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Vendredi, 12 Décembre 2008 |
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Les gauchos, des kollabos
Bruno Julliard, qui faisait partie des leaders du mouvement anti-CPE, en tant que ancien président de l'Unef (Union nationale des étudiants de France), était invité du Post ce mercredi, lors de la 5ème interview réalisée avec Le Mouv.
En "off", Bruno Julliard affirme avoir reçu le soutien de Nicolas Sarkozy lors du mouvement anti-CPE au printemps 2006 : "La position officielle de Nicolas Sarkozy [alors ministre de l'Intérieur, ndlr] était de dire qu'il soutenait le gouvernement Chirac et Villepin et qu'il ne voulait pas du retrait du CPE."
"Mais en fait, il m'avait appelé à la fin d'une manif pour me dire qu'il était mon premier soutien -rien que ça- et qu'il demandait le retrait immédiat du CPE", raconte celui qui est aujourd'hui secrétaire national à l'Education au sein du Parti socialiste.
L'ancien leader de l'Unef confie avoir conscience d'avoir été "en partie instrumentalisé".
"Une instrumentation volontaire" due à "une bataille à la tête de l'Etat", dont "on a bénéficié", confie Bruno Julliard. Avant de reconnaitre: "à ce moment là, nos intérêts [à lui et Nicolas Sarkozy, ndlr] étaient convergents. Lui, parce qu'il veut la tête de Villepin et nous, parce qu'on veut la tête du CPE".
Interrogé sur ce sujet mercredi, l'Elysée n'a pas souhaité répondre.
Contacté par Le Post mercredi, le député UMP Jean-Pierre Grand, qui est proche de Dominique de Villepin, confirme les propos de Bruno Julliard. Selon lui, "Pendant le CPE, Dominique de Villepin s'est fait pourrir et trahir par son propre camp."
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