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Lundi, 21 Mai 2007
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Un appel à l’action
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Un appel à l’action
Le réalisateur américain Michael Moore a affirmé que son dernier film, Sicko, présenté samedi hors compétition au festival de Cannes, était «un appel à l'action» pour que les Américains fassent changer leur système privé de santé et le rendent plus égalitaire.

«Je ne veux pas attendre dix ou vingt ans pour avoir une couverture médicale universelle aux États-Unis», a affirmé en conférence de presse le réalisateur de documentaires polémiques, Palme d'or 2004 à Cannes pour «Fahrenheit 9/11», qui s'attaquait à la politique de l'administration Bush en Irak.

Les compagnies privées d'assurance médicale «ont pour obligation de maximiser les bénéfices de leurs actionnaires», a-t-il poursuivi. «C'est immoral, ça ne devrait pas arriver dans une société comme la nôtre».

Sicko est un pamphlet contre le système de santé américain, dont, selon Moore, 50 millions de personnes sont exclues parce qu'elles ne peuvent pas payer leur assurance privée.

Il souligne aussi le fait que, même pour des malades qui sont assurés, les soins peuvent être notoirement insuffisants car les compagnies d'assurance médicale cherchent par tous les moyens à éviter d'engager des frais importants.

Pour cela, Moore utilise des exemples choc et poignants, comme celui de cet accidenté dont deux doigts ont été coupés et qui doit choisir lequel on lui recoudra car il n'est pas assuré et ne peut payer pour les deux.

Si les situations que dénonce Moore font froid dans le dos, le film, très applaudi lors de sa projection de presse, se heurte aux limites méthodologiques qu'on a reprochées au réalisateur par le passé.

Dans sa volonté de combattre un système de santé injuste, Moore prend comme contre-exemples les systèmes français, britannique et canadien en en dressant un tableau idéal et sans évoquer les crises qui les touchent.

De même, à la fin de Sicko, il emmène des sauveteurs du 11 septembre qui en ont gardé des séquelles à Cuba (après avoir tenté de s'approcher de la base américaine de Guantanamo) pour se faire soigner.

Cela a valu à Moore une enquête des autorités américaines: il lui est reproché d'avoir ignoré l'embargo instauré par Washington contre Cuba depuis plus de 45 ans, qui interdit aux citoyens américains de dépenser de l'argent sur l'île et donc implicitement d'y séjourner.

«Je risque la prison pour avoir fait ce film, et je ne le prends pas à la légère», a affirmé Moore, qui a reçu une lettre du département du Trésor l'enjoignant d'expliquer la raison de ce voyage et les noms des personnes qui y ont participé.

«Pourquoi s'en sont-ils pris à moi dix jours avant Cannes?», s'est interrogé le réalisateur, qui dit avoir jusqu'à mardi pour répondre à la fameuse lettre.

«Si quelqu'un a une idée des motivations de l'administration Bush contre ce film, vous pouvez me le dire», a-t-il ajouté.
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