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Samedi, 22 Septembre 2007
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L’avortement pour le clonage : les enjeux politico-économiques
Jean Van Daeles
Tribune libre
Jeudi dernier, en consultant l’actualité sur yahoo.fr , j’ai appris qu’une affaire au New Jersey avait « relancé la polémique sur l’avortement ». L’AFP nous relaye l’histoire d’une pauvre femme qui a été déboutée à l’unanimité suite à une plainte contre son gynécologue pour « ne pas l’avoir prévenue avant son avortement qu’elle portait un être humain complet, distinct, unique et irremplaçable » ... Comme si c’est un gynécologue qui allait lui apprendre cela ...

Si une personne « neutre » ou favorable à l’avortement lit ces lignes dans la presse, cette histoire lui semblera tout à fait risible ...

C’est peut-être pour cela que cette affaire - dont on ne parle déjà plus - a été publiée dans les gros titres de certains sites de cyber-presse : parce qu’elle s’avère « désopilante » et discréditante vis-à-vis des défenseurs de la vie.

Quel est le grand sujet de la polémique ? A savoir si l’embryon peut-être considéré comme un être humain ou non. Dans le premier cas de figure, l’embryon serait protégé par les Droits de l’Homme et rendrait l’avortement totalement prohibé. Dans le deuxième cas de figure, l’embryon est considéré comme du bétail qui n’a pas d’âme, qui peut dès lors être avorté.

En Europe occidentale, deux grands groupes (et quelques électrons libres) s’opposent à l’avortement : les chrétiens et les nationalistes, pour la plupart. Pour ma part, je représente ces deux courants.

Le discours chrétien dit s’opposer à l’avortement parce qu’il n’est rien d’autre qu’une atteinte à la vie d’un petit être humain en formation. La vie est un don de Dieu, et la faire interrompre volontairement n’est rien d’autre que l’assassinat d’un innocent. C’est une cause juste et nécessaire que de se battre contre ce crime qu’est l’avortement.

Le discours nationaliste, quand il ne repose pas sur le christianisme, consiste à dire que l’avortement ne sert à rien d’autre qu’à faire disparaître le peuple européen, car se sont systématiquement les occidentaux qui y recourent. Notre taux de natalité est en chute libre et l’avortement y contribue grandement. Dans quelques années, croiser une personne d’origine européenne dans nos propres rues relèvera de l’exploit.

Pour ma part, je m’accorde avec les deux discours. Dans les deux cas, tous deux prétendent que l’avortement est inhérent à la société du consommation, à l’hédonisme facile et sans entrave, de la culture de la mort des sociétés européennes.

C’est bien vrai. La vie est là, les chiffres sont là, mais qui les accepte ? Le problème est que ce type de discours ne convient pas aux féministes et surtout aux grandes puissances qui dirigent le monde, ce qui nous rend d’office perdant.

Le discours féministe, reprit par beaucoup de monde, consiste à dire dans les grandes lignes que l’avortement est un « droit pour la femme », qu’elle a « le droit de disposer de son corps ». Mais apparemment l’enfant ne peut pas disposer du sien ... Il est assez « drôle » aussi de constater que pour la législation, l’enfant est un fœtus avortable avant x semaines moins un jour et qu’il est un « être humain » à partir de ces x semaines (et le nombre des semaines est bien évidemment relatif d’un pays à un autre).

Voilà, en gros, ce que nous entendons tous les jours. Les débats, dans les polémiques, reposent tous sur ces différents prédicats : humain/pas humain - démographie/allogénisation - féminisme/vie de l’enfant - relativisme médical/législation.

Un point n’est jamais abordé dans tous ces discours : les intérêts économiques que représentera, à long terme, la banalisation de l’avortement et de recherches sur les embryons, c’est à dire la déshumanisation de l’enfant. Le débat quant à savoir si « l’embryon est un être humain ou non » est intéressant, car derrière toutes les bonnes intentions philanthropiques sur « les droits de la femme » (et blabla) se cachent des enjeux d’une extrême importance.
Il s’agit, ni plus ni moins, du clonage.

