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Mardi, 22 Avril 2008
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Droits de l’homme, business et trafic d’organes au Kosovo : UCK, USA, Kouchner and co
Cyrille Rey-Coquais
Étranger
A constater les corrélations permanentes entre mensonges, carnages et droits de l’homme on finira bien par se dire que leur promulgation dans la déclaration universelle de 1948 fut une manipulation intrinsèquement perverse.

En effet, depuis cette époque, les scénarios les plus criminogènes ne peuvent se dérouler autrement que pour la bonne cause en prenant la manipulation comme règle, la peur comme levier et les glandes lacrymales comme preuve.

Honneur, charité et pardon, sous les vocables officiels de justice, citoyenneté, solidarité ont été remplacés par la corruption, la division et la vengeance : le nouveau désordre mondial, n’en doutons pas, malgré l’effondrement du système soviétique, reste idéologique, et ne nous laissera aucun répit tant qu’il ne sera pas achevé ou … démasqué.

Or ce système menteur, où il n’y a plus d’ennemis, mais que des criminels, agit obligatoirement sous la contrainte relativiste dont il est issu.

En d’autres termes, c’est l’apprenti qui échappe au sorcier et ce dernier, bon gré mal gré, doit se lancer à la poursuite du premier dans une fuite en avant que certains de nos excellents camarades qualifient d’espérances planétariennes.

D’autres nomment cet aspect du droit globalisé, un « deux poids, deux mesures», qui, c’est moi qui le dit, à force de répétition semblerait kaléidoscopique. Sa métempsychose ne devrait cependant pas nous égarer. Elle est notre chance pour dénoncer le crime polymorphe dont elle s’empêtre.

Sans avoir fait appel ici - à défaut de cette kyrielle d’intellectuels aussi aseptisant que glorifiés sur les autels en carton-pâte de l’occident d’après-guerre - à Sorel, à Schmitt, à Maurras, Evola ou même dernièrement à Soral, dans leurs domaines et intensités respectifs ; sans les opposer à ces mêmes thuriféraires de l’hybridation mondialisante, permettez-moi d’invoquer la simple réalité avec un exemple concret.

Au cours de la guerre en Bosnie en 1992, Bernard Kouchner et ses « Médecins du monde » diffusent dans la presse et sur les murs de Paris une pub relayée par tous les médias occidentaux. La photo truquée présente des « prisonniers » d'un camp serbe en Bosnie derrière des barbelés.

Pour faire bonne mesure, Kouchner y accole l'image d'un mirador d'Auschwitz et le texte en légende accuse les Serbes d'« exécutions en masse ».

Peu importe que plusieurs de ces mêmes prisonniers aient pu être filmés et interviewés par quelques chaînes de télévision en affirmant être correctement traités, aucune de ces rédactions n’oserait les montrer ou en témoigner.

Douze ans plus tard, Alija Izetbegovic à l’article de la mort (le dirigeant musulman au pouvoir à l'époque à Sarajevo) le confirme : « L'affirmation était fausse. Je pensais seulement qu’elle précipiterait les bombardements».

L’organisateur de cette campagne publicitaire, Ruder Finn, animateur avec Kathy Bloomberg, entres autres clients du New Center for American Security, de l’ énorme société de relations publiques qui porte son nom, basée à New York, révélait, non sans fierté, à Jacques Merlino, un journaliste de France 2, « avoir monté de toutes pièces l’opération camps de la mort […] après avoir circonvenu trois grandes organisations juives : B’nai B’rith, American Jewish Committee et Congress pour faire coïncider Serbes et Nazis dans l’opinion publique mondiale».

Toute l’internationale des anciens trotskistes se mit alors à réclamer le bombardement des «méchants».

Hors quelques personnalités tels Le Pen, Chevénement, Gollnisch, Myard ou Debray, ce fut l’explosion, de gauche à droite de l’échiquier politique, d’une fureur de guerre emmenée d’un même élan par les néo-conservateurs états-uniens et les soixante-huitards européistes, au premier rang desquels le vert Daniel Cohn-Bendit et Joshka Fisher, ministre des affaires étrangères de la RFA.

Pendant ce temps, et ce depuis 1996, quelques services secrets , notamment les Allemands (BND), n’hésitant pas à livrer les stocks d’armes et d’uniformes de la Stasi (Staatssicherheit) et de la Vopo (Volkspolizei) de l’ex-RDA, puis les Etats-Uniens (CIA et NSA) avec le soutien de fonds saoudiens et turcs, outillaient, formaient et armaient une faction terroriste albanaise du Kosovo ; l’UCK (Ushtria Çlirimtare e Kosovës), acronyme albanais pour «Armée de libération du Kosovo».

