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La crise de la zone euro angoisse ... Israël !
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International
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ISRAEL VALLEY -
Site Officiel de la Chambre de Commerce France Israël
Reprise de l'article de Jacques Bendelac (Jérusalem) La crise de la zone euro, Israël se prépare à un scenario catastrophe publié par le site Israël Valley.
Alors que la Bulgarie vient d’annoncer qu’elle renonce à entrer dans la zone euro, Israël se préparerait à un scénario catastrophe, celui d’un démantèlement de la zone euro : même si les analyses divergent sur l’avenir de la monnaie unique, la crise de la zone euro ne laisse pas le gouvernement israélien indifférent. C’est dans la discrétion que le Trésor israélien examine tous les scénarios liés à la crise de la zone euro. En plein mois d’août, alors que la majorité des Israéliens était en vacances, le ministère des Finances a réuni autour d’une même table les représentants de la Banque d’Israël, du Conseil économique, et de l’Autorité des Opérations en Bourse. Au menu: les moyens d’affronter un scénario catastrophe en Europe, comme l’effondrement de la zone euro ou, tout au moins, le retrait de certains pays comme la Grèce ou l’Espagne. La coordination entre les différentes administrations israélienne est importante pour mettre en place les mesures exigées, si de tels scénarios se réalisaient.
Scénario modéré : retrait de la Grèce
Le premier scénario envisagé par les autorités israéliennes est considéré comme modéré: la Grèce se retirerait de la zone euro, seule ou accompagnée d’un ou deux autres pays, comme l’Espagne. A Jérusalem, les conséquences envisagées d’un tel scénario sont notamment les suivantes: les pays d’Europe connaîtront une grave récession, la valeur de l’euro chutera de 30%, l’économie américain ralentira, Wall Street enregistrera une baisse de 20%.
Pour l’économie israélienne, l’impact de ce scénario sera direct: les exportations augmenteront de 0,6% l’an seulement (contre + 5% en année normale), la croissance par tête stagnera, le déficit public augmentera à 4% du PIB et le rapport de la dette au PIB remontera à 75%.
Scénario catastrophe : démantèlement de la zone euro
Le second scénario envisagé à Jérusalem est celui de l’explosion de la zone euro, de son démantèlement et du retour aux monnaies nationales. Principale victime pour Israël: les exportations vers l’Europe, qui représentent 32% des exportations israéliennes, et qui reculeront de 13%. De même, le ralentissement prévu de la croissance en Israël fera bondir le déficit public à 6% du PIB, tandis que le rapport de la dette au PIB passera à 80%.
Avec la baisse des exportations et de la consommation, c’est la production nationale qui connaîtra un net recul: si ce scénario catastrophe se réalisait, le PIB israélien passera d’une croissance positive de 3,3% l’an, à une croissance négative (- 0,9%). Autrement dit, Israël perdrait 4,2% de son PIB, soit 40 milliards de shekels ou 8 milliards d’euros.
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