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L'entité dicte sa loi aux Européens
Le ministère israélien des Affaires étrangères ne voit pas d’un bon œil les rencontres récentes entre des représentants européens et des délégués du gouvernement libanais proches du Hezbollah.
Le directeur général du ministère, Ron Prosh-Or, a donc convoqué ce jeudi, dans son cabinet, les ambassadeurs des pays européens concernés. Au cours de l’entretien, il les a mis sérieusement en garde, dénonçant sévèrement les contacts entre certains délégués de l’UE et des représentants du Hezbollah.
Ron Prosh-Or a critiqué notamment la rencontre récente des ambassadeurs de France, d’Italie et de l’Union européenne au Liban avec le représentant de l'organisation nationaliste d'obédience chiite au sein du gouvernement libanais.
Prosh-Or, a rappelé une nouvelle fois que les Européens devaient introduire le Hezbollah dans la liste des organisations terroristes, en raison de la poursuite de sa résistance les zones administrées par l’Autorité palestinienne.
Prosh-Or a déclaré à ses interlocuteurs que l’UE ne devait pas dévier de la ligne qu’elle s'était fixée pour tout ce qui concernait la lutte antiterroriste, ‘’en particulier lorsqu’elle souhaitait s’impliquer davantage dans le processus de paix’’.
Le directeur du département Europe au ministère des Affaires étrangères a commenté l’entretien en soulignant que ‘’l’Union européenne devait adopter des positions claires et sans équivoque sur la question, et refuser que le Hamas, tout comme le Hezbollah, ne participe aux élections palestiniennes tant que l’organisation terroriste ne déposerait pas les armes et n’annulerait pas sa charte appelant à la destruction d’Israël’’.
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