La visite d'Angela Merkel au Proche Orient a été très commentée dans la presse allemande.

Die Taz baptise ainsi la chancelière ... "nouvelle amie d'Israël". Et Suzanne Knaul raconte comment Mme Merkel a pris le temps (malgré un calendrier très serré) de visiter pendant plus de deux heures Yad Vashem, le mémorial de l'Holocauste. "La chancelière a fait comme si elle n'entendait rien, quand le conférencier a du élever la voix pour masquer les ricanements de quelques jeunes. Elle est restée longtemps debout, pour absorber l'horreur de toute cette mémoire."

Le journal note aussi les embrassades avec le premier ministre israélien et leur sympathie mutuelle. Cette visite serait donc la plus chaleureuse de toutes celles effectuées par un responsable allemand.

Alors qu'à Ramallah, au siège de l'Autorité palestinienne, Angela Merkel se serait montrée plus distante, assure l'envoyée spéciale du Taz. Malgré l'atmosphère détendue, qu'elle a vanté, on sentait la chancelière moins cordiale, préoccupée surtout de réaffirmer les conditions exigées pour continuer à financer des Palestiniens gouvernés par un mouvement considéré comme terroriste.