|
 |
Filippetti et Montebourg indésirables à une inauguration en Moselle
Article mis en ligne par la Rédaction |
Intérieur
|
Le président (PS) de la communauté d'agglomération du Val de Fensch, Michel Liebgott, a annulé vendredi une manifestation à Uckange (Moselle) à cause de «la présence annoncée à la dernière minute de personnalités politiques, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti», a-t-il annoncé dans un communiqué.
L'ancien ministre de l'Economie et sa compagne députée socialiste de Moselle avaient annoncé qu'ils se rendraient au lancement de la saison culturelle au Parc du haut-fourneau U4, un ancien haut-fourneau de Hayange devenu espace culturel et lieu artistique.
Mais les événements «prévus ce vendredi 1er avril sont reportés à une date ultérieure. Cette décision est motivée par la présence annoncée à la dernière minute de personnalités politiques, Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti, voulant profiter de cet événement local pour faire un passage furtif et médiatique sur nos terres industrielles», écrit Michel Liebgott, également maire de Fameck.
Le maire craignait le «show médiatique»
Il refuse, en conclusion de son communiqué, que «ce qui devait être un moment de mise en valeur de notre patrimoine industriel (...) se transforme en un show médiatique».
«Ceux qui veulent écrire des romances politiques aiment bien côtoyer la misère pendant une ou deux heures», a dénoncé l'élu auprès de l'AFP, refusant que l'on fasse de la politique sur «une mauvaise image de (sa) ville qui n'est pas la réalité». «La vallée de la Fensch, c'est aussi l'usine qui va permettre de réaliser tous les rails pour le Luxembourg, c'est Arcelor Mittal avec son acier de très haute qualité», a-t-il souligné.
Or Arnaud Montebourg, lorsqu'il était ministre du Redressement productif, n'avait pas eu de mots assez durs à l'encontre de Mittal dans le dossier Florange. «Le problème des hauts fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts fourneaux de Florange, c'est Mittal. Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France», avait-il lancé en novembre 2012. Des propos apparemment pas digérés par tout le monde.
|
 |
|
 |
|
|