Cette jeunesse qui entre en dissidence
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28/10/03 |
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18.34 t.u. |
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Christian Bouchet |
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Il y a un peu plus d’une semaine, s’est tenue à Paris une réunion que je n’hésiterai pas à qualifier de très importante. Non pas par le nombre des présents - ils étaient peu nombreux - mais par leur qualité et leur détermination.
C’est en effet le 19 octobre, en présence d’un membre de la direction du Réseau radical (mais en mon absence), qu’à été créé le mouvement Jeune dissidence.
Jeune dissidence, le nom n’est pas anodin. Il exprime, de la part d’une partie de la jeunesse nationaliste, un refus du système actuel identique à celui des " dissidents " que connut l’URSS. Un refus total. Un refus du système sous toutes ses formes qu’elles soient politiques, morales, spirituelles, économiques, sociales, etc.
S’engager, ce n’est pas rien mais ce peut être bien peu de choses. Tout dépend. On peut entrer en politique comme on entre en religion, on peut aussi " poser ", " se la jouer " et retourner bientôt à la médiocrité de l’existence bourgeoise qu’on a, à peine, quittée un instant.
En se revendiquant, dans les documents de leur réunion de fondation, de " la dissidence ", en se donnant comme références Evola, les non-conformistes des années trente et les théoriciens de la jeunesse liguée allemande, les initiateurs de Jeune dissidence ont visé haut. Ils ont dit bien fort qu’une révolution politique était inutile si elle n’était pas aussi une révolution spirituelle.
Tout cela n’est guère lié au réel me direz-vous... C’est un fait. Du moins en apparence. On ne peut agir efficacement sans principes, ni sans ligne directrice. Les fondateurs de Jeune dissidence ont estimé qu’il convenait de bâtir ceux-ci avant toute chose. Ils ont totalement raison.
J’ai passé, de loin, l’âge des mouvements de jeunesse, mais je peux encore me rendre utile. D’où cet éditorial. D’où aussi un appel au soutien financier. Un socialiste national italien disait " Qui ne donne pas son sang doit donner son argent ! ". Je vous invite à suivre son conseil. Il faut de l’argent pour financer une organisation nouvellement créée, de l’argent pour payer une BP et un site internet, pour imprimer un bulletin, des tracts, des autocollants (ceux-ci sont déjà disponibles et gratuits !), etc. Cet argent vous pouvez le donner via notre système de paiement en ligne (pour faire un don :: lien ::) soit en adressant un chèque (à l’ordre de Troisième voie) à Ars Magna, BP 60426, 44004 Nantes cedex 1.
Pour que vous mettiez des noms sur tout cela, je précise que l’animateur de cette opération est Michael Ferrari dont vous pouvez lire, depuis quelques temps, les chroniques sur ce site. Il est épaulé par un bureau qui compte dans ses rangs Thomas Tribout (Etudiant - Nancy), Julien Vandebergh ( Etudiant - Valenciennes) et Jérome Vlaemynck (Demandeur d’emploi - Reims). On peux les contacter soit par courrier à Ars Magna, soit par mail à .
Plus est en eux, ils ne vont pas tarder à le montrer.
Christian Bouchet
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