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Primaires américaines : Obama veut la fin des «violences», Trump «galvanisé»
Sans le nommer, Barack Obama a fait la leçon à Donald Trump après les violences autour de son meeting annulé à Chicago vendredi. «Ce sur quoi les gens en course pour la présidence devraient se concentrer, c'est comment peut-on faire pour que cela aille encore mieux», a demandé le président américain lors d'une réunion au Texas samedi.
«Pas d'insultes ni de railleries de cour d'école, pas de divisions fondées sur la race et la foi, et certainement pas de violences contre d'autres Américains», a-t-il martelé, visant le candidat républicain coutumier notamment des sorties contre les musulmans. Barack Obama a ajouté que contrairement à ce que répétait le milliardaire Donald Trump l'Amérique se portait bien.
Depuis plusieurs semaines, les déclarations de Donald Trump créent beaucoup de tensions. Ses meetings sont désormais régulièrement interrompus par des incidents jusqu'à l'annulation de sa réunion à Chicago. Alors que ses adversaires l'accusent d'être responsable de ces violences, le favori de la course à l'investiture républicaine rejette les attaques.
Trump : «Ces gens sont des voyous»
Loin de faire profil bas, Donald Trump s'est dit «galvanisé» après les incidents de Chicago et a accusé le démocrate Bernie Sanders d'être derrière ceux qui s'en prennent à ses réunions. «Ces gens organisés, dont beaucoup sont des voyous, ont foulé le premier amendement à Chicago et ont carrément dynamisé l'Amérique», a-t-il dénoncé sur twitter.
Dans l'Ohio samedi, un homme qui tentait de monter sur la scène où se trouvait Donald Trump a été interpellé. Le candidat s'en est aussitôt félicité et l'a accusé d'être membre de Daech. Il a publié un lien où l'homme en question, qui s'appellerait Thomas Dimassimo, est filmé en train de traîner un drapeau américain sur le sol lors d'une manifestation sur un campus universitaire. Cette vidéo semblait toutefois s'inspirer davantage d'un humour de potache que d'un discours djihadiste.
Mardi prochain, cinq grands Etats doivent voter (Floride, Illinois, Missouri, Ohio et Caroline du Nord). De nombreux délégués y sont en jeu et Donald Trump espère définitivement prendre l'avantage sur ses adversaires. Samedi, il a cependant été largement battu dans le Wyoming. Le sénateur du Texas Ted Cruz emportant neuf des douze sièges en jeu, avec environ 66% des voix. Donald Trump n'a obtenu que 7% des voix.
Marco Rubio a lui emporté le district de Columbia (Washington D.C.). Il a obtenu 37,3% des voix remportant dix délégués, juste devant John Kasich (35,5% ; 9 délégués). Donald Trump a lui recueilli 13,8% (0 délégué). Malgré ces mauvais résultats, le milliardaire conserve une très large avance dans les primaires républicaines.
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