Les ressorts mafieux de l’UCK, ouvertement soutenue par Tirana (financements en tout genre sur place ou via sa diaspora : prostitution, drogue, blanchiment, extorsion) auraient d’ores et déjà été de notoriété publique, s’ils n’avaient été étouffés par les coalisés de Kouchner & Co (industries de la finance, de l’armement, de l’énergie, de la presse, du bâtiment et des marchés publics).

Pourtant, depuis la mi-février 1998, à partir d’une région centrale du Kosovo, la Drenica, l’UCK avait réussi à occuper militairement 30% du territoire kosovar, y interdisant tout parti politique, brûlant les églises et les monastères, déportant, puis éliminant les populations serbes, tziganes et gorani (Macédoniens islamisés).

Que faisaient les Ockrent, Moatti, Schneidermann et autres, pour relater ces événements précis, pour informer de ce racisme, de ces nettoyages ethniques, de ces violations du droit des minorités, auxquels ils se montrent si sensibles d’ordinaire quand il s’agit de culpabiliser le Français ?

Rien ! Et pour cause ; comme presque tous leurs collègues occidentaux, ils se trouvaient déjà à bord de bombardiers furtifs, de drones étonnants que l’OTAN expérimenterait sous peu…

La suite, on la connaît. La Secrétaire d’Etat Albright après avoir négocié, en marge de la Conférence de Rambouillet de janvier 1999, avec le dirigeant de l’UCK, Hacim Thaçi la protection des pipe-lines de pétrole et de gaz, ainsi que l’ouverture de Camp Bondsteel , la plus grande caserne US du monde, donnait le signal de l’agression par la voix de son laquais, le secrétaire général de l’OTAN, Javier Solana - futur Monsieur PESC … Politique étrangère et sécuritaire commune de l’UE - c’est tout dire !

Suite à la première guerre du golfe sous Bush senior, l’ancien patron de la CIA, la Tchèque (mais pas des Sudètes), Madeleine Albright pour qui l’embargo et la mort de 500.000 enfants irakiens «était le prix à payer pour renverser un dictateur», se montra fidèle à sa réputation de messianiste affairiste. Ne serinait-elle pas à propos des Serbes depuis des mois pour faire capoter coûte que coûte les accords de Dayton de 1995 : «Anyway, they will be bombed». Faut dire que !

Faut dire qu’y avait un sacré business en perspective. Le projet de corridor du pétrole, nommé aussi n°8, de la Caspienne au port albanais Vlore sur l’Adriatique, situé en eaux profondes et accessible par tout temps aux plus gros tankers, distribuerait des dividendes à tire-larigot, surtout si comme prévu le Brent franchissait les 80 dollars avant la date de livraison (2010). Bingo. Dont acte.

De toutes façons, cette planification militaro-financière avait pris corps dès 1993. Elle bénéficiait des investissements, garanties et assurances croisées de l’OPIC (Overseas Private Investment Corporation), de la MIGA (Multilateral Investment Guarantee Agency) et de la «US Export-Import Bank». Eh, oui !

La firme AMBO (Albanian-Macedonia-Bulgaria Oil), avec siège aux Etats-Unis, concernait « la sécurité énergétique US, et rien ne saurait y porter atteinte, et surtout pas ceux qui ne partagent pas nos valeurs», déclarait Bill Richardson, le Secrétaire d’Etat à l’Energie de Bill Clinton, quelques mois avant le début des bombardements.

Surtout, qu’aux cotés du milliardaire Ted Ferguson, le PDG (Chairman & CEO) d’AMBO se tenait le vice-président Dick Cheney et sa firme «Halilburton Energy», par le biais de sa filiale anglaise Brown & Root Ltd. , en charge contractuelle de l’étude sous tous ses aspects de la faisabilité du couloir AMBO.

Résultat : le marché de l’infrastructure, terrestre, maritime, optique, a été confié à «Halliburton». Et notamment, la construction, l’organisation, la logistique, l’approvisionnement du Camp Bondsteel , une base militaire de 25.000 habitants qui permettait de faire pression sur la Russie et d’atteindre tactiquement tous les carrefours sensibles du Caucase et de l’Asie centrale, selon les remarquables analyses du Colonel Pierre-Henri Bunnuel.

Coïncidence : lorsque William Clinton, sans doute amolli par l’affaire Lewinski, quitta la Maison-Blanche en 2001, ce fut pour intégrer White and Case LLT, un cabinet d’affaires new-yorkais, dont les participations dans cette spéculation trans-balkaniques étaient majoritaires.

