contact presentation soutien proposer article contact
transp
 
actualite
blank
blank
Éditorial
Politique
Étranger
Tribune libre
theoriciens
Yockey
Thiriart
Douguine
Evola
Autres
histoire
France
Italie
Espagne
Amérique latine
Allemagne
Pays anglo-saxons
Europe de l'Est
Autres
imperialisme
Entretiens
Antiaméricanisme
Antisionisme
Varia
spiritualites
Alternatives religieuses
Tradition
Varia
liste
liste
detail
sites nc
snc
accueil
recherche
recherchez
avancee
Dimanche, 21 Septembre 2014
imprimer
mail
Interview de Nicolas Sarkozy (extraits)
Rédaction
Politique
20h14: Début de l'interview de Nicolas Sarkozy

20h15: Retour sur la défaite
J'ai gardé dans mon coeur et dans ma tête chaque seconde de ce moment [la défaite]. J'ai voulu dire merci aux Français.

20h16: «J'ai fait des erreurs»
J'ai beaucoup réfléchi. Si j'ai perdu, c'était ma reponsabilité. J'ai fait le tour de la vanité de certains sentiments. Parfois on peut réussir seul, hors il n'y a pas de réussite seul. L'âge apporte peut-être moins d'énergie mais plus de recul. J'avais la tentation de tout vouloir faire. Je voulais tellement m'engager, sans doute j'ai fait cette erreur. Avec 2 ans et demi de recul, j'ai rencontré beaucoup de Français. Ils essayent de comprendre. Avec le recul, je me suis rendu compte que j'ai pu blesser des gens. Si c'était à refaire, je ne le referais pas.

20h19: «La France, c'est comme une seconde nature»
J'ai beaucoup réfléchi. Vraiment, c'est une décision murie. La question n'est pas de savoir si je suis l'homme providentiel ou pas. Mais je regarde notre pays de l'extérieur. La France pour moi c'est comme une seconde nature, je l'aime. Je suis Français dans chaque centimètre de ma peau. Pendant 2 ans et demi, je l'ai regardée, je n'ai jamais vu une telle colère, une telle absence d'espoir.

20h21: «Je n'ai pas le choix»
Je n'ai pas de prétention ridicule. Non seulement j'ai envie, mais j'ai pas le choix. Je n'ai pas menti. Qu'est ce qui reste de la grnade série d'anaphore du président? Une belle série de mensonges. J'ai été battu de si peu. N'ayant pas menti, avec l'envie qui est la mienne. je veux qu'on renouvelle la politique. Le clivage gauche droite est élimé comme un vieux tapis qui aurait trois siècles.

20h24: "Je n'ai jamais vu un telle défiance"
Je n'ai jamais vu un telle défiance. Des gens qui décrochent, qui sont dans la colère. Imaginez que je dise " ca ne m'intéresse pas". Est ce que cela aurait été digne et cohérent? J'ai estimé que non.

20h25: Qui me rendra mon honneur?
La question c'est de ce projet collectif. Je veux rassembler. Il faut bien qu'il y ait un leadership. Sur la question des affaires, est ce que vous croyez que si j'avais quelque chose à me reprocher, je viendrais m'exposer à la politique, sur la place publique, sur les projecteurs avec tous ceux qui ont commencé à m'attaquer? Je n'aime pas l'injustice.
Affauire Bettencourt: « Non lieu. Qui me rendra mon honneur?»
Karachi: « Trois ans d'enquête. Aujourd'hui je suis lavé. Qui me rendra mon honneur?»

20h30: "Je ne veux pas polémiquer" avec François Hollande
Je ne veux pas faire dans la caricature. Ses deux premières années [François Hollande] ont été consacrées à démolir ce que nous avions fait. Je ne veux pas polémiquer avec FH. Ces joutes politiciennes n'amènent rien. En 2008, la crise du monde entier s'est abattu sur la France.

20h33: "La France n'est pas condamnée à disparaitre"
Est-ce qu'on peut changer les choses, retrouver des perspectives? Oui si on comprend le monde d'aujourd'hui. Depuis 2 ans on a augmenté les impôts de 30 milliards, comment voulez vous que le chômage n'augmente pas? Il faut réduire les dépenses. Il y a desolutions, la France n'est pas condamnée à disparaitre. Il faut aller au delà des débats. Quel est le système fiscal qui permettra de mettre fin à l'hémorragie de nos meilleurs jeunes ?

