Le vote pour le second tour des élections législatives a débuté vendredi en Iran pour 68 des 290 sièges du Parlement non pourvus au premier tour du 26 février, un scrutin au cours duquel les réformateurs espèrent confirmer leur percée.

Ce second tour a lieu dans 21 provinces et 55 circonscriptions à travers le pays, notamment de grandes villes comme Tabriz (nord-ouest), Shiraz (sud) ou Ahvaz (sud-ouest).
221 députés ont été élus dès le premier tour, dont 103 conservateurs et 95 réformateurs et modérés ainsi que 14 indépendants dont la tendance politique n'est pas clairement définie.

Les 30 sièges de Téhéran avaient été gagnés par les réformateurs et modérés (ou alliés) soutenant la politique d'ouverture du président Hassan Rohani.

Parmi les élus du premier tour, il y a eu également quatre conservateurs modérés, soutenus par les réformateurs ainsi que cinq représentants des minorités religieuses (juifs, arméniens, assyriens et zoroastriens).

L'élection d'une députée réformatrice a été invalidée à Ispahan (centre) par le Conseil des gardiens de la constitution et il y aura une partielle à une date non précisée.
Selon les médias, les conservateurs disposent de plus de candidats que les réformateurs pour ce second tour, mais l'issue du scrutin reste incertaine, la participation étant en général moins forte lors du second tour des législatives. Elle avait été de 62% le 26 février.

"Les résultats définitifs seront probablement connus dimanche matin", a affirmé le vice-ministre de l'Intérieur Hossein-Ali Amiri.

Le nouveau Parlement se réunira fin mai et élira son nouveau président.

Le président conservateur modéré sortant, Ali Larijani, et le chef de file des réformateurs et modérés, Mohammad Reza Aref, devraient être en lice.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, et le président Hassan Rohani ont appelé les électeurs à voter massivement pour ce second tour des législatives.