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Mardi, 25 Septembre 2007
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Les deux émirats achètent près de la moitié de la Bourse de Londres
L’Orient-Le Jour
International
Dubaï et le Qatar deviennent des acteurs majeurs sur les marchés mondiaux

L’entrée du holding boursier de Dubaï dans le capital du Nasdaq et dans celui de la Bourse de Londres, ainsi que l’achat par le Qatar de 20 % du capital de la Bourse londonienne, confirment la volonté de ces deux émirats de devenir des acteurs de premier plan sur les marchés financiers internationaux, notamment européens.

Fondé début août par le gouvernement de Dubaï pour regrouper ses participations dans les deux marchés boursiers de l’émirat, le Dubai Financial Market (DFM) et le Dubai International Finance Exchange (DIFX), Borse Dubai a annoncé hier à Stockholm avec le Nasdaq un accord qui devrait mettre un terme au bras de fer qu’ils se livraient depuis le mois dernier pour OMX, le groupe contrôlant les Bourses de la plupart des pays nordiques et baltes.

En vertu de ce montage complexe, Borse Dubai entrera à hauteur de 19,99 % dans le capital du Nasdaq, la Bourse électronique new-yorkaise, et prendra une participation de 28 % dans celui de la Bourse de Londres (LSE) par rachat de la plus grande partie des parts que détient le Nasdaq.

La Bourse new-yorkaise, qui possède 31 % du capital de la LSE sans avoir réussi à en prendre le contrôle, avait annoncé vouloir s’en séparer, apparemment en prévision du combat contre Borse Dubai pour le contrôle d’OMX. Elle en conservera donc 3 %.

En contrepartie, le Nasdaq devrait racheter l’ensemble des parts d’OMX qui seront acquises par Borse Dubai et, selon le communiqué commun, devenir un partenaire stratégique dans le DIFX.

Mais l’Autorité d’investissement du Qatar (AIQ), qui gère les investissements à l’étranger de cet émirat, a fait une entrée fracassante et inattendue dans le jeu en achetant 9,98 % des actions de la Bourse nordique.

Une simple participation de « soutien », a indiqué l’AIQ dans un communiqué, mais quelques heures plus tôt, elle demandait « instamment aux actionnaires de l’OMX de ne rien faire concernant l’offre révisée du Nasdaq et de la Bourse de Dubai pour l’OMX ».

Ensuite, l’annonce de son acquisition de 20 % du capital de la LSE sur le marché a constitué un second coup de tonnerre.

Ces deux évènements illustrent les ambitions désormais planétaires de ces émirats dans le domaine de la finance.

Pour Dubaï, cette double entrée dans le capital de la Bourse londonienne, la plus ancienne place d’Europe, et dans celui du Nasdaq représente un « coup » majeur, deux ans exactement après la création, par le gouvernement de l’émirat, du DIFX.

Le lancement de cette Bourse internationale avait été la première étape dans la stratégie visant à faire de Dubaï un acteur incontournable dans le monde de la finance internationale.

Ses ressources pétrolières étant très faibles, Dubaï, ville-émirat de 1,4 million d’habitants (dont seulement 20 % d’autochtones), surtout connue pour ses projets immobiliers et touristiques pharaoniques, a tout misé sur le développement des services, d’abord le tourisme et maintenant la finance.

Il s’agissait, expliquait-on lors de la création de DIFX, d’en faire « la première Bourse (internationale) entre l’Europe occidentale et l’Asie orientale ».

L’expansion hors du Golfe, couronnée par l’annonce d’hier, marque la seconde étape dans la stratégie financière de l’émirat.

« Notre but est de devenir l’un des plus grands groupes boursiers du monde », déclarait en août le directeur général de Borse Dubai, le Suédois Per Larsson, qui se trouve être l’ancien directeur général d’OMX.

Le président de Borse Dubai, Essa Kazim, a confirmé hier ces ambitions en déclarant que l’objectif principal du holding était de devenir « le centre des activités financières pour les marchés émergents ».

Mais l’émirat devra compter avec le Qatar, petite monarchie du Golfe de moins d’un million d’habitants (dont, là encore, à peine 20 % de nationaux), membre de l’OPEP qui, contrairement à Dubaï, est très riche en hydrocarbures, puisqu’il détient les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel. Le montant des fonds gérés par le QIA n’a jamais été révélé.

Le Qatar avait déjà annoncé son souhait de disputer à Dubaï le titre officieux de principale place financière du Golfe, actuellement détenue par Bahreïn.

Mais les évènements d’hier montrent clairement que ses ambitions financières, comme celle de Dubaï, vont désormais bien au-delà des rives du Golfe.
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