a les « élus » et le vulgum pecus.

Julien Quemener et Mounir Douchaer étaient de ces derniers : un goy et un beur, c’est à dire rien… ou presque

notes

1 – Nul ne semble s’apercevoir que Mounir Douchaer est sans doute un membre des Tigris un groupe de supporter multiethnique et catalogué à … l’extrême gauche ! Ce groupe avait agité durant tout le match des drapeaux palestiniens en réponse aux drapeaux israéliens des partisans du Hapoël Tel Aviv.
0
sujet activé par la rédaction :: 16 réponse[s]
depeches
abonnes
v08 nouvelle série | n59
Résistance v.08 n.59 :: Interdiction des minarets… et après ?
décembre 2009
Niveau 2 :: La Lettre « Les Nôtres »
Niveau 3 :: Résistance Hors Serie
blank
faire un don
rss flux rss
blank
 
 
© 2002–09 :: v2.0
dernieres actualité
NPA et UMP, même combat :: 6/02/10
L'antifascisme ne passera pas :: 6/02/10
Des femmes soldats israéliennes brisent le silence :: 2/02/10
Du lac de Tibériade aux rives du Salagou :: 2/02/10
Les Kosovars dans l’Union européenne, on n’a pas fini d’en baver :: 2/02/10