20h38: L'Allemagne n'est pas un choix pour la France, c'est un fait.
J'ai dit aux Français « pas un ne perdra ses économies » en 2008. J'ai tenu cet engagement. Notre modèle doit être complètement refondé. L'Allemagne n'est pas un choix pour la France, c'est un fait. J'ai pas l'idée de la France d'un pays en queue de peloton. Nous devons marcher ensemble; La zone Euro ne peut pas marcher sans croissance. Nous devons créer la croissance.
En 2014 « c'est la crise de la France qui peut faire basculer l'Europe dans la faillite »

20h42: D'accord avec l'intervention en Irak
Le principe de l'intevention en Irak: «Ce ne sont rien d'autres que des barbares. Je suis tout à fait d'accord» [avec la politique menée par Hollande]

20h45: "créer les conditions d'une alternative crédible"
Je suis venu pour créer les conditions d'une alternative crédible qui rassemble les Français bien au delà des clivages qui n'ont plus aucun sens. D'un nouvea projet, nouveau fonctionnement. Si je ne fais pas ce travail, qui le fera?
Alain Juppé je l'ai connu quand j'avais 20 ans, c'est un ami un partenaire un compagnon et j'aurais besoin de lui.
François FIllon il a été Premier ministre pendant 5 ans. On a travaillé sans aucun nuage, j'aurais besoin de lui.

20h48: J'ai appris le nom de Bygmalion après la campagne
Bygmalion: "J'ai appris le nom de Bygmalion après la campagne. La justice a été saisie. Personne ne me reproche rien dans l'affaire Bygmalion"

20h50: Je dois reconquérir les Francais
Marine Le Pen: "Croire qu'autant de Français pensent que l'isolement est possible. Ca m'interpelle. Je dois reconquérir les Francais. Je ne crois pas qu'ils croient en Marine Le Pen. Je crois qu'ils ont peur, qu'ils souffrent. Je veux les convaincre un par un. Qu'est ce qu'ils disent: "la France fout le camps. Est ce qu'on va garder nos paysages, nos usines?"

20h52: Je ne me situe pas sur un axe gauche-droite
Je ne me situe pas sur un axe gauche-droite. Une ligne politique pragmatique et j'aurais du dire avant que Schengen ce n'était pas possible.
La question du progrès des connaissances est une question centrale. Toutes ces nouvelles idées ne sont pas satisfaites de ces anciens clivages politiques.


20h56: Le référendum c'est la clé.
Je me suis engagé après avoir murement réfléchi dans une longue route, que je vais mené avec l'enthousiaasme qui est le mien. Je veux tellement convaincre nos amis que nos querelels d'égos sont dérisoisres. Je veux réussir cela. Ca demandera beaucoup de temps. Le référendum c'est la clé. Il faut réintroduire le référendum sur des sujets précis. Nous les ferons trancher par le peuple lui même.

20h58: Mariage gay: On a humilié les familles
Sur le mariage gay: « On a humilié les familles. Les gens se sont sentis blessés, humiliés. Ils se sont radicalisés. Il [Hollande] a monté les Français les uns contre les autres. Je n'utiliserai pas les familles contre les homosexuels, c'est une honte. Le manque de courage, c'est pas là où j'ai le plus changé. »

source

20 minutes :: lien
0
depeches
l'image du jour 21/09/14
blank
faire un don
rss flux rss
blank
 
 
© 2002–09 :: v2.0
dernieres actualité
Ukraine : Les futurs oubliés de l'histoire : Les jeunes nationalistes ukrainiens :: 23/09/14
La gauche s'ouvre à Guilluy... pour mieux remettre ses œillères ? :: 23/09/14
La fin du monde aristocratique : De la religion à la politique et à la vie quotidienne :: 23/09/14
Mauvaise foi, confusion, mensonge... Les arrangements de Sarkozy avec la réalité :: 23/09/14
Sarkozy candidat... au replay de 2012 :: 23/09/14