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Un texte liberticide...

14/12/04 5.48 t.u.
Christian Bouchet

Dans une tribune libre publiée par Le Figaro du 9 décembre dernier, le prêtre et psychanalyste Tony Anatrella dénonçait « un texte liberticide du à l’emprise narcissique de certains citoyens sur la majorité silencieuse ».

Non, notre ami ne venait pas de découvrir la loi Gayssot... Il s’inquiétait seulement du vote par nos députés, la veille, d’un texte réprimant l’homophobie.

Il n’a pas été le seul et on a assisté, à cette occasion, à une relative levée de boucliers contre un projet de loi accusé de porter atteinte à la liberté d’expression. La Commission nationale consultative des droits de l’homme avait même rendu un avis négatif sur le texte d’origine au motif qu’il entraînait « une segmentation de la protection des droits de l’Homme qui remet en cause leur universalité et leur indivisibilité au profit d’un communautarisme contraire au principe d’égalité » et que « la répression porterait atteinte à la liberté de la presse et d’opinion qui est un principe affirmé par la Déclaration de 1789 et par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme. »

Tout cela est délicieux... et il faut le relire pour bien s’en imprégner : « la répression porterait atteinte à la liberté de la presse et d’opinion qui est un principe affirmé par la Déclaration de 1789 et par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme. »

Dans le même temps, on a pu apprendre qie Bruno Gollnisch était interdit d’enseignement pour des propos tenus lors d’une conférence de presse. Le week end passé, à la télévision, j’ai vu un animateur-vedette annoncer qu’Alain Soral ne passerait plus jamais à la TV et que Dieudonné connaîtrait vraisemblablement le même sort, du fait des idées qu’ils défendent. Hier j’ai pu contempler le monde médiatique et politique se féliciter de la décision de la justice interdisant la diffusion de la télévision al-Manar en France.

De toute évidence, il n’y a pas là « atteinte à la liberté de la presse et d’opinion qui est un principe affirmé par la Déclaration de 1789 et par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme», ni « emprise narcissique de certains citoyens sur la majorité silencieuse »... et l’on se dit que les indignations sont bien à géométrie variable.

On se consolera en lisant l’opinion de Philippe Nemo, historien et philosophe, enseignant (pour combien de temps encore ?) à l’Ecole supérieure de commerce de Paris qui, lui au moins, a le courage de s’exprimer sur la totalité du problème dans Qu’est-ce que l’Occident ? récemment publié aux PUF :

« Rien n’est censé être, par principe, tenu à l’abri de la critique ; il n’y a pas de dogme, de vérités « sacrées », intangibles, que l’on n’ait pas le droit d’interroger et de remettre en cause. Cela exclut donc que quiconque, pour faire prévaloir une vérité, puisse compter sur quelque forme que ce soit de coercition étatique. Le mouvement « politically correct » qui a sévit pendant quelques années dans les universités américaines était à cet égard une grave régression civilisationnelle. De même que la loi du 13 juillet 1990 imaginée en France par le député communiste Gayssot pour frapper de sanctions pénales l’expression de toute opinion concernant le génocide des juifs par les nazis pendant la seconde guerre mondiale qui divergerait si peu que ce soit de la version couramment reçue. (...) La loi Gayssot, en effet, ne limite pas l’interdiction à ce qui pourrait troubler en pratique l’ordre public, mais elle interdit l’expression de certaines opinions en tant que telles. Elle institue donc un dogme d’Etat. (...) On peut exprimer les mêmes réserves au sujet des lois actuellement discutées, ou projetées, concernant les sectes, l’homophobie, l’islamophobie, etc. - bref, tout ce qui ne plaît pas à l’opinion dominante, ou plus exactement, à l’opinion des catégories actuellement dominantes. »

Christian Bouchet

 
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