Le site ultra sioniste Arouts7 relate un fait divers insolite provoqué par l’Organisation Sioniste Américaine (ZOA), qui a demandé à ce que le Rabbinat US supprime l’estampillage « Cachère Le-Pessah » sur la boisson la plus populaire dans le monde et dans le peuple juif en particulier : « Coca Cola » !

Par le passé, la firme américaine avait toujours été considérée par les ennemis d’Israël comme une « boisson enjuivée » ou « sioniste », à cause du refus systématique de ses dirigeants de céder aux exigences arabes de boycott envers Israël. A l’opposé, son principal concurrent, « Pepsi Cola », moins téméraire, avait été absent durant de longues années des magasins et restaurants d’Israël, mais très populaire dans le monde
arabe. Ceci fait maintenant partie du passé, mais qu’est ce qui a bien pu provoquer aujourd’hui l’ire des dirigeants sionistes américains contre le plus célèbre des breuvages ?

Tout part d’une famille juive américaine d’origine égyptienne, les Bigio, qui demande depuis des années réparation à la firme d’Atlanta. En 1965, le gouvernement égyptien expropriait la famille Bigio, comme il l’avait fait pour de très nombreuses familles juives, sans autre forme de procès. Parmi les biens confisqués à la famille, de vastes
plantations, qui furent rachetées en 1994 par « Coca Cola » à un prix dérisoire. Depuis, les descendants de la famille Bigio ont régulièrement - mais vainement - essayé d’arriver à un arrangement avec la compagnie pour obtenir des indemnités.

Morton Klein, l’un des dirigeants du ZOA, estime « que la communauté juive américaine devrait manifester son désaveu en boycottant ‘Coca Cola’ tant que cette dernière n’agira pas de manière loyale et éthique envers la famille Bigio ». Pour cela, il a demandé dans un premier temps à supprimer l’autorisation rabbinique pour la fête de Pessah’, car «
Coca Cola » est particulièrement apprécié par les consommateurs juifs en cette période, par le fait qu’il est fabriqué avec du vrai sucre, contrairement aux autres boissons « génériques » qui incluent du sirop de fructose à haute dose.

Voyant qu’il n’avait pas réussi dans sa démarche, Morton Klein a déclaré : « Coca Cola a peut-être reçu un ‘label cachère’ de la part des autorités rabbiniques, mais il ne l’a pas obtenu sur le plan moral et éthique ».