Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, a estimé récemment qu’il y avait 50 % de risques que les États-Unis lancent une opération militaire contre l’Iran et a mis en garde Washington contre les conséquences d’une telle intervention.

« C’est une possibilité à 50/50 et nous espérons que cela ne se produira pas. Attaquer l’Iran irait à l’encontre du but recherché », a-t-il dit à Reuters en marge du Forum économique mondial de Davos. Amr Moussa n’a pas expliqué comment il parvenait à cette estimation. Le plus important, a-t-il poursuivi, c’est que les États-Unis comprennent la nécessité de passer du recours à la force au dialogue afin de stabiliser l’Irak et de réduire les tensions qui les opposent à l’Iran. « S’il devait y avoir une guerre, d’autres génies sortiraient de la lampe. On ne peut imaginer quel en serait l’impact dans les pays du Golfe, ou sur la Méditerranée », a-t-il dit.