A l’heure actuelle, le cinéma de sciences-fiction profite des peurs relatives au sujet pour anticiper l’événement ... « À l’aube du 6e jour » de Roger Spottiswoode, avec Arnold Scharzenegger, est pas mal du tout. Le scénario peut paraître assez cocasse : un gentil père de famille (très très musclé) a été cloné sans qu’il ne s’en aperçoive, des chrétiens « intégristes » mènent la lutte, les animaux et êtres humains peuvent être reproduits pour « rester immortels » (nous ne sommes pas loin de la conception de la secte raëlienne ...) ... Bref, un film d’action musclé assez rigolo ...

Mais la toile de fond est bien plus intéressante. Un riche industriel répondant au doux nom de Michael Drucker, qui travaille dans le secteur médical, a fondé son hyper-puissance sur le clonage d’animaux de compagnie. Ainsi, pour éviter que vos enfants pleurent en apprenant la mort du petit chat du foyer en rentrant de l’école, il suffit simplement d’aller le faire « remplacer ». La technique est rentrée, petit à petit, dans les mœurs, malgré les quelques religieux qui luttent toujours ... Mais « jusqu’ici tout va bien, du moment qu’on ne clone pas les humains » (c’est interdit par la loi).

Pourtant, Drucker ne veut pas en rester là. Dans l’ombre, il travaille depuis longtemps sur le clonage humain ... Il passe le reste de son temps à tenter, petit à petit, de le faire accepter dans les mœurs, de le rendre légal. Pourquoi ? Parce que le clonage, c’est tout simplement une affaire très fructueuse ... Tout ce qu’il demande, c’est à être le premier à s’en occuper, pour rendre son empire financier encore plus puissant que jamais.

Rappelez-vous ... Il y a quelques années encore, la majorité de la population refusait l’avortement. Quand la loi est passée en 1990 (Belgique), nous y étions toujours opposés .. Mais les médias et les associations proches de certaines loges s’occupèrent de laver les cerveaux par leur propagande pour faire passer la pilule. Il en est de même pour l’adoption des enfants par les couples homosexuels. Le film ne dit pas autre chose, mais ici il y a les enjeux économiques qui s’y ajoutent.

En effet, la culture de la mort, la banalisation de l’avortement, la déshumanisation des plus « petits », mais aussi l’euthanasie de plus en plus prématurée ou la normalisation du suicide etc ... nous mènent droit à l’affaire fructueuse que risque bien d’être le clonage.

Ces gens qui nous considèrent comme du bétail sans âme, comme des moins que rien, ces gens qui déclenchent des guerres mondiales qui font des dizaines de millions de morts et qui s’en mettent plein les poches grâce à cela, ces gens qui votent les lois pour l’avortement, ces gens qui propagent la culture de la mort par leur musique dégénérée, c’est également ceux ci qui profiteront pleinement du clonage si nous ne les arrêtons pas. Par cette technique lucrative et probablement politiquement avantageuse (encadrement total sur les êtres clonés etc ... pourquoi s’en priveraient-ils ?), il ne faut surtout pas lésiner sur les moyens et les conséquences fâcheuses sur le plan éthique qui seront mis en place pour atteindre l’objectif.

Dans « A l’aube du sixième jour », Drucker clone tranquillement dans la clandestinité. Créer un double prend seulement quelques minutes. Or, dans la réalité, il en ira tout autrement.

C’est là que la culture de la mort, en particulier concernant l’avortement, prend toute son importance.

Il suffit de faire une simple recherche sur google pour trouver des photos d’avortement extrêmement répugnantes, immondes, et encore le mot est faible. Et pourtant, malgré tous ces témoignages, illustrations tristement morbides de petits hommes massacrés comme des bouts de viandes, l’avortement est toujours là et considéré comme « un droit pour la femme » (mais encore .. ?).

En dehors de l’idée à priori « rigolote » de reproduire à l’identique un être humain, faut-il encore s’imaginer tous les cotés exécrables et déshumanisant du clonage. Il suffit de voir Dolly, la brebis au vieillissement accéléré (et autres problèmes qui peuvent attendre avant d’être élucidés ...). Le fait que le génome cloné ne puisse plus se diversifier automatiquement (ce qui signifie, à long terme, le suicide de l’espèce humaine). Le recours aux cellules souches embryonnaires pour réparer des organes détériorés (« ho tu as un problème avec cet organe ? Attend on va aller choper quelques cellules souches dans un embryon pour réparer cela ! »). Sans oublier les expériences et les aboutissements atroces imaginables qui priveront la personne humaine de toute dignité ... et sur lesquelles certains feront encore leur business, pour ne pas changer ...
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