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Vendredi, 1 Avril 2016
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Déchéance : Fillon qualifie Valls de «petit manoeuvrier sans envergure»
Article mis en ligne par la Rédaction
Intérieur
François Fillon n'a pas voulu laisser passer ça. Jeudi, Manuel Valls s'en est pris à la droite sénatoriale estimant qu'à cause d'elle, Salah Abdeslam ne pourrait être déchu de sa nationalité.

«Les propos du Premier ministre sont indignes car ils sont faux», s'est agacé François Fillon sur RTL vendredi, deux jours après l'abandon de la révision constitutionnelle.

L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a rappelé que, dans son discours du 16 novembre, François Hollande avait lui-même parlé d'une déchéance de nationalité pour les binationaux (Salah Abdeslam n'a que la nationalité française). «Le texte voté ensuite par l'Assemblée nationale concernait bien tous les Français. Mais Manuel Valls est un petit manoeuvrier sans envergure», a ajouté François Fillon.

Ce à quoi Manuel Valls, en déplacement en région Centre-Val de Loire a rétorqué quelques heures plus tard : «Je ne veux pas que le débat politique s'abaisse à ce point-là, voilà». «Que François Fillon soit en perdition dans le cadre de la préparation des primaires de l'opposition, c'est son problème. Cela ne l'autorise pas à se mettre à ce niveau-là.» Le Premier ministre a enfoncé le clou : «Je compatis à la souffrance qui a pu être la sienne pendant cinq ans. Ce n'est pas mon cas, je travaille en grande confiance et considération avec le président de la République». Manuel Valls a également fustigé les «petites phrases qui font le buzz».

Plus tôt, François Fillon avait souligné que le Premier ministre avait expliqué vouloir faire ratifier par la France les conventions internationales interdisant de faire des apatrides. «Donc, le gouvernement fait voter une révision qui permet la déchéance pour tous les Français, mais en même temps, fait en sorte que les Français qui ne sont pas binationaux ne puissent être déchus de leur nationalité», a-t-il poursuivi. «C'est comme cela qu'on décourage et dégoûte les Français de la parole publique», a-t-il martelé.

Manuel Valls s'était désolé, jeudi, qu'en raison de l'échec de la révision constitutionnelle, «on ne pourra(it) pas déchoir de la nationalité un des responsables des attentats du 13 novembre... Quelle responsabilité !».

«Sur la loi El Khomri, il vaut mieux arrêter les frais»

François Fillon, qui depuis le début s'est opposé à un changement de la Constitution, a insisté en disant que si Manuel Valls voulait déchoir Salah Abdeslam, c'était possible en faisant voter un amendement au code civil.

Au passage, il s'en est pris, sans le citer nommément, à Nicolas Sarkozy. «Il y a eu un accord entre le Président de la république et le président des républicains pour voter cette révision», a fustigé François Fillon. Contrairement à lui, Nicolas Sarkozy était prêt à faire voter la révision constitutionnelle sous certaines conditions. «Ceux qui ont voulu se jeter dans une aventure de révision constitutionnelle se sont fourvoyés», a-t-il lancé jugeant que «cela a abouti à ridiculiser le gouvernement».

Le candidat à la primaire de la droite ne s'est pas arrêté là dans sa critique du gouvernement. Il a ainsi jugé qu'il valait «mieux arrêter les frais sur la loi El Khomri». Il estime que la première mouture était acceptable mais que le texte ne l'est plus aujourd'hui. «Il y avait des avancées, il n'y en a quasiment plus aucune, a dénoncé François Fillon. Ce serait un marché de dupe pour le patronat d'accepter ce texte là».

«Ce gouvernement n'a plus de majorité, a fustigé le député de Paris. On est là, au fond, devant un problème démocratique classique. François Hollande (...) est aujourd'hui dans une situation où il ne peut plus rien faire voter par le Parlement. Il est en échec sur la loi El Khomri, et il est en échec sur la révision constitutionnelle»

Enfin, François Fillon, qui réunit ses partisans samedi, a redit qu'il ne jetterait pas l'éponge dans la primaire de la droite malgré de mauvais sondages. «Ces sondages n'ont aucune importance», a-t-il jugé, rappelant notamment le nombre élevé de candidats et soulignant que tous n'auront pas les parrainages nécessaires pour concourir à la primaire. «Je veux bien que tous les responsables politiques de la droite et du centre aient vocation à se présenter, ils ne se rendent pas compte qu'en le faisant, d'une certaine façon, ils contribuent à abaisser le débat public», a-t-il dénoncé, réagissant notamment à la candidature de Geoffroy Didier. Selon lui, le vrai débat commencera «quand ce cirque aura cessé et quand les candidats seront connus». «Il est hors de question que je renonce à quoi que ce soit, j'irai jusqu'au bout», a-t-il conclu.

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Le Parisien :: lien
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