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Pour Saakachvili, l'Occident ne peut pas se passer de la Géorgie
RIA Novosti |
International
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Si Tbilissi retournait dans la sphère d'influence russe, l'Occident et l'OTAN seraient privée d'un partenaire capable de satisfaire leurs besoins énergétiques en contournant la Russie et devraient mettre une croix sur l'accès aux ressources centrasiatiques, a annoncé jeudi à Londres le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.
"Le retour de la Géorgie dans la sphère d'influence de la Russie aura des répercussions énormes. Il fermerait l'accès de l'Occident aux marchés de la région, et ce dernier ne bénéficierait plus des ressources énergétiques centrasiatiques. C'est-à-dire qu'en cas d'hiver rigoureux, la Russie fermerait encore une fois le robinet gazier et l'Europe
tremblerait de froid", a annoncé le président géorgien à l'Institut Royal des Relations Internationales Chatham House.
Selon M. Saakachvili, depuis quelques années la Géorgie fait tout son possible pour ne pas dépendre des ressources énergétiques russes et Tbilissi se dit prêt à soutenir les efforts de l'Occident visant à différencier les sources d'énergie en contournant la Russie.
Le président Saakachvili a accusé la communauté internationale de ne pas avoir condamné les actions de la Russie en août 2008 qu'il a qualifiées de "cruelles et inacceptables". L'impunité dont jouit Moscou laisse pour lui craindre une nouvelle "invasion".
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