Voici plusieurs semaines que je ne me suis pas exprimé sur ce site.

Certains de mes lecteurs habituels ont pu s’en inquiéter, d’autres s’en réjouir.

En fait, comme tous le savaient vraisemblablement, j’étais en campagne électorale, figurant en deuxième position sur la liste que présentait le Front national dans le département où je réside.

À la fois par prudence politique et par manque de temps, j’avais donc décidé de ne pas alimenter cette chronique.

Par prudence, car je ne voulais pas que mes prises de position, parfois considérées par certains comme border-line, puissent être utilisées, le cas échéant, contre une tête de liste qui m’avait fait l’amitié et l’honneur de me choisir comme un de ses colistiers. Par manque de temps aussi et j’ai préféré consacrer le peu qui me restait à la rédaction des mes contributions régulières au bimensuel Flash…

Cela étant, comme l’écrivait Charles Maurras, « toute politique se juge à ses résultats » et, de ce point de vue, j’ai tout lieu d’être fort satisfait de la politique que j’ai menée avec un certain nombre d’amis dans mon département, derrière Oriane Borja, et dans ma région, derrière Brigitte Neveux. Si nous n’aurons pas d’élus, nous faisons cependant plus de 7 % et nous gagnons 4 points par rapport aux dernières européennes(dans mon département nous triplons même notre score).

Cela a été le résultat d’une campagne où la présence sur le terrain a compensée la faiblesse de nos moyens. Nous avons été au contact du peuple, sur les marchés, aux portes des usines, dans les grands ensembles de banlieue et cela a payé. Alors que les bobos et les habitants des beaux quartiers nous méprisaient ostensiblement, les travailleurs des Chantiers de l’atlantique ou les marins pêcheurs de La Turballe, comme les habitants des zones les plus défavorisées de nos campagnes nous ont réservé un accueil des plus chaleureux et nous avons pu ressentir, d’une manière quasi-physique, que nous étions vraiment … la voix du peuple !

Une voix qu’il fallait rendre inaudible, ce à quoi les médias aux ordres se sont employés du mieux qu’ils le pouvaient. FR3 n’a ainsi pas jugé utile d’inviter notre candidate au débat politique qu’elle organisa. Ouest France n’a rendu compte d’aucune de nos conférences de presse (conférences auxquelles pourtant assistèrent ses journalistes). Etc.

Comme je l’écrivais plus haut, je suis très satisfait de ce que j’ai vécu dans ma région et du résultat qui s’en est suivi. Je suis bien naturellement aussi fort satisfait des résultats nationaux et de la claque magistrale que viennent de se prendre l’Union des maquereaux et des pourris (UMP) et ses auxiliaires de l’extrême droite sarkocompatible (1).

Ce n'est qu'un début, le combat continue...