Venu apporter son soutien à la résistance iranienne contre la politique de l’axe américano-sioniste, et dénoncer les politiques terrorisantes américaines et israéliennes, Dieudonné a aussi fait part de son désir de voir le gouvernement iranien promouvoir des actions culturelles qui permettraient une meilleure connaissance mutuelle des peuples, en favorisant les échanges interculturels orient-occident.

Au programme de cette visite de trois jours figuraient des entretiens avec plusieurs personnalités et responsables universitaires, des chercheurs et médecins.

Il a participé à deux émissions de télévision, et rencontré en particulier M. Mohammed HONARDOOST, First Vice-president Islamic Republic of Iran Broadcasting, le directeur de la télévision iranienne.

Dieudonné est favorable à la bombe iranienne, qui serait pour lui un juste élément stabilisateur face à l’armada nucléaire israélienne. Tout comme le président français Jacques Chirac, lequel l’a subtilement laissé savoir récemment, avant de jouer habilement le recul diplomatique.

Il se prononce clairement pour le dialogue et l’ouverture avec l’Iran. Tout comme le ministre des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, ou tout comme la candidate présidente Ségolène Royal, laquelle refusera ensuite même le nucléaire civil pour les iraniens.

Mais Dieudonné sera décrit lui comme diabolique et dangeureux par les médias marchands français, contrairement aux autres.

Joint par téléphone dimanche, en promenade dans Téhéran, il signale qu’il ne se sent pas dépaysé dans une ville qui pour lui ressemble beaucoup aux villes occidentales, "c’est très moderne et très riche".

S’il remarquait des voiles de toutes sortes, "plus ou moins légers", dans le quartier commerçant où il se trouvait, il n’avait pas encore vu une seule burka noire intégrale, bien qu’on lui assure : "il y en a"...

"C’est amusant le décalage entre la propagande qui nous est vendue chez nous, et ce qu’on peut découvrir ici", conclut-il.