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Ilan Halimi n'est pas un bon juif
L'affaire Halimi c'est, pour mémoire, un jeune juif vendeur de portables qui a été séquestré dans une cité afin d’en tirer une rançon. Les ravisseurs auraient choisi « un juif » parce qu’ils sont « riches » et « solidaires ».
Or sa mère déclare (dans Le Figaro) que son fils n'était pas un "bon juif" : « Je suis croyante, heureusement. Parfois, je pense qu'Ilan a bravé les interdits (en sortant un vendredi soir). Je maintiens un dialogue avec lui, c'est ma façon de survivre.»
Donc, selon Madame Halimi Ilan aurait été « un bon juif » (comprendre un juif pratiquant, bref un juif tout court pour les orthodoxes), il n’aurait pas mis le nez dehors une veille de shabbat. Il n’aurait pas non plus suivi à la trace une goy… Bref, il aurait ainsi évité la souricière de la bande à Fofana.
Ce qui rejoint la croyance (plutôt courante au sein du judaïsme) que la shoah est une punition divine semblable aux destructions du Temple. Les juifs s’étaient éloignés de Dieu, un peu à la manière des Hébreux quand Moïse disparût 40 jours.
Tout ça pour dire que le judaïsme authentique est très auto-critique et pas du tout larmoyant. Nous aurions des rabbis haredim en lieu et places des politiciens et autre autorités morales « laïques », ils ne nous fendraient pas les consciences à coup de « devoir de mémoire » et autre « culpabilité trans-historique ».
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