L’Iran attend de la "troïka" européenne (Grande-Bretagne, France, Allemagne) des prépositions comportant des stimulants politiques et économiques en échange de la suspension de son programme nucléaire.

"Nous attendons que l’Europe nous communique son plan. Il ne nous a pas encore été communiqué officiellement alors qu’il est discuté au niveau des médias", a déclaré mercredi aux journalistes le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi.

Les propositions européennes doivent reconnaître officiellement le droit de Téhéran au nucléaire civil, a-t-il souligné.

"Nous sommes prêts à notre tour à proposer des choses avantageuses à l’Europe. L’Iran, qui compte soixante-dix millions d’habitants est pour les Européens un très bon stimulant", a déclaré Hamid Reza Assefi.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rejeté mercredi la proposition de l’Union européenne de fournir un réacteur nucléaire à l’Iran en échange de l’abandon des travaux d’enrichissement d’uranium.

"Vous pensez que vous avez affaire à un enfant de quatre ans à qui vous pouvez donner des noix et du chocolat en échange d’or ?" avait dit Mahmoud Ahmadinejad.

"Nous n’avons pas besoin de vos propositions", avait-il déclaré.