Du 23 mars au 10 juin 1999, la population serbe fut en conséquence bombardée jour et nuit sous les applaudissements quasi unanimes de la ploutocratie technocratique et politicienne.

Au premier rang de laquelle Kouchner, récompensé de son zèle par l’octroi immédiat (juillet 1999) du poste de Haut représentant de l’ONU au Kosovo qu’il occupa jusqu’en 2001. Il semble que justement pendant cette période, d’après l’ex-procureur en chef du TPIY (Tribunal pénal international pour la Yougoslavie), Carla del Ponte, dans son livre "La chasse, moi et les criminels de guerre" ("La Caccia"), sorti la semaine dernière en Italie et écrit en collaboration avec Chuck Sudetic, un reporter du New York Times, le prélèvement d’organes sur les prisonniers serbes par la mafia albanaise du Kosovo, battait son plein…

"Les victimes privées d'un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu'au moment où elles étaient tuées pour d'autres organes" , précise Mme Del Ponte ; "Les dirigeants d'un niveau intermédiaire et élevé de l'UCK étaient au courant et étaient impliqués de manière active dans la contrebande des organes".
Bien sûr, la tessinoise Carla del Ponte, a été contredite par son ancienne porte-parole au Tribunal Pénal International, Florence Hartmann, une activiste journaliste du Monde, viscéralement serbophobe, qui publiait un ouvrage haineux et bâclé « Milosevic, la diagonale du fou» en 1999 quelques mois avant le décollage des troupes de bombardement. On n’ose imaginer que cet évident parti-pris lui ait valu cette nomination de porte-parole au TPIY… Tout est possible, cependant ; son opuscule logiquement et littérairement indigeste vient d’être réédité par la collection « Folio »…

Bien sûr je n’accuse pas le Dr. Kouchner d’avoir joué un rôle directement sur le théâtre des opérations ; j’ignore en outre s’il a une formation de chirurgien.

En tout cas, ce malheureux postulant à la tête du HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés) ou de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), pourtant si expert à mêler les affaires humanitaires et médicales aux affaires tout court (cf. son fameux rapport pour Total en Birmanie comme son couloir pour le Darfour pétrolifère) sera par la suite, aux côtés de Lellouch, Adler, Goupil, Bruckner, un des rares partisans français de ces frappes dites chirurgicales sur l’Irak, dont il espérait bien qu’elles débouchent sur un nouveau poste de régent…

Las, il n’en fut rien ! Cet homme, pour qui la guerre est une perspective professionnelle pourvu qu’elle soit conduite au nom démocratique des droits de l’homme, se contente désormais d’un cache-misère dans le gouvernement français. Ce qui ne l’a pas empêché, toujours pour ces mêmes motifs humanitaires, d’être récemment impliqué par Eric Breteau, le dirigeant de l’Arche de Zoé, dans le rapt d’enfants tchadiens…

Tandis que l’hurluberlu Glucksman célébrait dans le Time du 26 avril 2004, l’avènement de son ami «devoir d’ingérence et sac de riz» Kouchner parmi les cents personnalités les plus influentes du monde, ce dernier ne pensait plus à la Serbie, ni à l’Irak, mais à l’Iran…

Le problème avec ces agités du global, c’est que leurs mensonges en cachent toujours un autre. Un peu comme s’ils manipulaient la réalité comme des matriochkas.

Voilà pourquoi malgré l’écoeurement et la révolte que suscitent les révélations bien tardives de Carla del Ponte à propos de la livraison d’organes de prisonniers serbes à des cliniques privées par la mafia, désormais gouvernementale, albanaise, je ne peux m’empêcher de me demander si cette information ne constitue pas l’énième manipulation d’un continuum véritablement diabolique.

En effet, de Redeker à Ayaan Hirsi Ali en passant par le rescapé du yishuv Wilders avec sa daube malencontreusement intitulé Fitna, il ne se passe plus un jour dans un seul media européen sans que l’Islam soit fondamentalement ou formellement mis en cause au nom de la démocratie et des droits de l’homme dans des orchestrations plus ou moins grotesques, cependant efficaces à force de répétitions.

Maintenant que les carottes sont cuites, n’est-il pas opportun de s’assurer du bâton ? Quoi de mieux pour contrôler un état à la criminalité horrifiante que de le maintenir sous cette menace permanente de renvoi aux bas-fonds dont il n’aurait pas du sortir ? Ces abominations commises par des musulmans n’arriveront-elles pas à conditionner cette chrétienté ouest européenne dégénérée pour le prochain but de guerre ?

Au nom des droits de l’homme.
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Etoile de David 19/04/08
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