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Samedi, 17 Février 2007
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Il ne faut pas prendre les descendants de colons blancs pour des caonnards sauvages
Philippe Randa
Politique
La campagne pour la prochaine élection présidentielle aura au moins eu l’intérêt de faire découvrir à certains qu’un sujet était tabou dans notre beau pays autoproclamé des droits de l’homme. Certes, c’est le diable de la politique française, Jean-Marie Le Pen, qui a mis les pieds dans le plat. On comprendra ainsi pourquoi sa déclaration n’a pas fait la Une des médias. Il y a pourtant de quoi : « La Martinique appartient encore pratiquement totalement aux Békés. Personne ne sait cela. En 200 ans, depuis la Révolution, cela n’a subi aucun changement », s’étonne le candidat à la Présidentielle.

Un béké est, en Martinique et en Guadeloupe, un descendant de colon blanc.

Si les journalistes professionnels ont « blackouté » cette déclaration certains réseaux internet la répercutent amplement, menaçant pour l’occasion l’establishment politique d’un véritable séisme lepéniste en avril prochain, comparable à celui de 2002 en métropole.

Et le candidat de la France d’ici et de là-bas d’ajouter aussi dans la foulée : « Césaire est un grand poète dont je m’étonne qu’il ne soit pas à l’Académie française, je vous le dis franchement. Mais c’est vrai qu’on sait tellement peu de choses de nos territoires et départements d’outre-mer (…) Or, je pense qu’un homme comme Césaire a sa place à l’Académie française. Il a 93 ans, je pense qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, et qu’on devrait le faire. »

Il y avait déjà eu le sénégalais Léopold Sedar Senghor, certains doivent estimer qu’il n’est pas non plus nécessaire de faire un élevage de couleur quai Conti. S’il n’y était question que de talent pour endosser l’habit vert, cela se saurait. Soit…

Dans le même temps, un qui ne manque pas de culot, c’est Jacques Chirac qui déplore à propos des Africains (1), qu’« après leur avoir volé leur culture, on leur a volé leurs ressources, leurs matières premières en se servant de leur main-d’œuvre locale. On leur a tout piqué et on a répété qu’ils n’étaient bons à rien. Maintenant, c’est la dernière étape : on leur pique leurs intelligences en leur distribuant des bourses, et on persiste à dire de ceux qui restent : “ces Nègres ne sont décidément bons à rien”. »

Avant de se pencher sur les scandales dans le monde, il aurait tout de même pu, durant douze ans d’incompétences notoires à la tête de l’État, se préoccuper davantage des scandales dans nos propres territoires d’Outre-mer. Ces derniers coûtent des sommes d’argent colossales aux contribuables français en subventions diverses, variées et permanentes qu’ils en sont devenus un des tonneaux des Danaïdes de la faillite de nos finances publiques.
Il faut croire que si une telle situation de domination béké et d’assistanat métropolitain perdure aussi effrontément après un demi-siècle de culpabilisation permanente des Européens, c’est qu’elle arrange bien du monde. Monde politique, cela s’entend.

Il est de notoriété publique que les grandes familles propriétaires de richesses considérables, particulièrement au niveau foncier, mais aussi de pans entiers des économies insulaires en possédant les principales sociétés d’importation et de distribution, font la pluie et le beau temps du financement des campagnes électorales locales. L’UMP comme le PS n’ont jamais dénoncés cette situation, calquée sur les modèles de domination maffieux, parce qu’elle sert trop bien leur monopole électoral.

C’est aussi la preuve éclatante que toutes les commémorations sur l’abolition de l’esclavage dont on nous harcèle sans cesse les tympans, ne sont qu’une vaste fumisterie politicienne : les dominants se sont simplement débarrassés d’esclaves qu’ils leur devenaient trop lourd d’entretenir. Avec leur liberté gagnée, chaque esclave s’est retrouvé dans l’obligation de subvenir lui-même à ses conditions d’existence… auprès de ceux qui conservaient toutes les richesses.

Ce qu’ils ont perdu en main-d’œuvre pas si gratuite que ça, les békés l’ont gagné en clients potentiels que la métropole s’est mise en devoir d’entretenir à leur place.

J’ignore pour ma part si « les Nègres ne sont décidément bon à rien », mais il ne faut certes pas prendre les descendants de colons blancs de Martinique et de Guadeloupe pour des caonnards sauvages !

Et leurs complices si politiquement corrects, non plus !

notes

1 - Dans un livre-entretien avec Pierre Péan : L’inconnu de l’Élysée.

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